~Chapitre 28~

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Un bruit se fit entendre. Des chaînes que l'on frottait contre le sol. Le bruit se faisait de plus en plus proche. Verlaine ouvrit les yeux à temps pour voir huit soldats armés de lances pointues et de cordes en acier. L'un d'entre eux introduisit une clé dans la serrure de la cage et la tourna. Deux des gardes fermèrent les grandes portes principales à double tour et les autres se dispersaient dans la salle. Le roi restait cependant indifférent et immobile.

L'homme, gardant la clé de la cage, se retira sur le coté et prit une grande perche pour ouvrir le dernier loquet de la cage. Verlaine ne comprit pas ce qui lui arrivait.
Elle bondit sur la porte de sa prison avec fureur et sortit, toutes griffes dehors. Elle jeta un regard à tous ces hommes armés qui l'encerclaient. Elle avait qu'une seule envie à ce moment précis, c'était de leur arracher le visage à coup de crocs. Défigurer leurs sourires malicieux à tous. Surtout au roi toujours assis sur son trône minable. Elle se retourna vers lui et à cet instant, tout les gardes firent un barrage devant le roi.

La renarde fut pris de rage et s'attaqua à ce barrage vivant. Griffes et crocs sortis, elle déchiqueta la chair du visage de trois gardes qui finirent gisant sur le sol, prit d'une douleur incontrôlable. Elle décida de se battre contre le chef des soldats. Le roi était encore trop loin mais le chef des soldats, lui, était bien assez proche pour lui arracher le visage. Elle se jeta sur lui gueule ouverte. Un coup de point lui arriva entre les dents et lui cala la mâchoire, la renarde, la gueule bloquée, essaya de se libérer mais un coup de marteau sorti de nul part s'abattit violemment sur son crâne. À moitié assommée, cela donna aux soldats le temps nécessaire pour la ligoter et la jeter dans la cage avant de refermer.

Le roi descendit enfin de son siège, ignorant les souffrants, et se dirigea vers sa cage avant que se mettre accroupi devant elle.

- Ma belle, ma belle, ma belle.. Pourquoi t'emporte-tu à ce point ? -demanda-t-il avec un sérénité effrayante-. Bon, je vais te dire un petit secret. Je viens de tester tes capacités à tenir au combat. Et tu m'as l'air très prometteuse pour nous aider sur le champs de bataille. On se prépare à la guerre contre le royaume voisin. J'ai besoin de force supplémentaire et tu feras l'affaire.

FILLE INAPPRIVOISÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant