She's not afraid

Chapter twenty one

« Je vois double ! »
_____

« Au secours. »

C’est ça cache ta joie, connard va.
Il m’énerve, il m’insupporte, je le déteste.
Je soufflai et balançai ma tête sur l’épaule de Lottie voulant m’assoupir, j’ai manqué une nuit je compte bien la rattraper.

« Lottie, ça te dérange pas si je dors sur ton épaule ? Lui chuchotai-je en faisant une tête de chien battu.
- Hm… Non, mais si on est arrivés et que tu dors je te porte pas, je t’aurais prévenue. »

Je lui fis un sourire de BN, et lui embrassa la joue pour m’empresser de fermer les yeux et me laisser transporter dans les bras de Morphée. 


….


Je fus réveillée dans une chambre encore inconnu à mes yeux, je l’analysai.
Elle était blanche, grande, des photos de Lottie et d’un garçon que je ne connaissais pas étaient accroché aux murs, un grand lit deux places c’était vraiment une magnifique chambre, j’y sortis et remarqua que sur la porte il y avait écrit « Lottie » avec des lettres comme les enfants.
Je pouffai de rire mais repris mon sérieux quand je loupai une marche et tomba dans les escaliers, avec la chance que j’ai tout le monde m’a entendu…
Non, c’est encore pire là… Tout le monde m’a vu, je me suis humilié de malade ! Oh mon dieu Louis et Lottie sont péter de rire, et moi je rougis comme une conne.
Ils sont tous en train de manger, sympas ils m’ont même pas attendue.

« Désolée, on t’attendait mais Louis à péter une crise pour qu’on mange car il avait faim du coup on a mangé sans toi. M’expliqua Lottie en reprenant son sérieux.
- Bah en même temps ça fait depuis 4 heures qu’elle dort, à force je commence à avoir faim. » Se justifia t-il.

J’étais retombée la tête la première, c’était violent… j’suis sonnée là.
Je vois double ! Oh mon dieu, je vois deux Lottie, et je vois en double deux petites filles.

« Je vois double ! »

Lottie me regarda bizarrement et vint me rejoindre et m’emmena un peu plus loin.

« Tu m’expliques de quoi tu parles ?
- Je te vois en double ! Et je vois en double une petite fille !
- Aaaah, c’est normal. Les deux petites sont jumelles.
- Je te vois quand même en double !
- Mais n’importe quoi, c’est ma sœur Fizzy on se ressemble un peu.
- Un peu beaucoup ! T’as combien de frère et sœur en faite ?
- Trois sœurs, et un grand frère. » Me sourit elle.

Je vais me perdre moi, entre deux petites filles jumelles et une sœur qui ressemble à Lottie, olala.
Elle me dit de venir et de m’asseoir entre elle et Louis, je m’exécutai un peu stressé.

« Haylay, parle-nous un peu de toi. Sourit sa mère.
- Je… Euh, je ne sais pas vraiment quoi dire. Dis-je tout en souriant.
- Vos parents, que font-ils dans la vie ? » Me demanda t-elle.

J’allais répondre quand je sentis une main sur ma cuisse, ça m’apaisa d’un coup.

« Mon père et mécanicien. Souris-je.
- Et votre mère ?
- Elle était, euh, hm, infirmière. »

Je baissai la tête et fermai les yeux, ne pas pleurer ne pas pleurer ne pas pleurer.

« Elle fait quoi comme métier maintenant ? Demanda une petite fille.
- Daisy, la ferme. »

Je relevai la tête et regardait Louis choqué, d’ailleurs je crois que je ne suis pas la seule, tout le monde le regardait choqué.

« Louis ! Comment tu parles à ta sœur ? Non mais ça va pas ! » S’emporta sa mère.

Il releva la tête vers elle.

« Désolé, je ne sais pas ce qui m’a prit. » Me dit-il en me regardant.

…

« Donc, ta mère fait qu… Redemanda Daisy.
- Où habite ton père ? Coupa Louis en lui faisant des gros yeux.
- Je, euh, en France mais tu… Tu le sais Louis. » Dis-je.

Je me mordis la lèvre et commençait à mordre dans mes pattes même si je n’avais pas faim.

« Si vous voulez demain, vous pourriez repeindre les murs des chambres de Daisy et Phoebe, si ça ne vous dérange pas.
- Ça ne me dérange pas, j’aime beaucoup peindre. » Dis-je dans un sourire.

C’est vrai ce que je venais de dire, malgré que ma mère était infirmière, elle était super forte avec ses mains, elle savait faire plus de chose que mon père. On peignait souvent ensemble avec ma… enfin Heaven, c’était génial.
Ne pas pleurer, ne pas pleurer.
Mes mains se refermèrent doucement pour former des poings.

« C’est génial alors ! » Me dit t-il dans un sourire que je lui rendis.

J’avais terriblement mal au ventre depuis ce matin, je ne sais pas ce que j’ai. C’est atroce, je ne peux plus rien avaler, même à midi je n’ai pas mangé.
Je portai ma fourchette à ma bouche, essayant d’avaler sans me faire de mal.

« Je… Excusez-moi. »

Je me levai et accouru au toilette que j’avais repérer en haut tout à l’heure.
J’y rentrai et vomit du liquide, ma bile. (Et non ma biTe, vous savez la bile le liquide qui à digérer !)