Histoire d'Un Personnage Secondaire

Chapitre 12 : Incruste

Ce fameux soir, nous n'avons pas parler plus Jimin et moi. Il s'est endormit pendant que j'étais plongée dans mes réflexions et je l'ai suivit peu de temps après. Le lendemain, quand je me suis réveillée, il n'était déjà plus là. J'ai essayé de l'appeler mais il n'a pas répondu et m'a juste envoyé un message pour me dire qu'il était rentré chez lui. Suite à ça, Jimin a commencé à être distant avec moi. En cours, il ne me parlait pas sauf pour me donner ses devoirs. Il ne me harcelait plus de messages non plus et traînait de moins en moins avec les garçons. Hoseok m'a dit que c'était parce qu'il était puni. Un chauffeur le récupère tout les soirs donc il ne peut presque plus sortir désormais. Taehyung a même ajouté que ses parents gardaient son téléphone quand il était chez lui pour qu'il ne soit pas tenté de s'enfuir. Le pire, c'est que sa fonctionne. Mais j'avoue que ça me fait tout de même de la peine de le voir comme ça...

Un mois est passé comme ça, sans que je ne m'en rende compte. La routine s'est installé et finalement ma vie à Séoul est plus calme que ce à quoi je m'attendais. Je m'entends bien avec pratiquement tout les gens de ma classe et personne n'embête ChaeYeong ici, bien au contraire. En plus, on passe pratiquement tout nos week-ends avec les garçons et je me rapproche petit à petit d'Hoseok. Notre relation ressemble plus à de l'amitié qu'autre chose mais je m'en contente pour le moment. Quand à Jimin disons qu'on se tolère. Même quand ses parents le laissent nous rejoindre le week-end on arrive à ne pas se chamailler. Mais bizarrement ça me manque un peu. C'est vrai, je préférais quand il m'emmerdait. Maintenant il m'ignore juste et je trouve ça un peu vexant. Enfin, je ne devrais pas me plaindre. Ma période d'esclavage est presque terminée en plus. Tant mieux, je commence à en avoir marre de faire double doses de devoir chaque soir.

Alors que je fais mes devoirs pour ne pas avoir cette corvée à faire ce week-end, mon portable se met à sonner. Je l'attrape et répond sans même regarder le nom de mon interlocuteur trop occupée à faire mon paragraphe argumenté d'histoire. De toute façon c'est sûrement ChaeYeong qui veut que je la rejoigne en ville après son cours de piano. Oui elle prend aussi des cours de piano en plus de ces cours de guitare et de violon. Je vous avais dit qu'elle aimait la musique et qu'elle était très travailleuse.

*Jennie : Oui ChaeYeong. Je finis mon paragraphe et je te rejoints au KFC comme d'habitude.

*... : Tu vas au KFC ? Ba ramènes moi un bucket quand tu auras finit avec ChaeYeong.

Je reculais le téléphone pour vérifier le nom de mon interlocuteur. Il y était affiché « Gros emmerdeur ». Jimin m'appelle alors que ça fait pratiquement un mois qu'il ne m'adresse plus la parole ? Il a dû se rendre qu'il lui restait peu de temps pour me faire chier vu que je ne serais bientôt plus son esclave. Il veut sans doute profiter du temps qu'il lui reste à me torturer...

*Jimin : Hey ! Tu es toujours là ?!

Je soufflais et ramena le téléphone à mon oreille.

*Jennie : Oui... A quelle heure je dois te ramener ta commande et où ?

*Jimin : Ah... Je pensais que tu aurais gueuler un peu. Enfin tant mieux. Du coup rejoints moi à la bibliothèque vers vingt heure. Tu m'aideras pour le paragraphe argumenté d'histoire comme ça.

Il raccrocha sans attendre de réponse de ma part, comme d'habitude. Aish ! Qu'est-ce que je vais dire à ChaeYeong du coup ? J'ai réussit à échapper à toutes explications jusqu'ici mais si je m'échappe encore sa m'étonnerait que j'y coupe cette fois. Oh et puis mince. Je vais juste lui envoyer un message pour lui dire que je suis occupée ce soir et qu'elle ne doit pas m'attendre.

Une fois cela fait, je décollais de mon appartement après avoir dit à mes parents que j'allais à la bibliothèque pour travailler. Je me dirigeais ensuite vers le KFC avant de rejoindre Jimin. Il était adossé au mur à l'extérieur de la bibliothèque. Il était habillé en jean troué, pull noir et veste en jean. Ses cheveux lui tombaient devant les yeux alors il n'arrêtait pas de passer sa main dedans pour les remettre en arrière.