Les Infréquentables

Souhaites moi longue vie, me souhaites pas bonne année

🔗 Média : Ambre

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PDV Ambre :

Mes yeux s'ouvrent quand la lumière vient frapper mon visage.

Merde j'ai oublié de fermer les volets...

Cette sensation quand t'es complètement fatiguée mais que t'a oublié de fermer les volets et du coup y'a de la lumière dans toute la chambre. T'a envie de pleurer parce qu'au fond tu sais très bien que tu vas pas réussir à te rendormir.

Je jette un coup d'œil au réveil qui est à côté de moi.

•9h42•

Oh non... Je suis fatiguée bordel !

J'essaye de me rendormir mais à 10h j'en ai marre de tourner en rond dans le lit alors je me lève.

J'enfile une robe de chambre et je fais mon lit rapidement.

En sortant de la chambre je jette un coup d'œil par la fenêtre. J'aperçois Samir, il est avec ses amis sur les escaliers. Je me demande vraiment si il vend de la drogue quand même. Parce que j'ai pas envie qu'il m'achète des trucs avec son argent sale. Je vais lui demander quand je le verrais. Parce qu'en réalité je me suis toujours mise dans l'optique qu'il était dealer. Mais je le mets peut-être dans une case comme toutes les personnes de la cité. Et c'est peut-être pas le cas.

Bref, je le regarde par la fenêtre quelques minutes. Il est beau ce matin, il a un survêtement du PSG (bon, ça on s'en passe, vivant dans le sud je défend l'OM bien évidemment) mais je dois dire que ça lui va bien. Il a les cheveux ébouriffés, c'est plutôt pas mal, même mieux que quand ils sont coiffés.

Je commence à me sentir un peu conne à le regarder comme ça alors je vais à la cuisine pour me faire un petit-déjeuner. Je me fais un thé et je prend juste une banane que je déguste en vitesse. Je ne vais pas trop manger : je vais à la salle ce matin.

Stop les conneries.

Je vais jusqu'à la chambre et je me change. Un legging de sport et un sweat. J'attache mes cheveux et prépare des vêtements propres à mettre dans mon sac.

Je check ma tête dans le miroir du couloir et je mets mes baskets. Je vais y aller à pied, autant mettre des baskets pour courir.

Après avoir jeter un dernier coup d'œil à ma face, je prend mon sac et ma veste et je referme la porte à clé derrière moi.

Je descend rapidement les escaliers et j'en profite pour prendre mon courrier dans la boîte au lettre quand j'arrive dans le hall. Que des factures, inintéressant !

Je sors et je commence à descendre les quelques marches qui permettent d'accéder au hall de l'immeuble quand je m'aperçois que mes lacets sont défaits. Je m'abaisse et les refait soigneusement.

Quand je me relève je vois que les garçons qui étaient assis à l'immeuble d'en face me regardent tous et que Samir arrive vers moi.

Écouteurs dans les oreilles et mains dans les poches, je vois bien que quelque chose ne lui plaît pas.

- Salut ! lui lançais-je le sourire aux lèvres quand il arriva vers moi.
- Tu vas où ?
- Bah à la salle, pourquoi ?