《 Athéa K. Il est mon Opposé et Pourtant ... 》

.35.

ATHÉA

Je suis sur ses genoux, impatiente et craintive de ce qu'il va ce passer maintenant, il me serre tellement fort contre lui que j'en ai mal, comme s'il craignait que je m'envole soudainement.

Ma respiration est saccadée, mon cœur bat à une vitesse incroyable, je ne me reconnais pas, ma bouche veut le retrouver mais je dois d'abord lui dire, avant que les choses entre nous n'avance de manière considérable.

Il craint ce que j'ai à lui dire, il doute, ma main ce pose sur sa poitrine comme pour sentir son cœur battre dans la paume de ma main, je fixe ma main monté et descendre rapidement sur son corps avant qu'il ne m'oblige à le regarder.

- Regarde-moi, me demande t-il doucement, il n'est pas sur la défensive, il est adorable. Je cède à sa requête et retire ma main de sa poitrine. Quoi ?

Je stress et j'ai peur de ce qu'il va me répondre, parce que ce n'est pas simple pour moi.

- Tu sais... je... je n'ai jamais rien fait, je m'efforce de le regarder dans les yeux mais je sens le rouge me monter aux joues. Il fronce les sourcils tandis que l'incompréhension habite son beau regard. Je n'ai jamais... Je peine à finir ma phrase alors j'essaie de lui faire comprendre subtilement en pressant mon bassin contre le sien, il semble comprendre et ses yeux s'ouvrent de surprise.

- Tu... il s'interrompt, cherche ses mots et reprend, jamais.. jamais ?

Je me contente de hocher la tête de droite à gauche avant de m'exprimer.

- Ni... avec personne, ni toute... seule, nos regards ce croisent et j'aperçois rapidement dans son regard de l'amusement, il ce retient de sourire alors que j'ai l'impression de rougir de façon abusive.

Malgré que la situation le fasse timidement rire, il ne parvient pas à trouver ses mots, il semble aussi déstabilisé qu'amusé.

- Ok, fini t-il par me dire avant de passer son doigt sur la rondeur de mon sein. J'observe son doigt avant remonter sur son visage, tu sais ce que tu fais ?

Sa voix est incroyablement douce, je comprend rapidement le sens de sa question. Il veux savoir si je suis vraiment prête, sincèrement prête à lui faire confiance à ce point.

Je hoche tout simplement la tête tandis que je sens ses mains m'entourent la taille, et me serre contre lui. Il repose sa tête dans le creux de mon cou et je le sens respirer mon odeur. Il est tellement craquant.

Je sens ses lèvres embrassés ma clavicule avant qu'il ne relève la tête et nous soulèvent, à présent debout, je le laisse nous guidés d'abord dans le couloir, nous traversons deux portes fermées avant qu'il ne pousse celle qui se trouve à notre gauche.

Je ne tarde pas à comprendre que nous sommes dans une chambre, la sienne. Ses murs sont blancs et ses étagères sont noires, un miroir est placé au dessus de l'une des étagère, son lit est espacé et l'énorme couette dessus repose négligemment sur ses draps blancs et quelques cadres de sa famille, trois en tout et l'une d'elles où il semble y avoir deux jeunes garçons, si j'avais mes lunettes, je parierai qu'il s'agit de Zac et lui lorsqu'ils étaient enfants.

Mais étant donné, ce que nous sommes en train de faire, je ne pense pas que ce soit le bon moment.

Il m'assoit doucement sur le lit et sans que je ne puisse en voir plus, il m'embrasse sauvagement les lèvres tout en allongeant son corps sur le mien.

Je sais que je suis prête, je le sens, je me sens prête à lui faire ce cadeau mais je ne peux m'empêcher d'avoir une certaine peur, savoir que pour lui ce n'est pas sa première fois, me rassure un peu dans le sens où il saura ce qu'il fait mais je ne peux également m'empêcher de jalousé la fille qui lui a fait connaitre cela pour la première fois.