Numéro Four.
_________Je vois que la facture n'est pas payé depuis 3 mois et qu'il risque de nous expulser si nous ne payons pas dans 1 mois. Tout le poids qui s'était soulevé grâce au départ des deux cons m'est retombé dessus en 10x pire, qu'est-ce que je vais faire maintenant je peux pas rester comme ça, les bras croisés ! Ma première pensées va vers Lamia, peut être qu'elle peut me trouver une place dans son salon de coiffure..
Je cours me changer en vitesse sans faire attention à ce que j'ai mis.
Il faisait assez chaud, je laisse mes cheveux comme ils sont, c'est-à-dire lâchés et sors en prenant mes clés avant. J'ai laissé un mot sur le frigo où je lui dis que Lamia avait besoin de moi, je sais que c'est mal de mentir mais là j'ai pas le choix.Je descends et marche en direction de l'arrêt de bus pour aller chez Lamia, où plutôt à son travail. Entre nous, je remercie le bon Dieu que mon père et mon frère ne soit pas là sinon j'aurais pas pu prendre le bus, je me souviens que ça pas toujours était comme ça avec eux..
« Flashback »
Je pleures depuis 30 min dans ma chambre parce ma mère avait refusé de m'acheter la poupée que je voulais, elle avait pas assez d'argent mais je l'a voulais..elle était trop belle cette poupée. À force de pleurer, je finis par m'endormir.
[...]
Je me réveille et je sens une présence à côté de moi. C'est mon père, je lui saute dessus en le voyant. J'enroule mes petits bras autour de son cou et il me serre contre lui comme pour me protéger. Mon père est toujours là pour moi quand je vais mal.
Papa - Qu'est-ce qu'il y'a habibati ?
- Maman veut pas prendre ma poupée..
Papa - Celle là ?
Je me détache de lui et je le vois sortir la boîte de la poupée de derrière son dos. J'ai des étoiles dans les yeux en la voyant, je la prend et regarde mon père qui me regardait le sourire aux lèvres. Je vous l'ai dit, mon père c'est mon héros..
- Merci papa !
Papa - Derien hayati, je ferais tout pour ne plus te voir pleurer..
Il se baisse à mon niveau, car j'étais maintenant debout et me tire contre lui, je ne tarde pas à le prendre dans mes bras, il resserre l'étreinte. Je hume son odeur douce et forte à la fois, comme lui..
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Banlieusarde fortunée
RomansaVivre dans la misère peut détruire des gens et les faire changer. C'est ce que va connaître cette banlieusarde fortunée. CHRONIQUE FICTIVE.