Chapter eighteen

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« Moi je t’aime. »
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« Il te voulait quoi ? Demanda Lottie.
- Euh, ri…en. » Bafouillai-je.

Je ne sais pas pourquoi je ne lui parle pas de tout ça… Du fait que c’est lui qui m’a casser le bras et pas un passant, du fait qu’il m’embête, du fait qu’il m’a embrassé ce matin très tôt pour un stupide pari, qu’il ne m’ait pas reconnu et qu’il a essayer de me draguer.
Pourquoi je ne lui dit pas ? Si je lui dis ça maintenant, elle va me tuer de lui avoir caché.

« Attend moi ici, je dois aller chercher mon cahier dans mon casier, sinon le prof va me tuer, et après c’est Louis qui va me tuer, et en plus je sais même pas pourquoi il me tuerait ? Il est bien p…
- Lottie. Dis-je.
- pire, j’en ai marre qu’il fasse son protec…
- Lottie !
- protecteur… Quoi ? » Demanda t-elle.

Je soupirai en levant la tête vers le ciel, d’un mouvement de tête je lui montrai le couloir menant au casier elle comprit et s’en alla, cette fille… un cas !
Je me dirigeai vers la cantine, les murs dans les couloirs étaient blanc cassé, c’est moche sérieusement ils ne peuvent pas changer un peu ? 
Arrivée à la cantine, je pris un plateau et m’assit à une table de deux, les tables étaient encore plus moche que les murs, je pris la carafe d’eau et partit la remplir attendant Lottie pour commencer à manger, je restai appuyé sur le bouton pour que l’eau coule, je vais avoir une crampe j’le sens, on tapota sur mon épaule, restant appuyé sur le bouton je me retournai du mieux que je pouvais.
Mon cœur commença à battre très vite, le stress s’empara de mon corps, je tremblai et ça se voyait à mon doigt appuyé sur le bouton.

« Zayn… Dis-je lentement.
- Tu connais mon prénom ? » S’étonna t-il.

PUTAIN DE BORDEL DE MERDE PERSONNE ME RECONNAIT OU QUOI ? 

« Oui, et tu connais le mien aussi. 
- Ah bon ? C’est quoi ?
- Hum, voyons… ça commence par la lettre H.
- H ? Je ne vois pas…
- Après le H il y a la lettre A. Soupirai-je.
- Ha ? Ça ne m’aide pas vraiment.
- Et puis merde, c’est moi Haylay. »

Un rire s’échappa de ses lèvres, me voyant sérieuse il s’arrêta d’un coup.

« Je, enfin, fais gaffe l’eau déborde. »

Je me retournai et vit effectivement que l’eau était en train de déborder.

« Je, mh, merci. 
- Casse-toi ! Cria une voix.
- Hein ? C’est toi qui es venue me voir, c’est à toi de partir ! Criai-je.
- Haylay, je ne parlais pas à toi. » Me fit une voix familière.

Je me retournai et vit Lottie, à c’est elle qui a dit casse toi à Zayn, elle me sauve toujours elle dit donc, Zayn, Louis.

« Haylay ? M’appela Zayn.
- Hm ? Dis-je.
- T’es bien rouler.
- Ah… Dis-je en restant indifférente.
- Mais t’es toujours affreuse. » Rigola t-il.

Je vis Lottie soupirée.

« Comme ça on a un point commun. » Dis-je en souriant hypocritement.

Il plongea ses pupilles marrons dans les miennes, ce qui suivit ce passa très vite.
Il se mordit la lèvre et me poussa sur la machine à eau derrière moi, je me cognai la tête dessus, l’eau me retomba dessus, et mon corps tomba sur le sol, rire général.

« Putain, mais t’as une case qui manque mec, va te faire soigner ou quelque chose comme ça, t’es totalement immature, tu te vexes parce qu’elle t’a renvoyé ton insulte, en même temps si t’aurait fermé ta gueule.
Si c’est juste pour ça que tu l’as poussé, met toi dans sa peau, tout les jours recevoir des insultes de votre petite bande et de tout le monde dans cette putain de cafétéria, elle est forte comparé à toi, met toi dans ses pompes un peu, tu verrais ce qu’elle endure, pour l’insulter de pute, salope et j’en passe, pour émettre ce jugement tu devrais la connaître un minimum, pour la traiter de moche, de thon tu devrais aller te faire soigner, parce que c’est pas un thon, et je suis sûre que tu le sais au plus profond de toi, alors merde lâcher la ! Vous me saoulez tous, tous à l’insulter comme ça. C’est un être humain, elle a des sentiments bordel ! » Cria Lottie dans toute la cantine.

Zayn resta là, debout interdit devant les paroles de Lottie, les garçons s’étaient approchés, Louis enleva sa veste bleue american apparel, il vint et me la posa sur mes épaules en la refermant devant, il s’approcha de moi et me chuchota quelques paroles à l’oreille.

« Ton haut est blanc, et il est mouillé, tu vois où je veux en venir ? Jolie soutif en passant. »

Je me mordis la lèvre inférieure pendant que mes yeux s’agrandissaient.

« T’es toute rouge t’es sûr que ça va ? » Me dit Louis.

J’hochai la tête et partit dans la chambre, assise sur le lit je vis la porte s’ouvrir.

« Lottie, je, enfin merci, t’es vr… 
- C’est pas Lottie. »

Je bondis hors du lit en voyant Louis devant la porte.

« Va t-en.
- Pou…
- Maintenant ! Criai-je.
- Rend moi ma veste alors. »

Je l’enlevai de sur mes épaules et lui lança.

« Tiens ta veste ! Tu veux faire un pari dessus aussi ?! » Criai-je. 

Il restait interdit devant moi.

« Rose. Dit-il.
- Mais de quoi tu parles ? Demandai-je en dégageant mes cheveux mouillés de mes épaules.
- De ton soutif.
- Mais putain Louis ! »

Je pris une veste en jean qui trônait sur le lit de Lottie pour me couvrir.

« Je, enfin, l’histoire du pari, ce n’était pas v…
- J’en ai rien à foutre Louis, part s’il te plait.
- Mais attend putain ! Je te dis que ce pari c’était f..
- Mais moi je m’en fou, sort de là ! Va faire un autre pari avec Niall. » Dis-je en le poussant dehors.

Il partit et je fermai immédiatement la porte derrière moi, je ne pleurais pas, une grande première, la porte se ré ouvra.

« Mais putain, part je t’ai dit ! Tu ne comprends rien ! 
- Euh ? »

Je tournai la tête et vit Lottie à l’entré, mon menton se mit à trembler, je lui sautai dessus en la faisant basculer en arrière.

« Putain Lottie, pourquoi t’as fait ça ? T’aurai du laisser passer ! 
- J’ai juste fait ce que tu devais faire Haylay ! Me dit t-elle.
- J’ai, je, je 
- Chut Haylay, le principal c’est que tu n’as rien à la tête, même si tu es blessé intérieurement, physiquement ça devrait aller.
- Pourquoi personne ne m’aime ? Dis-je en haletant.
- Arrête de dire des conneries, moi je t’aime.
- Arrête putain, je vais pleurer… »

Liant mes émotions à mes mots, mon menton se mit à trembler très vite, ma respiration se mit à s’entendre.

« Chut, pleure pas ! »

J’ai réussi à ne pas pleurer en fin de compte, Lottie je t’aime.

« En faite pourquoi tu as mit ma veste ? » Me demanda t-elle.

Si tu savais…

« J’avais froid… » Mentis-je

Je baissai la tête, j’aime pas lui mentir.

She's not afraidOù les histoires vivent. Découvrez maintenant