Irréversible [carl grimes]

Chapitre 5

Point de vue de Carl.

Mon arme pointé droit devant moi, j'étais sous le choc. J'avais tant espéré la revoir, sans jamais vraiment y croire et pourtant elle était la devant moi, épée en main. Ce jour-là, dans la forêt longeant Alexandria, quand je mettais retrouvé devant elle, j'avais crus en un mirage. Une personne tout droit sortie de mes rêves les plus fou. Je ne sais pour quelle raison mais tout en elle m'attirait et m'obsédait. Je ne comprenais pas tous ses sentiments qu'elle seule éveillait en moi. J'avais beau avoir dix-sept ans, je n'avais jamais penser à une fille d'une telle manière. Ayant déjà vu des couples autour de moi, je savais ce que c'était mais j'étais loin d'imaginer qu'un jour à mon tour je ressentirais ce besoin vital voir viscéral d'être auprès de quelqu'un. Car c'est tout ce qu'elle m'inspirais.

Je m'étais rendus compte que je la tenais toujours en joue, j'abaissais mon arme tout en la rassurant.

-je ne te ferais aucun mal.

Elle avait imitait mon geste, rangeant son épée dans son fourreau. On se regardait, ne sachant ni quoi dire, ni quoi faire. J'essayais de paraître décontracté mais sa proximité me rendais aussi euphorique que nerveux. Elle semblait aussi mal à l'aise que moi et c'était bien la dernière chose que je voulais. Je voulais qu'on... qu'est-ce que je voulais au juste, je n'en savais rien. Mon corps était attiré irrémédiablement par elle mais était-ce juste physique où il y avait quelque chose derrière. Je me laissais aller à penser que peut-être cette attirance était simplement le début de quelque chose.

Tellement aspiré par les sentiments qu'elle pouvait me faire ressentir que je n'avais pas prêter attention au monde extérieur.

-tu est seule lui demandais-je.
-non et toi?
-non.

Très bien ou plutôt pas bien du tout, qu'allions nous faire, si mon père et Daryl nous voyaient, ils nous poseraient des questions. Franchement, je n'y était pas du tout préparé et surtout quoi leur dire alors que moi-même je ne savais rien d'elle. Juste qu'elle m'attirait. Je lui fis un petit sourire timide comme pour nous rassurer mutuellement.

-EVIE!!!

Quelqu'un, un homme plus précisément, criais de l'extérieur. Il fallait que je réagisse mais comment. J'aurais pus m'éclipser comme elle avait fait lors de notre rencontre mais là, de suite, c'était bien la dernière chose que je désirais. Je jetais un coup d'œil dans la rue et aperçus une ombre, il faillait faire vite.

Je lui avais alors pris la main, priant pour qu'elle ne me repousse pas, et l'avait entraîner derrière dans l'arrière boutique. J'y avais vu une porte de sortie. Au cas où, c'était notre seule option. La gardant fermement tous près de moi, je lui avait intimé de ce taire. Je me faisait l'impression d'un psychopathe mais elle ne s'y opposa à aucun moment.

À présent, j'étais si proche d'elle que je pouvais apercevoir plus précisément son joli visage. Visage, qui était marqué par des coups. Tout mon être bouillonnait de rage, qui avait pu lui faire ça. Si je retrouvais se salopard, je lui donnerais l'envie de ne plus recommencer grâce à mes poings. Si elle était rester avec moi ce jour-là, il ne lui serait rien arriver. Je me surpris à avoir un instinct protecteur envers elle. Cette fille me mettais la tête à l'envers.

-que t'est il arrivait au visage murmurais-je.
-c'est une longue histoire.
-j'ai tout mon temps.

Elle ne voulait rien me dire et je le comprenais parfaitement, j'étais un inconnu. Je me rapprochais encore un peu plus, attiré comme un aimant. Elle sentait bon, une fragrance de noisette peut-être, j'étais envoûter. La sentir si près de moi, presque enlacé, réveilla mon bas-ventre. Saletés de désir, je ne l'avait jamais vraiment expérimenté mais en tant que jeune homme je connaissais ces choses là. Ma respiration s'accordait tout naturellement à la sienne, nos yeux encraient l'un dans l'autre, je comprenais que la même bataille se livrait dans son corps. J'aurais voulu me rapprocher encore un peu plus, la sentir réellement contre moi mais j'avais peur qu'elle sente le désir que j'éprouvais pour elle.

-je ne sais pas qui tu est, ni d'où tu vient mais la seule chose dont je sois sûr, c'est que tu hante mes pensées jour et nuit lui dis-je le plus bas possible.

Elle me regardait simplement, comme si elle comprenais mes paroles, comme si elle pensait exactement la même chose. Cela me rendrait tellement heureux. Je la vis levais sa mains, en suspectant une seconde, une gifle arriver. Peut être m'étais-je tromper. Mais non, à la place, elle la posa délicatement sur ma joue. La sensation de sa paume sur mon visage, était tout bonnement exquise. Je m'imaginais facilement les sensations qu'elle pourrait me faire ressentir ailleurs.

-Carl, je.....

La porte de la pharmacie s'ouvrit doucement, nous n'étions plus seul.

-Evie, tu est là, j'ai vu deux types pas loin, il faut partir. Evie, t'est où?

Elle me regardait, cherchant une réponse, une solution pour nous sortir de ce merdier. Aucun de nous n'avait envie de laisser l'autre. Ses yeux pivotaient de droite à gauche, à la recherche d'une sortie.

Sortie de secours qui était derrière moi mais était-ce une bonne idée.

-viens me dit Evie en l'ayant localiser.

Une fois la porte refermait derrière nous et bloquer, on se regardait en riant doucement.

-et que veut faire la demoiselle maintenant?
-allons nous balader dit-elle en me montrant la forêt un peu plus loin, prenons nous une petite heure de liberté.

Et voilà, je pense que le prochain chapitre sera encore du point de vue de Carl.

Merci de m'avoir lu.

À+