P.D.V Astrid
Nous marchions depuis seulement quelques minutes quand le signal de détresse de Bouledogre, ou peut-être d'Ombretueur, le dragon de Dagur, impossible de faire la différence étant donné que les deux dragons étaient de la même espèce, soit des Gronks. Mais peu importe, ce n'était pas là l'essentiel. Je le fis remarquer à Harold et aussitôt, il sauta sur son Fury Nocturne et s'envola à toute vitesse vers la provenance de cet appel au secours. Je l'y suivi. Quand nous arrivâmes sur le lieudit, nous vîmes avec un Varek paniqué, tremblotant entre les pattes de Bouledogre.
- Bah alors il est où votre Aile de la Mort ? lança Kranedur en arrivant avec Ingrid et sa sœur.
- Chuuuuuuuuuut ! dirent tous les autres dragonniers tous en cœur.
- Il...Il est...là ! bredouilla Varek, tétanisé, en pointant un rocher de grande taille de son doigt.
En effet bien qu'on ne voyait pas les contours précis du dragon étant donné qu'il avait adopté la même couleur que la pierre, on devinait aisément qu'un dragon se cachait là. L'agitation de nos dragons en était une des preuves. Harold descendit lentement de Krokmou, et avança tout doucement vers l'Aile de la Mort.
- Harold ! l'appelais-je d'une voix inquiète.
- Oui ?
- Fait attention ! C'est un Aile de la Mort quand même !
- T'inquiète pas Mil... Astrid, tout ira bien !
Ouf, il c'était repris à temps ! Il avait bien failli m'appeler Milady devant toute la bande !
Il continua à s'approcher du dragon sauvage, je m'étonnai que celui-ci n'ai pas déjà attaqué ou fui. Krokmou grognai à côté de moi, prêt à intervenir en cas de danger. Harold tendit la main. L'Aile de la Mort s'écarta et partit.
- On y était presque ! chuchota Harold. Aller tout le monde ! On le suit !
- Mais Harold, on le suit comment ? demanda Varek d'une toute petite voix. Il est invisible !
- Comme vous l'avez trouvé tout à l'heure ! s'exclama Ingrid, coupant Harold qui s'apprêtait à répondre.
- Maintenant que nous l'avons à peu près localisé, nouveau plan.
Il s'approcha des sacoches de Krokmou et en retira, après avoir apaisé son dragon toujours sur la défensive, des fioles. Remplies de quoi, je ne sais pas. Il en donna une à chacun.
- Dans ces fioles, il y a de la peinture ! Si vous trouvez l'Aile de la Mort, essayez de lui en mettre dessus, qu'on puisse le voir ! Maintenant, tous vers le nord ! Le dragon est par là !
Tous ensembles, nous allâmes dans la direction indiquée. En chemin, je m'étonnais du silence des deux jumeaux et de Rustik. Je m'approchais de Parenvrilles.
- Dîtes les gars ! Comment vous avez fait pour qu'ils la ferme les trois ?
- Oh rien ! Juste une ou deux petites menaces, et ils ne disent plus rien !
- Quel genre de menaces ? m'enquis-je.
- Quoi fallait pas ? s'indigna Ingrid.
- Non j'ai juste besoin du tuyau, histoire de les faire taire à l'avenir !
Nous éclatâmes de rire silencieusement. Soudain, un bruit violent sur ma gauche fit sursauter Tempête et Sonnovent qui lancèrent deux dizaines d'épines dans cette direction. Nous entendîmes un couinement de douleur.
P.D.V Harold
- Non ! m'écriais-je.
Je m'approchais de la source du bruit. C'était l'Aile de la Mort. Il avait perdu son invisibilité, à cause de la douleur. En effet, la plupart des épines tranchantes lancée par Tempête et Sonnauvent avaient transpercées l'aile du dragon pour se planter ensuite contre un arbre, immobilisant le dragon paniqué.
Je m'approchais à pas lents, pour ne pas l'effrayer davantage. C'était un jeune. Il venait probablement de se séparer de ses parents, pour mener sa vie seul. Il cracha un jet d'acide vert que j'évitais en roulant sur le côté. L'acide rongea une touffe d'herbe juste à l'endroit où je me tenais quelques instants plus tôt.
Je jetai un coup d'œil au reste des dragonniers, qui semblaient inquiets, surtout Astrid. Puis marchai résolument vers le dragon qui cracha tous ses tirs d'acide, que j'évitais maladroitement. Puis il fut à cours de munition et paniqua. Il se débattit, au risque de déchirer son aile qui saignait abondamment. Je tendis la main et touchait sa tête qu'il tentait pourtant d'éloigner de moi. Il s'immobilisa.
A travers le contact avec le cuir de sa peau, je sentais sa peur, sa souffrance et sa haine contre nous, qui l'avions immobilisé contre son gré. Je le caressais.
- Tout va bien, Acidoux ! murmurais-je (et oui je lui avait déjà trouvé un nom !).
Il poussa un petit rugissement craintif. Je fis signe aux autres dragonniers qui s'approchèrent avec précaution. Ils retirèrent les épines qui immobilisaient l'aile du dragon sauvage qui roulait des yeux terrifiés. Il recommença à s'agiter. Je n'eus pas d'autre choix que de l'endormir en appuyant dans son cou.
Désolée pour les quelques fautes d'orthographe, j'espère que ce chapitre vous à plus, à dans quelques jours pour la suite !
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Aventures ailées
FanficTout se passe pour le mieux à la Rive. Mais un matin, Harold entreprends d'attraper un Aile de la Mort et de le dresser, afin de pouvoir mieux se défendre contre les attaques ennemies. Oui, vous avez bien comprit. Harold veut dresser un de ces drago...