Chapitre 12- Je le sais

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Ça faisait deux heures que j'étais dans cette chambre, qui me faisait froid dans le dos. La pièce était jaune comme la couleur des murs extérieurs du bâtiments. Il y avait une petite table de chevet avec un vase où à l'intérieur se trouvait des fleurs fanées. On pouvait apercevoir le nuage grisâtes par la fenêtre, et près de mon lit inconfortable, il avait une chaise orange où Vincent était assis.

Il me regardait avec un visage sans expression, il me tenait la main, la sienne était moite et glissante, la mienne l'était aussi probablement. Il était vraiment beau, il avait le teint bronzé bizarrement alors qu'ici il n'y avait très peu de soleil, et sous son nez parfait se trouvait des lèvres d'un rouge saignantes.

- Mes parents arrivent à quels heures, lui demandai-je.

- Ils ne vont pas tardès.

Mais je venais de pensées à un truc, pourquoi j'ai dit mes parents et lui de même. Je n'ai plus que ma mère, elle seule.

- Qui va venir, continuais-je.

- Ta mère, ton pète et...

- C'est impossible mon père est...

J'arrêta de parler quand quatre personnes sont rentrées à l'intérieur, il y avait l'infirmière qui se tenait près de la porte. Un homme grand, blond au yeux bleu venait vers moi, il avait les larmes au yeux et me souriait, mon oncle. Il y avait aussi ma mère et ma tante, celle qui m'avait frappée, la revoir m'as fait un choque, est-ce que ma mère était au courant de ce qu'elle m'avait fait? Évidemment que nan, sinon elle ne serait jamais ici. Mon oncle lui, je l'adorais, nous étions très proche (c'est également le frère de ma mère)

- Vincent viens avec moi et retourne à l'aile A, tu n'as plus rien à faire ici, dis l'infirmière.

Il se leva, me souri et sortit ainsi que la femme en blouse blanche. Mon oncle s'assit où était tantôt Vincent et me prit le bras.

- Tu m'as tellement manqué, pleura-t-il.

- Tu m'as manqué aussi.

Il se leva et me regarda.

- Ça fait un an que je ne t'es pas vu et il faut que ça soit ici, rigolais-je.

- Oui... Heu... C'est bien ici quand même.

- Tu n'es pas obligé de mentir tu sais.

Ma mère et ma tante était à côté de la porte, je lui lança un regard noir et elle tourna du regard, ma mère s'avança vers moi. Je pouvais lire dans son regard, elle avait peur, elle regrettait, et elle était mal à l'aise.

Je m'assis, la prit par le bras et la serra dans les miens.

- Je t'aime Maman et je ne t'en veut pas.

- Ho mon ange!

- Tu as l'air en pleine forme, lui lançai-je.

- Toi aussi mon coeur.

- Ça c'est sûr, riai-je.

- Tu ne veux pas embrasser ta tante, me demanda-t-elle.

- Nan...

- Heu Marie et Jake vous pouvez nous laissez? Demanda-t-elle.

Ils ne répondirent pas mais sortirent tout de même.

- Tu t'adaptes bien?

- Ça va, répondis-je.

- Tu t'es faits des amis?

Est-ce que je me suis faits des amis,on ne pouvait pas les appelé comme ça, mais je ne veux pas l'inquiétait.

- Oui tout le monde est en faite très gentille.

Je devais aussi lui parlé de Marc? Qu'il a faillit me violé? Si je lui disait, elle me ferait sortir d'ici. Mais, est-ce que je le voulais?

- Quand tu es venue ici Jake est venue habité avec moi, il avait peur que je tombe dans une dépression...

- Si tu en fait une je veux bien partager ma chambre avec toi Maman, plaisantai-je.

Elle rigola puis reprit son sérieux.

- Je n'avais pas le choix Athéna, j'avais peur pour toi, que tu fasses plus de mal, je ne veux pas te perdre aussi, tu es tout ce j'ai de plus cher, tu es la seule personne qui me reste réellement. Et je sais que tu pense que je fais ça par pur égoïsme de te perdre mais...

Elle explosa en sanglot, je la prit dans mes bras et lui dit:

- Tu fais ça pour mon bien, et je le sais, nan tu n'est pas égoïste, tu veux mon BIEN, tu le fais pour moi, tu as raison, tu es ma mère et tu veux mon meilleur, je le sais Maman, je le sais.

Autonomy & foreign (french)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant