Impossible de faire le tre-traî, t'es le plus beau de mes secrets

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🔗 Média : Samir et Ambre

PDV Ambre :

- Non le haut ça va pas, change, me dit Amandine en pointant du doigt mon buste.

Ce soir, c'est le grand soir, si je puis dire. Je dîne (c'est un grand mot) avec tous les amis de Samir pour les rencontrer.

De mon côté, je ne présenterais pas mes copines. Du moins pas maintenant. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est pas nécessaire. Samir connais Amandine, c'est ma seule vraie amie à mes yeux, ma soeur. Les filles je les aimes beaucoup, mais ça reste des copines.

Tandis que les amis de Samir, seigneur ! J'en entend parler tous les jours et à toutes les sauces. Je suis super flattée qu'il veuille me présenter à ses "frères". Ça veut dire que lui et moi, c'est du sérieux.

Bref, je ne sais pas comment m'habiller et ça fait au moins 10 tenues que j'essaye. À croire que c'est un dîner officiel au Palais de l'Elysée.

Voilà pourquoi Amandine est assise sur mon lit, à regarder chaque tenue que j'essaye.

- Ouais là c'est bien !
- C'est exactement ce que j'avais mis au départ...
- Ouais bah c'est bien finalement.

J'ai finalement opté pour une tenue basique, quelque chose qui me ressemble vraiment. Je veux être moi-même, à quoi bon jouer un rôle ? Un jean basique, un chemisier kaki et des bottines kaki également. J'ai lâché mes cheveux naturels et j'ai simplement mis du mascara.

Amandine a quitté l'appartement pour me laisser partir, vu que j'ai reçu un message de Samir qui me disait qu'il arrivait.

J'ai donc pris mon sac à main, ma veste en cuir et je suis sortie en fermant la porte à clé derrière moi.

Quand je suis arrivée en bas du bâtiment, Samir était garé (enfin arrêté plutôt) juste devant et il chantait dans la voiture. Je voyais sa tête bouger.

- Salut, dis-je dans un soupir en rentrant dans la voiture.

Samir a déposé un baiser sur mes lèvres et à redémarré.

- Ça va ?
- Oui, et toi ?
- Hamdoullah ça va. T'a l'air en stress !

J'avoue que j'ai un peu mal au ventre. Je suis une grande anxieuse, je stresse toujours pour rien. Mais c'est comme ça, on va pas me refaire.

- Non.

Il a rigolé et a pris ma main dans la sienne.

- Mytho, j'te connais. Tracasses ils sont ti-gen !

Je me suis contentée d'un sourire en guise de réponse et j'ai regardé la route défiler devant moi.

- On va où ? demandais-je à Samir qui sifflait au rythme de la musique.

Lui au moins il a l'air totalement détendu. Évidemment c'est ses amis ! Moi je vais me retrouver entourée de 4 garçons. Bon courage si ils sont tous comme Samir !

- Au resto de la mère à Réda.
- La mère DE Réda.

Samir a haussé les sourcils et m'a regardé avec un mépris non dissimulable.

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