Aventures ailées

Chapitre 11 : L'amour après la tempête

P.D.V Astrid

Rustik. Je te hais. Comment as-tu osé menacer et insulter Harold. MON Harold. Le MIEN. Je te hais. Comment ose-tu critiquer notre couple, toi qui ne sais même pas ce qu'est l'amour.

Harold nous avait conduit juqu'à notre jardin secret, dans l'espoir que je me détende. Il m'avait fait ramper dans la grotte, et m'avais assis contre le mur. Je n'avais pas résisté. Je l'avais laissé faire, j'étais trop occupée à essayer de contenir ma colère contre Rustik. Rustik. Je te pardonnerais sans doute, mais pas maintenant. A bien y réfléchir, ma colère était plus qu'exagérée. Mais il avait dépassé les limites de ce que je pouvais supporter.

Pendant que je ruminai mes sombres pensées, Harold passait ses mains autour de ma taille et m'embrassait dans le cou, en remontant peu à peu jusqu'à mes lèvre. Il espérait ainsi que j'entre dans son jeu, et que j'oublie un peu Rustik. Et curieusement, cela marcha. Je me concentrais sur la sentation que provoquai ses douces lèvres contre ma peau. Instinctivement, je plaçai mes mains derrière sa nuque, et le ramenai contre moi. Ses lèvres cheminèrent sur ma peau pendant de trop courtes secondes. Mais il les ramena sur les miennes, et m'embrassait, sans plus se poser de question. Je répondait à son baiser.

- Dis-moi Astrid ? Qu'est-ce que tu lui as dis à Rustik, quand tu lui murmuré quelque chose à l'oreille ?

- Que c'étais la dernière fois qu'il te frappait, et que la prochaine fois, je le tuerais.

- Ok, ben merci de pas l'avoir dit devant tout le monde alors ! Parce que ça me fait légèrement passer pour une victime.

- Tais-toi... lui soufflais- je en l'embrassant.

Il se laissa aller contre moi, et enfouit sa tête dans ma poitrine. Mon cœur ratta un battement. Il n'avait jamais fait ça. Peu à peu, il m'attira contre son torse, et je me retrouvai coincée sous lui, allongée sur le sol. Il se redressa en s'appuyant sur ses mains placées de chaque côté de ma tête. Il m'avait menti. Je voyais dans ses yeux qu'il était prêt depuis longtemps. Mais il ne m'avait rien dit. Pour ne pas me brusquer sans doute.

Mon désir augmentai de seconde en seconde. Se pouvait-il qu'une seule nuit ai suffi à changer ce que j'attendais de lui ? Apparemment oui, car tandis qu'il commençai à m'embrasser sur la bouche, je me mettai à le désirer tout entier. A cet instant, je voulais qu'il soit mien. Et être sienne. Bientôt, nous entrouvrîmes nos lèvres pour laisser libre cours à nos langues. Elles se carressèrent pendant de longues minutes. Puis nous nous séparâmes, pour nous regarder les yeux dans les yeux. Les siens brillaient de désir.

Je t'aime Harold.

Petit coucou à Bururin, dont c'est l'anniversaire aujourd'hui ! Bon anniversaire chère meilleure amie !