Pas comme un frère, un pote ça se remplace amigo

314 20 2
                                    

🔗 Média : Ambre

~•~

PDV Samir :

J'ai attendu deux jours avant de pouvoir enfin avoir des nouvelles de mon pote.

Quand il a enfin pu m'appeler, il était vraiment serein, moi pas.

J'ai le mort, j'flippe, imagine il tombe.

Je suis dans mon lit, j'fout rien de particulier, je réfléchis depuis deux jours au gros fils de timp' qui a balancé mon pote.

J'ai essayer d'avoir des infos par les gars, des gros contacts du réseau mais personne sait.

Va falloir que j'me bouge le cul, Rachid, le chef du réseau commence à s'impatienter parce que je taf pas.

Faut que je reprenne.

Mais ça fait 2 jours que je parle à personne parce que je sais que j'vais niquer le premier qui va dire un truc qui me plaira pas. Et ça arrive souvent avec les clients. Ceux qui sont en manque des fois ils pètent des ble-câ.

Y'a mon tel qui sonne, j'connait pas le numéro. Nique sa mère j'repond quand même, on sait jamais.

Y'a une voix de meuf au téléphone.

- Commissariat d'Evry, un détenu souhaite entrer en communication avec vous. Pour accepter appuyez sur la touche dièse.

Carrément que j'appuie sur la touche !
Et y'a sa voix qui résonne dans le téléphone.

- Oh mon frère!
- Putain c'est toi baltringue, hamdoullah ?
- J'fais avec, j'suis en cellule tout seul j'me fais chier. T'es le seul appel que j'ai le droit de passer là. J'ai pas beaucoup de temps frère, t'a retrouver celui qui a poucave ?
- Non j'sais pas franchement je cherche mais t'inquiètes je vais trouver, j'te promet on va te sortir de là ! J'ai appeler Rachid, il est zehef il cherche aussi.
- Et y'a un autre truc, tu sais la meuf que tu kiffes la ? Ambre?
- Ouais ? Y'a quoi ? J'la kiffe pas sale con.

Puis j'entends plus rien, j'crois que ça à coupé,

- Eymen ? Tu m'entends ?

Ça a coupé putain.

Ah ouais quand il dit j'ai pas beaucoup de temps il blague pas.

Il voulait me dire quoi, déjà pourquoi il parle de cette meuf ?

J'vois pas le rapport là, comme si on avait que ça à penser les go en ce moment.

Chelou lui, la cellule ça le rend pas bien wallah.

Je prend une douche et je décale au grec.

Y'a tous les gars là-bas, je cala personne, j'ai pas envie de parler. Ils le savent, personne vient me chercher. Je prend ma commande et je rentre chez moi.

Et comme tous les jours j'épluche le réseau pour trouver qui a bien pu poucave.

Et si c'était l'autre là, Amandine ? J'vais aller la voir cette go.

PDV Ambre :

Ça fait deux jours que je suis sur l'affaire d'Eymen.

Deux jours que je sais que c'est Saïd qui a balancé quand il a été arrêté.

Deux jours que je dois aller parler à Samir.

J'ai pas envie d'aller le voir.

Déjà parce que entre nous ça a tendance à être étrange dès qu'on est dans la même pièce. Bah ouais je l'ai pas vu depuis la dernière fois dans le hall.

En plus je sais qu'il cherche à savoir qui a balancé son pote. Ça veut dire que je dois lui mentir, et j'ai pas envie.

Je suis déjà au bureau à 9h, il faut que je travaille le dossier, je veux être au top.

Ça peut me permettre d'avoir un travail après mes études si ils voient que je suis déterminée, et puis il faut que j'arrive à sortir Eymen de cette merde. Je sais pas, cette affaire me tiens vraiment à coeur. Il a l'air gentil Eymen, et je sais qu'Amandine l'aime bien.

J'ai l'impression que le destin m'oriente toujours vers Samir n'empêche. J'aurais pu être sur l'affaire de centaines de personnes et ça tombe sur son meilleur ami.

Plutôt sympathique comme destin.

Bref, je prend un thé et je relis le dossier.

Je me rend compte qu'il y a une faille importante dans l'affaire : personne n'a retrouver l'arme. Pourtant, ils ont du perquisitionner chez Eymen, chez Saïd, autour des bâtiments mais ils n'ont pas retrouver l'arme. Ce qui veut dire qu'ils n'ont pas la pièce la plus importante de l'affaire.

1 point pour nous.

Sans l'arme, ils ne peuvent rien prouver.

Je vais voir mon directeur et on parle de l'affaire pendant quelques heures.

J'évoque le cas de l'arme.

- Effectivement sans l'arme ils n'ont aucune preuve. Il faut qu'on la retrouve en premier. Comme ça on a l'avance sur eux, on peut gagner des points et sauver notre client. Vous habitez à Evry vous ?
- Oui monsieur.
- Si vous entendez quoi que ce soit dites le moi. Vous savez mademoiselle Delaunay, la justice n'est pas toujours la victoire de celui qui détient la vérité mais souvent la victoire du plus rapide et du plus malin. C'est une véritable guerre.

Je suis un peu choquée, c'est vrai la justice devrait punir ceux qui ont fait une connerie et laisser les innoncents dans leur coin. Mais visiblement ça ne se passe pas toujours comme ça.

À 19h, je rentre à la maison. Je prend le bus, et je réfléchis la musique à fond dans les oreilles.

J'suis fatiguée mais j'ai pas le temps de dormir pour l'instant.

Quand j'arrive à la cité, je sais ce que j'ai à faire. Je ne vais pas vers mon bâtiment, je me dirige vers le bâtiment C.

Je cherche son nom sur l'interphone. C'est Eymen qui me l'a dit sinon je n'aurais jamais su.

Ok, appartement 7.

Je monte l'escalier, j'ai la pression qui monte. J'sais pas ce que je vais dire en fait.

Je m'apprête à frapper, mais la porte s'ouvre. J'imagine qu'il allait sortir.

- Faut qu'on parle... lui dis-je sans réfléchir.

~•~

• Lala - PNL

🖊 Wesh l'équipe !

Oubliez pas de voter, commenter et partager et surtout kiffez bien 😏

Bouyaaa 👯‍♀️🤘🏻

Les InfréquentablesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant