Pour Maud, @chachat14 et IceOfDream, qui sont part de mes sources d'inspirations quotidiennes. Merci de me soutenir dans mes délires bizarres, et de ne me -presque- jamais juger.
Un éléphant marchait alors
Dans une forêt jaune d'or :
Celle-ci était tapissée
De mille dépouilles dorées.
« Éléphant, arrête-toi ! »
Un babouin soudain cria
« Tu meurtris tous mes pareils
Et leurs beaux manteaux soleils »
L'éléphant donc s'interrompit
Du regard visa le tapis
Doré, qu'il pensait de fleurs fait
Mais qui de babouins morts était.
« Je n'en ai cure » il répondit,
« Je suis le plus gros ici
Pourquoi donc devrais-je cesser
C'est bien à eux de s'écarter »
« Elephant » dit le babouin
Retourne dans ton jardin
Nous sommes bien plus nombreux
Et allons crever tes yeux. »
L'éléphant allait rétorquer
Quand soudain le ciel fut percé
Par un claquement très aigu
Et une ombre qui était nue.
Toucan de nulle part surgit
Et les regarda, et sourit.
« Que vous soyez gros ou nombreux
Réfléchissez un peu mieux :
Tous vous êtes inférieur à moi
Qui aie des ailes et suis le roi. »
Toucan autour tourna un peu
Puis se maintint au-dessus d'eux
Avec naturel dédain
Il fienta sur eux -bien.
Les animaux horrifiés
Ne purent rien protester.
Le Toucan rit et puis partit
Tandis que les autres parmi
Les arbres allaient se réfugier
Et à chaudes larmes pleurer.Quels que puissent être ta taille ou ton nombre
Méfie toi quand d'un Toucan tu vois l'ombre.
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L'odyssée de la Confrérie des Pendus
MizahIci, suivez l'épopée digne des plus grand chefs-d'oeuvres des chevaliers et des dames constituant la Confrérie des Pendus, à la cour des Montesquieusards. Entre amitiés, amours, aventures et batailles, ils sont tellement excellents qu'ils brave...