Irréversible [carl grimes]

Chapitre 4

Une semaine, une semaine à sentir le moindre centimètre carré de mon corps se remettre des coups de cet enfoiré.
Sept jours que je restais enfermé entre quatre murs, à ruminait.
Cent soixante huit d'heure, face à moi-même et à mes éternelles questions existentielles.
Dix mille quatre-vingt minute que je réfléchis à la manière de quitter cet endroit, sans que mon frère ne veuille me faire la peau.

J'avais beau me creusé les méninges encore et encore, la seule façons pour moi de me sortir de cet enfer, c'était la mort. En y repensant bien, je n'avais rien qui vaille la peine de continuer mais une infime partie de moi-même ne cesser d'espérer un jour meilleur. J'avais encore un peu d'espoir et je m'accrochais à ce minuscule sentiment pour ne pas sombré.  

En fait, je ne savais pas vraiment ce que je voulais, mon humeur changeait au rythme des jours. Parfois maussade, parfois blasée ou terrifier mais la joie et le bonheur n'étais pas souvent au rendez-vous. La mort me narguait et la vie m'échapper un peu plus chaque jour. J'aurais voulu avoir une raison de me battre, quelque chose qui me maintienne, qui me booste mais non, à la place j'avais un frère psychotique.

Prise dans un tourbillons de question qui n'exister que dans ma tête, quelqu'un toquait à ma porte.

-oui.

Scott entrais dans ma chambre, armé jusqu'au dent.

-wouh, tu part en mission commando ou quoi?
-presque me dit Scott, aller bouge un peu des fesses, tu en as pas marre de te la couler douce.
-tu est sérieux là, on part en mission si j'ai bien compris dis-je heureuse.
-affirmatif.

Je me levais prudemment de mon lit, attendant la moindre douleur mais rien juste de légère courbature. Je passais par la case salle de bain, pour un brin de toilette quand j'aperçus mon reflet dans le miroir. À cause de ma peau diaphragme, les bleus laisser par les coups de mon demi-frère, se voyait sans difficulté. Je ne pouvais malheureusement pas les cacher, ils partiraient tôt ou tard. Mes cheveux châtains ressemblaient à un nid d'oiseaux, tellement c'était le fouillis là dedans. Je me recoiffer vite fait bien fait, c'est on jamais, peut-être irions nous vers là-bas, peut-être le reverrais-je. Je commençais déjà à oublier les traits de son visage, son image était pourtant bien encrée dans ma tête mais elle se flouter. Je désirais ardemment le revoir. Je rêvais de bien plus mais ce n'était que des rêves, des illusions. Un dernier regard dans le miroir pour croiser mes yeux couleurs noisettes que j'avais hérité de ma mère. Un sourire aux lèvres et je partais.

- alors comme ça mon enfoiré de frangin nous envois en mission, ou allons nous et que sommes nous censés faire?
-je n'en sais pas plus, il ma simplement envoyer te chercher, il nous attend dehors.

Et bien moi qui voulait l'éviter, c'était raté.

Il était là, entouré de quelques hommes à déblatérer sur je ne sais quel sujet. À notre approche, il s'était retourné et m'avais observé quelques secondes avant de prendre la parole.

-tient une revenante dit-il d'un air moqueur.

Je le fusillais du regard, si j'avais pus j'aurais bien volontiers enfoncer mon épée droit dans son coeur. Mais malgré tout il rester le dernier membre de ma famille encore vivant et dans un sens il avait eu raison en disant que sans lui je serais morte. Je ne pouvais pas le tuer, pour cette raison et pour bien d'autres.

Les hommes derrière lui, ricanaient et je suis presque sûre d'avoir entendu l'un d'eux se marrer de mon état. Je baissais les yeux et encaisser.