J'ai pas l'temps, fuck avoir une Super Nana

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PDV Samir :

J'ai reçu un appel de Rachid dans la journée.

J'ai pas rep parce que j'étais avec un client, mais il a laissé un message.

Un vieux, vieux message.

<< Samir, j'te conseille vraiment d'me répondre. T'a intérêt à être là à 19h ce soir, chez moi. Si t'es en retard ça va mal se passer.>>

Bah au moins c'est clair, j'sais pas c'que j'ai encore fait mais c'est la merde.

Du coup actuellement j'suis en route pour aller chez lui.

J'suis pas une tafiole t'a vu, mais j'suis pas serein de ouf.

Rachid il est super sympa mais quand tu fais quelque chose qui lui plaît pas, il est assez vif pour te mettre une balle entre les deux yeux. Sans même que t'es le temps de faire heja.

Bon, bah j'ai vécu hein...

J'me gare devant chez lui, en plus aucune place j'ai du faire un créneau.

Heureusement j'suis pas une meuf, j'sais conduire, je panique pas pour si peu.

Ouais ouais on vous voit, les créneaux que vous évitez autant que vos exs là.

Hassoul, j'descend de ma gova et j'vais à la porte.

J'ai même pas eu le temps de sonner que sa femme m'avait déjà ouvert.

Elle est vive putain.

- Rachid est dans son bureau, elle m'a dit avec un sourire.

J'y suis absolument jamais allé, moi j'ai vu que sa véranda.

- C'est où ? je lui ai demandé en bégayant comme un fragile.

Je comprend pas comment une femme aussi douce peut être mariée avec un baron de la drogue comme ça.

Elle m'a fait signe de la suivre et on a monté un escalier avant d'arriver devant une porte qu'elle a simplement ouverte sans frapper.

- Ton invité est là, elle a dit avant de repartir en bas.

J'suis resté devant la porte et Rachid m'a fait un signe de la tête pour que j'rentre dans son bureau.

- Assied toi Samir.

J'me suis exécuté sans parler, j'pense que c'est mieux que je la ferme en attendant de savoir ce que j'ai fait.

Croyez pas que j'suis un depsos, mais moi j'ai pas envie d'me faire plomber aussi.

- Tu veux boire un truc ? Whisky ? Un cigare peut-être ? il m'a demandé en me tendant la boîte de cigares cubains.
- Non c'est bon.

Il a rigolé avant de ranger la boîte dans le tiroir de son bureau.

- Oh ! Samir ! Ça fait longtemps qu'on se connaît ! T'a peur ou quoi ?

En plus il est mort de rire, eh wallah moi j'rigole pas hein.

Y'a rien de marrant dans cet homme. Il a un regard sombre et un corps imposant. Je sais pas ce qui l'a poussé à vendre comme ça et gérer un réseau avec une famille avec lui mais bon, chacun ses bails.

Les InfréquentablesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant