~Chapitre 41~

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Mérinos s'était avancé d'un pas. L'ennemi jaloux et méchant resta immobile, les yeux durement rivés sur la jeune renarde. Elle ne comprit pas sa réaction soudaine.

- Quoi ? Tu vas me sire que toi aussi tu es le fils de ce lâches ? Un cousin peut être ? Vous êtes tous des traitres pas vrai.

- Non. -répondit-il rapidement-. Je ne suis pas pour ce traitre. Mais je refuse que tu le tue pour autant.

- Et pourquoi ça? -demanda la renarde tremblante de colère-. Tu as toujours été contre moi, tu as toujours voulu me tuer ! Pourquoi je devrais t'écouter ?!

- Si j'étais si cruel envers toi, c'est qu'il y avait bien une raison concrète. Voilà, j'étais jaloux de Argal, de t'avoir aperçut pour la première fois m'a fait découvrir un sentiment inexplicable. Je ne suis doué pour parler de ces choses mais je veux juste que tu le laisse vivre car je suis conscient qu'après cela, tu ne sera plus jamais la même personne. Tu deviendras une tueuse cruelle sans même le vouloir et cela, je ne le supporterai pas.

- Attend, attend, un instant s'il te plaît. Cela voudrait dire que tu..

- Oui, j'ai des sentiments envers toi que je cache par la jalousie et la rage malgré moi. Je n'y peux rien.

Une dizaine de seconde de silence pesant s'était installée et celle-ci devint les 10 secondes les plus longues de leur vie. C'était très difficile de tout endurer en si peu de temps. Elle réfléchit longuement.

Le dictateur, sous l'emprise du poids de la renarde, avait l'incapacité de bouger mais cet instant d'inattention lui permis de retirer un bras discrètement du maintien de l'animal, saisit une pierre pointue situé à sa portée et la frappa violemment au crâne.

L'hybride étourdie s'écroula sur le sol brusquement. Ce coup avait été si imprévisible. La douleur lui montait à la tête. Elle ne pu se relever, trop étourdie de ce choc. Elle sentit une goutte de sang glisser de son front, longer son museau et atterrir sur la terre boueuse et crasseuse du sol. Elle ne se sentait pas bien et commencé à perdre de la vue. Un nouveau malaise s'annonçait. Elle voulut riposter une dernière fois, le tuer une bonne fois pour toutes. Elle se relevait difficilement, divaguant à droite et à gauche, tentant de se stabiliser. Un sifflement insupportable lui arracha les oreilles et la rendait folle. Elle courut vers le roi qui s'était relevé et s'était éloigné d'elle, il chercha une arme parmi les débris du champs de bataille. Verlaine sauta sur lui de toute la force qui lui restait, elle sortit ses griffes tranchantes et ses crocs sanglants. Prête à une seule chose, arracher la tête de ce lâche dictateur.

FILLE INAPPRIVOISÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant