FILLE INAPPRIVOISÉE

~Chapitre 32~

- Outch! J'aurais peut être besoin d'aide moi si cela ne vous ennuis pas..

Mérinos revenait avec deux sangliers. Un placé sur chaque épaule.

- Viens voir un peu là Argal s'il te plait.

- J'arrive!

Argal porta un des sangliers pour alléger le calvaire de Mirolès. Il le posa sur la table.

- Je pense qu'on aura de quoi se rassasier pour deux semaines. -déclara-t-il-.

Ofucio, pendant ce temps, soignait les blessures de la renarde avec la plus grande attention. Il avait fabriqué une attelle de fortune entouré de pâte en sève servant de plâtre.

La pauvre souffrait beaucoup mais reprenait assez de force au fil de temps. Elle reprit du poids et les garçons lui appris à marcher avec son plâtre. C'était très compliqué mais Verlaine progressait de jour en jour. Pourtant, plus sa force la regagnait, plus elle sentit la colère monter en elle contre celui qui lui avait fait subir ça. Des semaines plus tard, ce n'était plus la jeune fille innocente mais la femme impitoyable ne pensant qu'au jour où elle tuerai cet imbécile et prétentieux roi. Cela la rendait bien plus sûr d'elle.
Les semaines passèrent lentement.. Verlaine guérit et pu apprendre, grâce à Ofucio, à se transformer comme bon lui semble.

- Argal ? Puis-je te poser une question ?

- Oui, pas de soucis. -dit-il en s'installant aux cotés de Verlaine-.

- Le roi avait parlé d'une certaine guerre entre son royaume et un autre royaume proche.

- Oui...

- Où est ce royaume voisin a ton avis ?

- Je ne sais pas Verlaine.

- Si. Tu le sais mais tu refuse de me répondre. Pourquoi ?

- Parce que je sais très bien que ce n'est que pour t'allier avec eux afin d'assouvir enfin ta soif de vengeance contre le roi.

- Tu m'aiderais si je te demandais de m'accompagner dans cette quète ?

Un moment de silence survient. Argal fixa la jeune femme sans que celle-ci ne tourne la tête.

- Bien sûr.

Verlaine se retourna vers Argal, le fixant dans les yeux. Son regard illuminé d'espoir. Un moment de silence se fit pesant et les deux hybrides se contemplaient. Ils finirent par se serrer dans les bras.