Chapter twenty three

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« J’ai un énorme problème. J’ai violée trois filles, et tuez ma grand-mère étrangler ma daronne et fouetter mon père, et … »
« Je crois que je suis gay. »
____

Je me réveillai peu de temps après que Lottie ait bougé.

« Oh merde. Je ne savais pas que tu t’étais endormie en même temps on a parlé y a 1 minute. Je ne me serais pas douté que tu t’étais endormie… ET MAIS ATTEND ! TU T’ES ENDORMIE EN 10 SECONDES ? Me demanda t-elle en criant.
- Euh, oui. Dis-je en baillant.
- Putain, t’es pire que Zayn. Dit-elle en secouant la tête.
- Pourquoi ? Demandai-je intriguée.
- Il s’endort vite et sur n’importe qui. Si t’es à côté et qu’il a envie de dormir fait gaffe à ton épaule parce qu’il va s’endormir sur toi.
- Mais non, il ne m’aime pas ça risque pas d’arrivé. Dis-je en m’étirant.
- La dernière fois qu’on est partit au cinéma tous ensembles, il s’était endormi sur l’épaule d’une inconnue. M’avoua Lottie.
- Elle devait être belle.
- Elle ressemblait à Fiona dans Shrek.
- Mais c’est une princesse ! 
- Ah non, mais je parle de Fiona quand elle est en mode monstre.
- Ah… »

On se regardait et partit en fou rire.

« C’est pas que je m’endors n’importe où mais tu n’as pas un lit pour moi ? Enfin j’ai vraiment sommeil… Demandai-je.
- Si, ça te dérange qu’on dort dans le même lit ? Sinon ma mère achète un matelas demain. Sourit-elle.
- Non ça ne me dérange pas, je ne veux pas faire payer ta mère pour moi ! »

Son bras se cala sous mes aisselles et elle me tira jusqu’à sa chambre.

« J’veux pas dire, mais on voit tes fesses. » Dit une voix.

Je me retournai et vit Louis, je baissai les yeux sur mon pantalon il était baisser jusqu’au milieu de mon boxer noir, à cause de Lottie qui m’avait tiré mon pantalon s’est baissé.
OMG LA HONTE !
Je rougis et le remit en place, je partis m’asseoir sur le lit à Lottie pour dormir.

** LE LENDEMAIN **

Je me réveillai difficilement, Lottie dormait paisiblement la bouche ouverte avec la langue qui pendait, hm.
Je sortis du lit en faisant attention à elle, je me postai devant la fenêtre il faisait nuit les étoiles brillaient, j’ai une folle envie de faire un tour.
Le réveil affichait 4 heures 43 minutes, je m’habillai plus chaudement et ne savant quoi faire je sortis de la chambre.
Je descendais les escaliers sur la pointe des pieds, une crampe s’empara de mon pied, bloqué, mon corps se pencha en avant et je ne pus me retenir à la barre qui était de plus en plus loin, je dévalai le reste des escaliers sur les fesses.
Une silhouette sortit de la cuisine et se posta devant moi, je relevai la tête et vit Louis, un verre de lait à la main, et une moustache blanche au dessus de la lèvre inférieur à cause du lait, ahah c’est comique.

« Tu fous quoi ? Demanda t-il.
- J’essayais de descendre les escaliers. Dis-je.
- Ouais, et pourquoi faire ? Dit-il sèchement.
- J’ai envie de prendre l’air, t’es content ? »

Il est froid avec moi, méchant un peu. Mais avec sa moustache de lait c’est juste … Pas crédible, et adorable aussi.

« Dans une ville que tu ne connais pas ? Seule ? Non mais t’es conne ou … ?
- Comme tu l’as dit, je le suis. »

Je me relevai du plancher froid, glissai mes pieds dans mes bottes, et mes bras dans mes manches de manteaux. Je tournai la tête et le vit me regarder.

« Si t’as des ennuies, tu te démerdes. » Cracha t-il.

Je roulai des yeux et sortit dehors, le sol était parsemé de neige, il avait neigé cette nuit, c’est juste magnifique.
Je croisai mes bras en tremblant, j’aurais du plus m’habiller, parce que je caille là.
J’adorais la sensation de mes pas sur la neige, les craquements de la neige sous mon poids, j’ai toujours adoré marcher dessus, ça me réconforte en quelque sorte. L’hiver est ma saison préférée.

« Hey, t’srais pas perdue? »

Sortant de mes pensées je me retournai et vit un beau jeune homme, un peu métisse, avec bonnet sur la tête et super bien fringué.

« Non, je marche. Dis-je.
- Tu réfléchis plutôt ?
- De quoi je me mêle…
- Désolé, c’est juste que je sais très bien voir les sentiments des gens à travers leur visage. » Dit-il en souriant.

OMG SON SOURIRE.
Creusé ma tombe plz.

« Ah, souriais-je, t’habites ici ?
- Hm, oui à quelques pas de là, je te conseille de rentrer chez toi si tu ne veux pas avoir d’ennuies. Dit-il en m’adressant un faible sourire.
- J’ai vraiment besoin de marcher, j’ai besoin de réfléchir et je n’y arriverai pas si je rentre… Avouai-je.
- SI tu veux parler…
- Pourquoi je te parlerais ? Pourquoi à toi ? Surtout que je ne te connais pas. Demandai-je en m’asseyant sur un banc.
- Parce que justement tu ne me connais pas, on ne se connait pas. Dit-il en me rejoignant.
- Oh, et puis merde. Alors en faite dans mon lycée tout le monde m’embête, m’insulte parce que … en faite je ne sais même pas la raison. Et ma meilleure amie, souris-je, son frère aussi me traite encore plus que les autres on va dire, et ces vacances je les passe avec elle…
- Donc avec lui, me coupa t-il.
- Ouais… Et en ce moment il devient un peu gentil, voir attentionné, mais il redevient méchant. J’ai toujours pensé qu’il serait peut-être bipolaire?
- On est tous un peu bipolaire en nous même tu sais. Souriait-il.
- C’est exactement ce qu’il m’a dit… Soufflai-je.
- Si tu veux mon avis… -pause de 5sec- Euh, tu le veux hein? Me demanda t-il.
- Oui. Dis-je en rigolant.
- Essaye de voir comment ça se passe après, s’il est toujours aussi lunatique envoie le chez le psychiatre. »

Je rigolais à sa remarque, m’attendant à quelques choses de sérieux et de dur à encaisser.

« Non, sérieusement, essaye de le cerner si c’est possible ou alors parle avec lui ou alors oublie-le.
- Oublier quelqu’un que je vais voir tous les jours pendant deux semaines et le reste de l’année ? Essayer de le cerner ? Même toi tu n’y arriverais pas, rigolais-je, lui parler ? Ouais, je lui parlerais. » 

Il me rendit mon sourire, ses dents alignées et parfaitement blanche donnaient du rêve.

« Vas-y, parle moi de toi. Demandai-je en croisant mes mains sur mon genou.
- J’ai un énorme problème. J’ai violée trois filles, et tuez ma grand-mère étrangler ma daronne et fouetter mon père, et … »

Il éclata de rire, pendant que moi j’étais choquée, mes yeux s’agrandissaient.

« O…oh…p…pu…tain. Je… c’est… une... bla… blague ! » Dit-il en rigolant.

Je soufflai de peur.

« Putain, c’est pas drôle tu veux me voir faire une crise cardiaque ou quoi ? » Dis-je en restant impassible.

Il suffit que je pose mes yeux sur lui pour que je rigole, comme Lottie ahah.

« Non sérieux, parle-moi de toi. Demandai-je.
- Je crois que je suis gay. » 

Il avait honte, ça se voyait, il baissa les yeux vers ses pieds.

« Je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout doué pour remonter le moral, mais surtout je ne veux pas que tu ais honte. Dis-je doucement
- C’est facile à dire…
- Non, mais, je suis sérieuse. N’ai pas honte, y a rien d’honteux que d’aimer quelqu’un. Dis-je.
- S’il est du même sexe que moi, si.
- Non, je… Ne dis pas ça, l’amour se vit à deux avec une fille ou un garçon n’importe, ne te met pas ça dans la tête sinon tu ne serais jamais heureux. Dis-je en lui relevant le menton.
- Mais je ne suis pas sûr que je le suis, j’en sais rien, je... suis plus trop attiré par des filles en ce moment, ni par des garçons d’ailleurs mais à la base je suis un bourreau des cœurs, mais là rien, j’sors plus avec des filles, je les fais plus tourné en bourrique, je suis calme, qu’est-ce qu’il m’arr… »

Il fut couper par un de mes baisés, je ne veux pas qu’il soit malheureux pour ça, vaut mieux qu’il en est sûr, puis bon ça ferait mon deuxième baiser gâcher pour rien, mais ça m’est égale, cette fois ci c’est parce que je le veux. J’accentuai le baiser, ce n’est que de cette façon qu’il le saurait de toute manière, puis bordel qu’il embrasse bien.
Je me m’éloignai de lui.

« Oh putain, comment t’embrasse bien. » Dit-il en se mordant la lèvre.

Lis-tu dans mes pensées?

« Pourtant c’est mon premier baisé, enfin… Le premier était avec quelqu’un mais ce n’était que pour un parie. Dis-je en baissant la tête, honteuse.
- Putain.
- Quoi ? Demandai-je en relevant la tête. 
- C’est un connard. »

J’hochai la tête, d’accord sur ce point avec lui. Le ciel devenait de plus en plus clair, faudrait que je pense à rentrer.

« Bon, je vais rentrer… » Lâcha t-il en se levant

SI TU LIS DANS MES PENSEES TOUCHE TA JOUE DROITE.


« Et, au faite. C’est quoi ton prénom ? Demanda t-il.
- Marie Thérèse. Dis-je en souriant.
- D’accord, moi c’est Robert alors. » Me dit-il en souriant.

Il toucha sa joue droite, j’écarquillai les yeux.
Robert m’entends tuuuuu ?
Rien, de rieeeen.
Je me levai mais il me retenait le bras.

« Je ne suis pas gay, j’ai aimé ce baisé.
- Alors, tu as juste mûris tu n’aimes peut-être plus être un bourreau des cœurs, tu veux peut-être juste être toi-même, avec une fille qui te comprends et enfin voilà c’est ce que je pense.
- Je pense aussi. Me dit t-il en souriant.
- Au revoir Robert. »

Il m’adressa un grand sourire, je partis en direction de la maison.

She's not afraidOù les histoires vivent. Découvrez maintenant