Chapitre 10:

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" Tant que je vivrai et que je penserai je ne pourrais faire autrement que de l'aimer ", Charlotte Brontë

30 Juin:

Cher journal, aujourd'hui j'ai passé une journée merveilleuse.

Les parents de Marie nous ont invités mes parents et moi pour fêter l'anniversaire de leur fille. Elle ne savait pas que nous allions venir déjeuner et passer l'après midi chez elle. Nous arrivâmes vers 11h30. Ma mère a apporté des fleurs pour les remercier de leur invitation. Quand elle nous vit, elle me sauta dans les bras et m'embrassa. Au début j'étais gênée de l'embrasser devant mes parents mais après avoir vu leur sourire approbateur je n'eu plus aucune gêne. Je lui souhaitai un joyeux anniversaire et nous nous mîmes à table. C'était une journée ensoleillée et chaude alors nous mangeâmes dehors.

Nos parents discutèrent de beaucoup de choses comme leur profession ou la famille, d'ailleurs c'est à ce moment là que la mère de Marie nous annonça qu'elle était enceinte de deux mois. Marie fut surprise, ses parents ne lui avait pas encore annoncé. Bien sûr quand ils parlaient entre adulte, mon amour et moi n'écoutions pas la discussion, on avait notre propre conversation qui était bien évidemment sur la littérature anglaise.

Le moment du gâteau arriva, elle souffla ses bougies. Son père et sa mère lui offrirent un nouvel ordinateur puisque le sien ne marchait plus depuis 1 mois. Mes parents lui offrirent une palette de maquillage choisie sous mes conseils. Et moi, je lui offris un des premiers exemplaires de Jane Eyre signé de la main de Charlotte Brontë. J'ai mis plusieurs mois avant d'y arriver, je dû d'abord retrouver ses descendants puis les contacter. Elle était tellement contente, elle n'en revenait pas. Elle m'enlaça tellement fort que je suis tombée par terre.

La fin de la journée se termina à merveille et nos parents s'entendent tellement bien. 

Quand j'ai vu ses yeux briller à l'ouverture de mon cadeau, c'est à ce moment que je me suis rendue compte que je l'aime plus que tout au monde...


2 Juillet:

Cher journal, je viens d'apprendre une terrible nouvelle.

En début d'après midi, Marie avait quelque chose d'important à me dire, alors je me rendis de toute vitesse chez elle. Quand j'arrivai, on monta immédiatement dans sa chambre et on s'assit sur son lit. Elle commença à pleurer, alors je la pris dans mes bras pour la consoler. Je lui séchai ses larmes et lui demandai ce qu'il se passait. Donc elle m'expliqua que son père est militaire et que dans ce métier les mutations sont nombreuses et régulières, ce qui entraîne des déménagements. 

C'est à  ce moment là que je compris que elle et ses parents allaient devoir partir à l'autre bout de la France. Durant notre conversation, des larmes ne cessaient pas de couler sur mes joues. On resta longtemps dans un silence de pierre et on se regardait dans les yeux. Je dû rentrer chez moi, on s'embrassa langoureusement pour se dire au revoir. Ce baiser était différent des autres: de la tristesse, de l'amour et de l'espoir se mélangeaient dans nos bouches...

Je suis dévastée par cette nouvelle...

Je ne fais que pleurer depuis mon retour...


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Voilà l'avant dernier chapitre j'espère que l'histoire vous plait toujours autant,

je vous remercie pour les vues, les votes et les commentaires, 

n'hésitez pas à en laisser d'autre cela me fait extrêmement plaisir,

à bientôt pour le dernier chapitre, bisous... 

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