Chapter twelve

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« Dire que je t’ai défendu. »
« Je comprends pourquoi tes parents t’ont chassés de chez toi en te plaçant ici, t’es juste un boulet pour eux, tu sers strictement à rien. »
« Tu ne sais même pas qu’elle métier faisait ma mère.
- Si elle était pute, un peu comme toi plus tard. Enfin si quelqu’un veut de … ça. »

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« J’y crois pas… 
- Pourtant c’est bien ce qu’on a vu.
- Je le croyais pas comme ça, enfin je LES croyais pas comme ça.
- Mais pourquoi ils voulaient garder ça secret ? 
- Les connaissant, ils avaient peur d’être plus respecter si ils montrent … ça.
- Après avoir vu ça, je peux te dire que j’ai encore plus de respect pour eux. 
- Oui, mais les mentalités des autres sont juste… débiles. Toi tu es intelligente. 
- Mais c’est juste eux en train de … 
- LOTTIE CA VA CHAUFFER BORDEL, TU VAS ARRÊTER DE CHERCHER MES AMIS PUTAIN. »

Louis entra dans la chambre super vite, essoufflé. Prise panique je fermai mon ordinateur portable d’un coup, il claqua très fort, Louis me regarda et son expression changea.

« Je rêve là ? »

Il s’approcha de moi, prit le pendentif, et jeta mon ordinateur portable au sol avec une telle force qu’il se cassa.

« Dire que je t’ai défendu. »

Il secoua la tête en me regardant avec dégoût.

« Je comprends pourquoi tes parents t’ont chassés de chez toi en te plaçant ici, t’es juste un boulet pour eux, tu sers strictement à rien. 
- Arrête Louis. 
- Lottie ne t’en mêle pas.
- Si, c’est mon amie, et les amies sont là pour les autres.
- Elle ne te mérite même pas, en plus de ça tu fais que de t’embrouiller avec mes potes à cause d’elle. Putain mais elle est inutile, ouvre les yeux ! »

Sans m’adresser un seul regard il partit en prenant bien soin de faire claquer la porte.

« Je…je. »

Je m’effondrai en larmes, Lottie me prit dans ses bras.

« Pourquoi tu pleures ? C’est rien Haylay… 
- Oui, je le sais, mais c’était vraiment de trop. J’ai accumulée beaucoup de chose et là j’évacue tout.
- Je comprends, on fait ça souvent nous…les filles. »

J’en ai vraiment marre ! Marre de tout ! Je parais forte mais je ne le suis pas, j’aimerais tellement l’être. J’suis juste … rien je suis rien. Il a raison, je suis inutile.

« Je vais aller prendre une douche, ça ira mieux après. Merci d’être là. »

Elle desserra son étreinte, je me levai et partit dans la douche.
Pourquoi pleurer pour ça ? Je ne sais même pas pourquoi je pleure, je suis tellement bête. 
L’eau coulait sur mon corps, ça me réchauffait j’avais des frissons tellement le froid me tapait sur la peau.
Quelques minutes passèrent quand je fus réveillée par Lottie.

« HAYLAY ! PUTAIN T’ES MORTE ? OH MON DIEU ! À L’AIDE !!
- Euh, Lottie il t’arrive quoi ?
- Putain ça fait genre 4 heures que t’es à l’intérieur !
- Pardon ? Oh mon dieu non, j’ai séchée 4 heures de cours ? Je vais me suicider. »

Je me séchai vite avec ma serviette, et me l’entoura autour de ma micro poitrine.
Je sortis et vit la porte grande ouverte, Lottie parlait avec un garçon assez grand, mais je vais devoir les déranger parce que j’ai quand même besoin de me changer, oh et puis merde, je vais prendre des habits dans mon armoire discrètement et je me change dans la salle de bain.
OH MY GOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOD.
Oui, je viens de m’apercevoir dans le miroir.
Je fais trèèèèèèèèèèèès peur.
Je m’habille vite fait, sweat assez large gris foncé, et un slim. Je me mets du cache cerne, un peu de mascara et un petit peu de poudre, vive mon teint pourri.
Je sors de la salle de bain, Lottie n’était plus là, sûrement avec ce garçon, d’ailleurs j’ai pas vu son visage, il avait une capuche. 
Je prends la direction du cours de français, sauf qu’on me percute.

« Regarde où tu… Va te faire foutre, sale pute. Va faire les trottoirs comme ta mère. »

Je me retournai assez choqué de ces paroles blessantes. Ca ne m’étonne pas venant de Zayn.

« Tu ne sais même pas qu’elle métier faisait ma mère.
- Si elle était pute, un peu comme toi plus tard. Enfin si quelqu’un veut de … ça. Dit t-il en me regardant de haut en bas, il afficha une tête de dégouté.
- Et si quelqu’un veut de toi, appelle-moi. » Dis-je du tac au tac.

Son regard me transperça, j’agrandis mes yeux choquée par mes propres propos.

« Pardon ? Répète un peu.
- Je…Ja…Ju.
- Ouais, ferme ta gueule si tu ne veux pas que je te ramasse. »

Il me regarda froidement et me poussa, légère comme une plume je partis très loin.
Je percutai le mur de ma salle de classe, il m’avait fait mal à l’épaule, je frottai mon épaule et ouvrai la porte de la classe.

« C’est toi qui vient de taper contre le mur comme ça ? En plus d’être moche, elle est grosse. »

Rire général.

« En plus d’être con, t’es attardé, moche, débile, j’en passe. » Répliquai-je 

Il s’arrêta de rire, et se leva vers moi. Le prof intervenu sachant que mon heure était arrivé, en même temps je ne sais même pas pourquoi j’ai répliquée.
Je suis débile à vrai dire, et ouais je sers à rien, le monde sans moi serait meilleur. Ils ont raison.

« À la fin de l’heure, prépare-toi à bouffer le béton, salope. »

J’avalai de travers et partit m’asseoir à ma place, parfois faut vraiment que je ferme ma gueule, mais vraiment.

She's not afraidOù les histoires vivent. Découvrez maintenant