IwaOi : Sentiments et paroles refoulées

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On s'était promis l'éternité. On s'était fait des promesses.

"Toi, tu m'avais supporté, malgré tous mes caprices. Je n'ai pas toujours été facile avec toi. Mais, il fait croire que tu tenais à moi. N'est-ce pas Tooru ?

Comment aurais-je pu penser que je tomberai éperdument amoureux de toi ? Toi, qui est toujours centré sur toi-même. J'avais caché ces sentiments durant des années, après tout, tu avais de nombreuses fans autour de toi, toujours. Elles ne te lâchaient pas. Ça m'exaspèrerait au plus haut point.

Je cachais ces sentiments en te frappant, en te donnant des surnoms tous aussi rabaissants les uns que les autres. C'était bête, je le sais. Tu faisais semblant de ne pas être affecté au début. Mais je te connais par cœur, ca te touchait. Alors au fur et à mesure, je changeais d'expression. Je voulais te faire comprendre à ma façon que je t'appréciais bien plus que je ne voulais le montrer.

En réalité, ce que je te faisais chaque jour était une façon pour moi d'enfouir plus profondément toutes ces sensations que tu me faisais ressentir. Je ne m'acceptais pas, pour j'étais un monstre. Et puis, je ne savais pas pour toi, après tout, tu avais toujours eu un fan-club autour de toi. C'était facile de tomber dans le panneau, surtout vu la façon dont tu te comportais avec elles.

Mais un jour, le 14 février plus précisément, je me suis réveillé avec cette idée en tête de tout t'avouer, tant pis si tu me rejetais. Je préférais cela à la douleur que je ressentais chaque jour en te voyant.

Je te connaissais tellement bien, tu adorais les arbres, les cerisiers exactement, lorsque leurs branches étaient couvertes de fleurs rosées. Leurs pétales voletant au gré du vent. Tu avais toujours rêvé d'une déclaration sous l'un de ces arbres. C'était évident, tu avais toujours été romantique.

Alors, pendant la pause de midi, j'étais venu te chercher à ta table, je n'avais même pas attendu que tu finisses ton repas. Je t'avais tiré par la manche, t'entendant courir puisque j'accelerai le pas. J'avais peur, ce jour-là avait été en même temps le plus beau et le plus flippant de toute ma vie.

Nous étions arrivés sous cet arbre majestueux. Mes mains tremblaient. Je les avaient nouées dans mon dos pour ne pas que tu me voies dans cet état. Tu avais souris en me regardant et m'avait demandé ce qui se passait. Faisais-tu exprès ce jour-là ? Je n'en sais rien, tout ce que je me rappelle et de t'avoir demandé, en tremblant et la gorge nouée par le stress, si tu voulais bien être mon petit ami.

Tu m'avais regardé avec étonnement. Ton sourire s'était figé. Et là, j'avais perdu espoir, c'était simple, rien qu'à voir ta réaction, je pouvais deviner la réponse qui l'accompagnait.

J'avais donc fermé les yeux, attendant ta réponse, que je pensais très fortement négative. Et puis, sans que je m'y attende, tu avais posé tes lèvres sur les miennes.

J'avais rouvert les yeux, et plongé mon regard dans tes yeux couleur chocolat. L'une de plus belles choses que j'ai vu. Tu t'étais lentement détaché de moi et m'avait pris dans tes bras.

J'avais senti ton souffle chaud dans mon cou, ça m'avait provoqué des frissons incontrôlables.

Lorsque notre effusion s'était terminée, la première chose que je t'avais demandé était " pourquoi ?" . Et tu m'avais répondu aussi simplement, "parce que je t'aime Iwa-chan". Mon cœur allait se décrocher, je m'étais pendu à tes bras de nouveau, tant pis pour les regards que nous lançaient les autres. Je t'avais toi et c'était tout. Je ne voulais rien d'autre.

Nous étions restés ensemble toute la journée. Quelques jours plus tard, nous annoncions notre relation à l'équipe qui nous félicita chaudement. Nous avions eu des remarques disant qu'ils le savaient que nous étions fait l'un pour l'autre.

ℝⅇ¢ųⅇɪℓ ɗ'ʘ$ {ℍⱥɪҡẙʉʉ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant