Survivante. Tome 2 - Insurrection.

Chapitre 1 : Révolte.

PDV Guizmo

Le chaton déambulait dans les longs couloirs blancs à la recherche de son maitre. Les poils hérissés. Tendues jusqu'aux griffes. Il repéra une petite rousse qui approchait de la salle de contrôle d'où des cris provenaient.

Il se mit à trotinner pour la rattraper. Il entendit une voix qui le fit penser à son maitre, pourtant ce n'était que Hugo.

- Zack ! Vous devrez attendre encore, et y aller en douceur. Au moindre faux pas j'ai peur qu'ils ne blessent quelqu'un. Il semblerait même qu'il ai pris Cassie et Tyler en otage.

La voix de Hugo semblait tendue mais le chaton ne pouvait s'en rendre compte. Seulement la petite Leanne devant lui tiqua au nom de Cassie et Guizmo reconnu le nom "Tyler" et tel deux être égos ils accélèrent et se retrouvèrent en même temps dans l'entrebâillement de la porte.

- Sisi ?! Dit la petite fille d'une voix plaintive.

Hugo pivota sur sa chaise de bureau et sembla décontenancé, mais le chaton ne pouvait s'en rendre compte.

De sa petite taille le petit félin était dominé par le grand blond qui ne semblait pas l'avoir vu.

- Leanne mais d'où tu sors ?! S'écria-t-il.

- Ben de la porte, mais sisi elle est où ?! Reprit-elle inquiète.

Il attrapa sa main et la tira dans la salle en appuyant sur le bouton de fermeture de la porte ne remarquant pas la présence du chaton.

Le petit mammifère au même insant ne se rendit compte de la présence de porte qu'au moment où celle-ci la traversa.

*

PDV Tyler

Frères jumeaux... Des frères jumeaux. Ils sont frères et soeurs. Et j'ai été jaloux ? Ils sont nés en même temps ?! Et ils risquent de mourir en même temps ? La boucle est bouclée c'est bien ça qu'on dit ?

C'est comme ça que c'est censé se finir ? Impossible. Je suis sûre qu'on va nous aider, à l'heure qu'il est Hugo doit déjà être au taquet.

Je tremblais intérieurement de ne pouvoir rien faire. Les poings serrés, les lèvres pincées. Une goutte de sueur dévala mon visage sans me demander mon avis.

Je ne supporterai pas une autre perte. Mon meilleur ami était déjà mort aujourd'hui. Alors ce n'est pas ma jolie rousse que je laisserai partir à son tour.

Matia et Cassie ne se quittaient plus du regard, semblant réaliser qu'au final ça paraissait logique.

' Et j'ai ouïe dire que vous possédiez une certaine, huuuuum... Faculté, disons que j'ai fait le rapprochement avec le fait que vous soyez jumeaux, et donc je me suis dis que je pourrais vous prendre comme petits cobayes !' L'homme qui me servait de père ricana.

J'eu un frisson de dégoût. Cet homme me répugnait, me dire que j'avais grandi avec lui et que je n'avais jamais remarqué son côté obscur était frustrant. Je ne pouvais me résigner à être son fils. Je ne peux pas devenir comme lui.

*

PDV Cassie

Mon coeur faisait des saltos dans ma cage thoracique alors que mes yeux voyaient légèrement flous.

- Vous n'avez pas le droit de nous enlever comme ça. Murmura Matia devant moi, je détourne enfin le regard. 

' Oh vous savez, de vous à moi je suis à l'origine de cette catastrophe ET je suis le grand gouverneur j'ai tous les droits. ' Railla la voix dans les hauts parleurs.

- Mais vous cherchez quoi à la fin ?! Hurlais-je sans même m'en rendre compte.

'Ça ma chérie ça ne te regarde pas'

- Tu ne lui parles pas comme ça. Dit Tyler d'une voix rauque.

J'ai sursauté, mais je n'ai pas osé tourné la tête, de peur que le robot ne tire.

' Oh mais voyez vous ça ? Ma progéniture a encore une voix c'est étonnant.'

- ASSEZ ! Hurlais-je.

Un silence s'installa, ponctué par le tremblement métallique des robots inquiétés par mon cri venu de nulle part.

- Ça suffit. Dis-je d'une voix que je ne reconnaissait pas. Nous ne vous suivrons pas. À l'heure qu'il est le reste de notre équipe est sûrement déjà en train d'entrer dans le bâtiment et s'en sera fini de votre prise d'otage.

' Quel doux rêve. Tu te rends quand même compte que je ne pourrai pas contrôler les réactions de mes robots et qu'au moindre mouvement ils vous exécuteront ?'

Un rire échappa de mes lèvres sans que je ne puisse le retenir. Je ne sais pas par quel miracle j'ai pu trouver cette audace.

- Quel doux rêve. Moi je sais que vos fameux robots ne sont que des prototypes que vous venez de mettre en place, sûrement dans l'urgence de notre venue. Et que habituellement vous utilisez des agents, avec ce même dispositif de brouillage pour manipuler les HGM, mais que ces dispositifs ne fonctionnent pas avec les psychos. Que vous enfermez autre part, vous n'en n'avez sûrement pas d'autres d'ailleurs. Je pris le temps de reprendre ma respiration. Seulement voilà aujourd'hui vous saviez que nous venions avec Matia. Et vous étiez obsédé par le fait de nous contrôler. Vous avez sortit vos prototypes. Sans penser au fait qu'ils sont vulnérables à l'eau, ce qui soir dit en passant est totalement absurde à notre époque... ne pas prévoir une machine imperméable est grotesque ! Vous cherchez le risque monsieur le gouverneur ?

Le même silence de mort revint, dans lequel mes paroles résonnaient. Laissant apparaitre une sorte d'espoir.

' Comment peut elle être au courant de ça ?' Grogna la voix beaucoup moins enjouée.

- De un vous venez de me le confirmer. Je vous pensais plus malin. De deux, je suis une psycho et je suis persuadée que tous vous agents WC sont au courant. Ricanais-je.

" Sisi qu'est ce qui t'arrive là tu m'explique ?! " S'inquiéta mon nouveau frère auquel je ne répondis pas.

Il mit plusieurs minutes à répondre, ce fut tellement long que je cru qu'il avait abandonné et que j'avais pu lui clouer le bec, le répit ne dura pas longtemps.

' Pas mal. Mais même comment comptes tu les mouiller ? ' Tonna-t-il.

- Mais c'est qu'il a peur ? C'est très simple. Il suffit d'allumer l'alarme incendie, même un enfant de 6 ans pourrait le faire.

Oui j'avais pensé à Leanne, et oui j'étais folle. À cet instant je n'avais pas confiance en moi mais je ne devais rien laisser paraitre.

' Le soucis ma jolie c'est que tu es prisonnière, donc je serais bien curieux de voir comment tu vas t'en sortir. ' Ricanna-t-il en reprenant confiance en lui.

Il commence à me chauffer celui là, se réveilla conscience, montre lui comment on fait nous les psychos, c'est l'heure de la révolte.