Il fait jour. Il est environ
10h. La fenêtre est ouverte, le vent la fait claquer sur les murs de la chambre. Dans celle ci , pas un bruit. Rien ne bouge. En revanche si vous tendez bien l'oreille vous pourrez sûrement entendre quelques petits soupirs. Rien de plus.
Cette chambre semble ne pas avoir été rangée depuis des mois. Sur le sol et le bureau des papiers éparpillés. Sur les murs des centaines de posters placardés sans aucunes logiques. Dépareillés , les coins arrachés...
À côté du lit , une table de nuit sur lequel se trouve un pilulier et un journal accompagné d'un stylo.
Si vous vous attardez sur les détails vous pourrez remarquer que parfois , au levé du jour d'autres posters sont apparus. Comment ? Vous ne savez pas. Du moins pas encore.
Lui non plus. Oui lui. Ce jeune homme sur qui vous ne vous êtes pas réellement attardé. Celui qui est allongé sur le lit et fixe le plafond blanc d'un air désespéré. Ce plafond aussi blanc que lui. Le même qui a d'immenses cernes sous les yeux et quelques griffes sur les bras.
Ce jeune homme qui semble avoir perdu toute joie de vivre. Pâle et sans âme. Au premier abords il semble banal. Ou plutôt inintéressant. Ce n'est pas sur ce genre de mec que s'attarderaient les filles dans la rue (ou bien les gars). Maigrichon , aussi pâle qu'un cadavre. Habillé d'une façon banale. Les cheveux bouclés en bataille, des petits yeux marrons à peine ouverts à cause de la fatigue et de la lumière.
Vous vous seriez retourné(e) sur lui si un jour , par hasard vous l'aviez croisé dans la rue ?
Sauf que vous ne l'auriez pas croisé. Il ne sort plus. Et pour cause. Grand malade , agoraphobe et solitaire , il n'est pas du genre à vouloir traîner les rues. Et puis quand bien même , traîner avec qui ? Des amis ? Mouais , un seul qu'il voit à l'occasion. La famille ? Plus de nouvelles. La seule chose qui lui permet de savoir qu'ils sont en vie ce sont les virements bancaires qu'ils font sur son compte chaque mois.Dans l'immeuble tout le monde sait qu'il existe mais personne ne le connait. Il vit là depuis peu. Enfin il est de retour depuis peu.
Il a passé beaucoup de temps à l'hôpital à cause de ses problèmes de santé. Il est sorti il y a environ 2 mois de cela ! Pourquoi ? Demandez lui. Il ne le sait pas mieux que vous.
Parfois il y retourne pour des petits test de routine.
D'ailleurs c'est le cas aujourd'hui.Il se retourne et soupire de plus belle. Il se lève en jurant et se dirige vers la salle de bain. Après une bonne douche il se prépare et prend ses médicaments avant d'enfiler son écharpe rouge qui , contraste avec la blancheur de sa peau. Il n'oublie pas de prendre son carnet et son stylo et sort de l'appart.
Il descend les marches de l'immeuble tel un zombie, soupirant une fois arrivé au palier inférieur.Il fait beau dehors et notre héro (si nous pouvons le qualifier de héro) plisse les yeux aveuglé par le soleil. Avec ce temps il ne lèvera pas la tête et marchera en regardant le sol. Chose qui n'est pas conseillée quand l'on est de petite taille et que l'on passe inaperçue. En effet celui ci vient de se faire bousculer par un grand maigre aux yeux bleus azurs.
Une fois le rendez vous médical passé et la même rengaine répétée par le docteur ("Prenez bien vos médicaments. Et n'oubliez pas de prendre un peu le soleil. Regardez comme vous êtes blanc. Ah et aussi vous faite une carence en fer , il faudrait manger un peu plus de viande jeune homme") il se dépêche de sortir pour rentrer chez lui. Il marche dans les rues de Paris toujours les yeux rivés sur le sol. Il ne prend pas la peine de regarder avant de traverser la route.
...
Une douleur lui parcourt le corps. Il ne sent plus ses membres pourtant ceux ci lui font mal. Ses paupières se ferment lourdement.../!\ version 2 du chap 1 !
Risque de réécriture /!\
J'avais envie de faire une deuxième version d'un autre point de vue :)
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Absentia [Terraink]
FanfictionTERMINÉ "-Aides moi Damien je t'en supplie... -... -Damien tu es devenu fou ! -Mais Thomas...Nous sommes tous fous ici !" Ici les incohérences sont cohérentes. La réflexion est maître. Même les moindres détails ont leur importance. Cherch...