Les Infréquentables

Elle est bonne faut qu'elle paye en nature

🔗 Média : Samir

~•~

PDV Ambre :

- Ça fait longtemps que tu es là ?

Je ne sais absolument pas boxer et le fait que Samir me regarde me gêne au plus haut point.

- J'sais ap, 2 minutes.

Il a un grand sourire sur le visage.

Il est magnifique.

Il s'approche de moi, et passe derrière moi. Je sens son ventre collé à mon dos. Il passe ses bras sur les miens.

J'ai un frisson qui parcours tout mon corps.

Oh Samir.

- J'vais te montrer comment on fait. Suit le mouvement de mes bras ok ?

J'acquiesce par un hochement de la tête.

- Tu vois faut que tu laisses un de tes bras devant ton visage genre défense. Et l'autre tu le bouges comme ça.

Ce sont ses mouvements qui guident les miens. Il tient fermement mes poignets pour faire bouger mes bras.
Quand il parle je sens son souffle dans mon cou. Il sent bon, un mélange de fumée et de parfum.

C'est exaltant.

Il me lâche et se détache de moi. Le rouge me monte aux joues.

- Vasy toute seule maintenant. J'te regarde.

J'essaye de reproduire les mêmes mouvements. Mais je préférais quand il faisait les mouvements à ma place. Là j'ai l'impression d'être une idiote.

- Pas mal, pas mal. Mais regarde ta défense est pas encore assez bonne. Faut que t'imagines que tu peux recevoir un coup tu vois. Faut toujours que tu protèges ton visage.

J'ai pas décroché un mot depuis qu'il est arrivé. Ma bouche est complètement paralysée. Je reste là à le fixer comme une imbécile.

Il passe devant moi, on se retrouve face à face. C'est la première fois qu'on est si proche.

J'arrive à sentir son souffle sur mon visage quand il respire.

Il attrape mes bras et les place là où ils doivent être.

- Voilà, tes bras doivent toujours se retrouver comme ça.

Ses yeux se plongent dans les miens.
Je remarque pour la première fois à quel point ses yeux sont d'un marron profond. Presque noir.

Il a le regard envoûtant.

Je sens une chaleur prendre place dans mon ventre. C'est une sensation plutôt agréable. C'est la première fois que je la ressens.

Il me lâche d'un coup et il commence à repartir.

- SAMIR ?

Il se retourne et m'interroge du regard.

- Merci.