PIRATES DES CARAÏBES - LA VENGEANCE DE SALAZAR

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Bonjour à tous !

Aujourd'hui, j'ai décidé de poster quelque chose d'un peu particulier. En effet, je suis allée voir "Pirates des Caraïbes – La Vengeance de Salazar" et je dois dire que je n'arrête pas d'y penser.

Ce film était tout simplement exceptionnel, sans conteste le plus incroyable de la série. Tout était parfait, en passant par les personnages, les décors, les effets spéciaux, l'intrigue...

Du coup, en sortant de la salle hier soir, des idées ont émergé dans mon esprit et j'ai tout simplement eu envie d'écrire quelque chose là-dessus.

Même si je ne révèle rien de précis à l'intérieur, j'invite ceux qui n'ont pas vu le film à ne pas lire ce qui suit.



Mon esprit vogue paresseusement sur l'eau salée,

Au milieu de débris égarés de bois flotté.

Mon équipage s'est lassé de son capitaine,

Alors que la mer tend toujours vers moi ses bras de reine.


La lumière de la lune cherche à éclabousser mon regard,

Mais telle la vague qui, les flancs du vaisseau, étreint,

L'espoir, même étincelle, depuis bien longtemps s'est éteint.

Et voilà pourtant qu'un prisonnier vient se poser sur la toile, tel un phare.


L'objet de ma convoitise emprisonné dans une bouteille de verre,

Une énième malédiction m'amène à m'associer, encore,

Tandis qu'un fils cherche désespérément à sauver son père

Et à jouer sans hésitation avec la mort.


Nous voici désormais en route, guidés par le savoir d'une astronome,

S'orientant à l'aide d'une carte que semble ne pouvoir lire aucun homme,

Et tandis que quelques étoiles nous montrent la voie vers la lumière,

Je comprends que la plus brillante n'a jamais connu ni père, ni mère.


Tant de destins entrecroisés avec un même objectif,

Trouver un objet dissimulé dans les profondeurs des récifs.

Cette quête me tient à cœur, autant que je tiens à la vie,

Car je sais que pèse sur moi l'œil inquisiteur du mépris.


Les forces ténébreuses se sont emparées des âmes marquées,

Alors que le drapeau semble ne plus jamais vouloir cesser de flotter.

Bras croisés et tête fière, effigie de la mort défiant le postulat,

Perché sur le bastingage, un moineau s'est envolé pour rejoindre le mât.


Seulement, les voiles qui recouvrent avidement ce monde obscur,

Les falaises vertigineuses qui de l'enfer s'érigent murs,

Sont autant de barrières qui un jour faibliront,

Libérant sur Terre ceux dont n'a pas même voulu Charon.


Mais la forme maudite a prononcé son dernier mot, ce soir,

Elle qui se laissait jusqu'ici guidée par les frasques d'un compas,

Désormais abandonné au profit d'un sale hasard,

Éclairant d'une chaleur nouvelle ce monde où plus aucun cœur ne bat.


Mais je refuse de m'avouer condamné...

Après tout, la tête sur les épaules,

Alors qu'elle devrait trôner au fond d'un panier,

Je rassemble mon courage et reprend mon envol.


Mon âme cependant est meurtrie par un sacrifice,

Alors que je devine la douleur d'une fille pour le triomphe d'un fils.

Si j'ai toujours su que la liberté avait un prix,

Je réalise que c'est bien d'elle dont mon cœur s'est épris.


J'ai perdu désormais sur mes lèvres ce goût amer,

Car tous les obstacles entre l'infini et moi ont péri,

Ce soir, j'ai un nouveau rendez-vous au bout des mers...

Et de mon horizon chéri.


Média : affiche officielle du film.

C'EST DANS LA BOÎTE...Where stories live. Discover now