Mes sentiments dansent la Macarena

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PDV Ambre :

Nous sommes vendredi 30, et il est temps pour moi de reprendre la route pour rentrer sur la capitale.

J'ai passé de très bonnes vacances, et comme je ne pense pas pouvoir revenir de si tôt, j'en ai bien profité.

Les fêtes de Noël ? Devinez ce que mes parents m'ont offert ?

UNE VOITURE !!

Bon, je ne l'ai pas encore vue, parce que ce sont mes grands-parents qui l'ont récupérée sur Paris il y a quelques semaines et qui l'ont gardée chez eux.

C'est une Fiat 500 noire, elle est trop belle, je l'aime déjà !

Bref, je me lève et fait mon lit. J'ouvre les volets et contemple ma ville par la fenêtre une dernière fois. Ça me manque souvent sur Evry. C'est normal, j'ai passé toute mon enfance ici, à Nice, dans la même maison depuis toujours.

Les paysages sont très différents, c'est évident, le sud et le nord, les opposés. Et puis ici il y a la plage, et ça c'est vraiment ce qui me manque le plus.

Enfin... Je commence à regrouper mes affaires pour faire ma valise à nouveau.

On frappe et je vois la petite tête de mon frère passer dans l'entre bâillement de la porte.

- Je peux rentrer ?
- Bien sûr chéri, viens.

Il entre et s'assoit sur mon lit, il ne dit pas un mot mais me regarde refaire ma valise.

- J'ai le seum que tu repartes.
- Moi aussi mon coeur, mais tu sais que tu peux toujours venir à la maison. J'ai deux chambres dans mon appartement.
- Ouais je sais, mais tu connais papa et maman. Avec eux j'ai le droit de rien faire. J'ai 16 ans, j'suis plus un gamin.

C'est déjà difficile pour moi de le laisser grandir, alors j'imagine que pour des parents ça doit être pire.

- Écoute, quand tu veux venir tu me le dis et je me chargerais des parents. C'est bon tu seras chez moi, pas chez un inconnu.
- Ok on fera comme ça.

Je boucle ma valise et regarde ma chambre pour la dernière fois.

J'aime pas ce sentiment, de nostalgie.

Je m'approche de mon frère et le sert dans mes bras.

- Tu vas me manquer.
- On s'appelle comme d'hab' !
- Mais oui t'en fait pas. On descend ?
- Ouais parce que moi je crève la dalle.

On descend et ma famille est déjà attablée devant un gros petit-déjeuner.

- Chérie ! Viens manger un peu. À quelle heure est ton train ? me demande ma mère.

Je m'installe à ma place et me sert du thé.

- C'est à midi.
- D'accord, dépêche toi un peu alors, ton père et moi te déposerons.
- Ok.

J'acquiesce même si je préférerais que seulement un de mes parents m'accompagne. C'est pénible, ça fait adieux officiels.

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