FILLE INAPPRIVOISÉE

~Chapitre 2~

Verlaine était hypnotisée par la beauté de la lune. Mais ce fut qu'un court instant. La porte s'ouvrit violemment. Sa mère apparue, sidérée de son emplacement si élevé. Elle devint furieuse et jura en s'approchant d'elle avec un bâton. La fille prit peur et tomba sur le sol caillouteux du côté extérieur. Par chance, elle n'avait rien de cassé!

- Viens ici bonne à rien!! -hurla Vibora-.

Verlaine se releva d'un bond et partit en courant à une vitesse incroyable pour échapper à sa mère qui était déjà derrière elle. Elle n'avait jamais courue de sa vie -car elle n'était jamais sortie de la maison- mais cela lui faisait enfin se sentir libre! Ou presque...

- Rentre à la maison tout de suite!! -cria la mère, folle de rage-.

La jeune fille en avait assez que Vibora la traite comme un stupide chien. Après 5min de course, Verlaine réussie à la semer. Maintenant, elle était livrée à elle-même, sans aucune arme pour se défendre. Dans un immense village au beau milieu de la nuit. Elle décida de chercher un endroit où dormir.

L'aube se leva. Verlaine réalisa qu'elle avait dormi à même le sol. Et elle s'aperçut qu'une vingtaine de personnes la fixaient. Des villageois. Elle se releva en ignorant les regards braqués vers elle et partit. Quelques minutes plus tard, elle se retrouva submergée par une foule de personne marchant dans la rue.
Il y avait un marché pas loin. Elle avait faim et très soif. Elle choisit de voler un peu de nourriture afin de pouvoir manger. Elle vola un morceau de pain et un pot de confiture discrètement. Malheureusement, le marchand la repéra.

- Au voleur!! On m'a volé! -hurla-t-il-.

Des gardes du roi qui passaient à proximité entendirent les cris et se mirent à poursuivre la voleuse.

- Mais c'est pas vrai! Pour un malheureux bout de pain! -grommela-t-elle-.

Une nouvelle course commença. Avec 4 soldats à ses trousses cette fois-ci. Elle prit des raccourcis, arriva à semer 2 gardes. Le 2 autres la coursaient toujours. Au passage, elle réussie à attraper une barre de ferraille et la lancer sur l'un des gardes. Il se prit le pieds dedans et tomba, s'étalant sur le sol de tout son long.
Malgré tout, le dernier garde n'aida pas son collègue et continua sa poursuite.

Étant poursuivit depuis 10min dans les rues du village, elle commençait à fatiguer. Elle prit un raccourci. Et regretta immédiatement sa décision car la ruelle qu'elle prit menait à un seul et unique endroit. La forêt. Elle décida de ne pas s'arrêter. Et le soldat n'avais pas l'intention d'abandonner...