De grosses gouttes s'écrasaient sur le macadam, elles rebondissaient parfois, faisant de petits bruits agréables à l'oreille, ou désagréable pour certaines personnes. Ce n'était pas le cas du jeune homme qui se trouvait assis sur les marches d'un bâtiment, sans parapluie. Il était mouillé, de grosses perles d'eau glissaient sur sa peau, ses cheveux qui semblaient avoir étés relevés plus tôt étaient désormais étalés sur les côtés de son visage fin. Cela lui donnait un air plus jeune. Il ne semblait pas dérangé le moins du monde par le temps.Au contraire, il semblait l'apprécier. Son visage était tourné vers le ciel, et les gouttes ne se priaient pas pour dévaler son faciès. Il avait l'air mélancolique, comme si cette pluie lui rappelait de beaux souvenirs. Malgré la pluie, on pouvait remarquer des sillons argentés sur ses joues. Il avait pleuré.
Lorsque l'on voyait l'enseigne derrière lui, on pouvait deviner la raison de son chagrin. Un gymnase, son sac fermé était posé à ses côtés, une inscription était notée dessus, "Karasuno". C'était donc un joueur, il semblait petit, sûrement un libéro.
Il regardait toujours le ciel, ses yeux d'une couleur café étaient humides, son chagrin semblait fort. On pouvait remarquer ses lèvres fines murmurer quelques paroles. Il était perdu dans ses pensées. Il semblait se retenir de fondre littéralement en larmes, ses genoux étaient remontés sous son menton, des bleus les recouvraient, mais il en les cachait pas, semblait en être fier.
Le temps sembla s'étirer, la scène, se prolonger. Puis, la porte qui se trouvait dans le dos du joueur s'ouvrit, mais il ne paru pas l'entendre. L'ouverture laissa place à un jeune homme d'à peu-près le même âge que l'autre, seulement leur différence niveau carrure était impressionnante. L'un semblait mesurer un mètre cinquante à tout casser, tandis que le deuxième devait mesurer dans les mètre quatre-vingt dix.
Il s'approcha doucement du garçon aux yeux café et s'assit à ses côtés. Ce dernier, sentant une présence à ses côtés ainsi qu'un manque évidemment de pluie sur son visage, planta ses prunelles dans celles plus sombres de son coéquipier - visible au vu de l'inscription sur son sac -. Il tenait un parapluie au-dessus de la tête du plus petit, et bien qu'il soit dérangé dans sa solitude, le libéro ne dit rien, comme s'il appréciait la présence de son ami. Il l'observa un instant, avant de poser - contre toute attente - sa tête sur son épaule. Profitant par la même occasion de la chaleur que dégagent celui-ci.
Le plus grand, assez surpris par ce geste rougit doucement, le plus petit étant couché sur lui n'ayant rien vu. Tout ce qu'il avait ressentit était l'accélération des battements du coeur de son partenaire. Le sien aussi n'était pas en reste, seulement, il n'en montrait rien. C'était son meilleur ami, il ne pouvait pas se permettre de faire ça.
Ils restèrent ainsi. Plusieurs minutes, voire plusieurs heures, personne ne saurait le dire, tous deux à l'abris sous le parapluie du grand brun. Les gouttes continuaient toujours de tomber, désormais amorties par l'objet qui les protégeaient. Elles s'écrasaient par contre toujours durement contre le sol, créant de nouvelles flaques dans lesquelles les enfants s'amuseraient à sauter à pieds joints dedans.
Au bout d'un moment, la semi-tempête sembla se calmer et décidèrent d'un commun accord de se lever et de rejoindre les autres qui devaient les chercher désormais. Sur le chemin du retour, aucun bruit, aucune parole, juste le bruit des perles s'écrasant contre la toile parfois. C'était apaisant, comme une sorte de berceuse, ils auraient voulu que ça ne s'arrête jamais.
Voyant leurs camarades au loin, ils pressèrent doucement le pas, mais le plus petit tira sur la manche du plus grand afin qu'il se baissa à sa hauteur, et en se mettant sur la pointe des pieds, il put déposer un doux baiser sur la joue du brun. Aussi volatile qu'une plume et aussi doux qu'une caresse. Il rougit imperceptiblement.
Ce geste voulait tout dire, ils le savaient, mais prendraient leur temps. Tout avait été déclenché par une journée maussade, due à une défaite, suivie d'un orage où la pluie n'a fait que tomber, tout a été résolu par l'arrivée d'un parapluie. Un simple parapluie.
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Ohayō ! J'espère que cet OS vous aura plu ! J'ai essayé de ne pas faire trop de répétitions... Mais c'était compliqué...
J'ai tout de même bien aimé l'écrire !
Bref, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle histoire !La bizette ♡
IlEtaitUneFois 🖊
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ℝⅇ¢ųⅇɪℓ ɗ'ʘ$ {ℍⱥɪҡẙʉʉ}
FanfictionHaikyuu, De KageHina en passant par BokuAka, vous allez être servis par tant de variétés de ship ! À vos risques et périls pour lire autant de yaoi ! /!\ Risque de spoil si vous n'avez pas vu la série ! /!\ Boyxboy - Homophobes passez votre...