Wanheda

-Chapitre 10-

La fille- Avance !

Elle me pousse violemment, je manque de tomber. Décidément elle n'est pas très aimable celle là ! On arrive à l'entrée du village, je dirais plutôt une ville tellement c'est grand . Au loin je peut apercevoir une grande tour qui semble être une vestige de cette ville, à son sommet, trône une immense flamme que l'on peut voir à des kilomètre à la ronde. Je regarde autour de moi. La rue grouille de marchands, des dizaines de stands sont alignés sur les deux côtés de la rue. Certains vendent de la nourriture, certains même vendent du rat grillé...Je n'ai pas pus m'empêcher d'être attirée par l'odeur, ça sent tellement bon ! Et d'autre vendent des bijoux ou encore des vêtements. Les gens me dévisagent au fur et à mesure que j'avance, ils portent des vêtements différents des miens. On dirais qu'ils sont fait de plusieurs pièces assemblés, des tissus, du métal, des peaux de bêtes.

La fille derrière moi a toujours l'expression neutre et un regard meurtrier. D'accord, c'est sûr que je ne pourrais pas la convaincre de me relâcher. En même temps je ne vois pas comment je pourrais m'échapper d'ici, à chaque pas que je fait je m'enfonce de plus en plus dans la ville, et je n'ai pas pus mémoriser le chemin par lequel je suis arrivée, j'étais trop occupée à observer la rue et ses activités. Nous nous rapprochons de plus en plus de la grande tour, la ville entière ressemble un peu à un bidonville, comme si elle avait été dévastée par quelque chose puis reconstruite sur les vestiges, sans doute une catastrophe naturelle.

Nous arrivons au pieds de la tour, elle est immense. Des gardes sont postés au pieds de l'entrée de la tour, ils portent des peinture blanche sur le visage et d'étranges couvre-chefs, des genres de masques ? Ils on aussi les mêmes vêtements que les personnes du marché mais plus comme des vêtements de guerre. Étrange.. La fille se dirige vers l'un deux et lui parle dans une langue qui m'est étrangère. Le garde me fixe intensément puis lui répond quelque chose dans cette même langue. Ils se décalent pour nous laisser passer. La fille pousse la grande porte en bois qui se déplace dans un grincement sourd. Nous nous engageons dans un couloir avant de tourner à droite et s'arrêter devant une porte d'ascenseur.

Un ascenseur ? Sur une île ? L'ascenseur arrive, nous montons jusqu'au 60ème étage. Elle vérifie mes liens. Nous arrivons enfin tout en haut de la tour. Nous descendons et nous nous engageons dans un long couloir, nous tournons à droite puis à gauche pour arriver sur un vieux escalier. Arriver en haut, je peut remarquer une immense porte, quatre gardes surveillent la porte. La fille glisse quelques mots aux gardes dans la même langue que tout à l'heure. Un des gardes rentre dans la salle puis nous ouvre la porte une minute plus tard, la lumière m'éblouit quelques seconde alors que nous pénétrons dans la grande salle.Nous interrompons trois personnes qui se tiennent devant nous, deux femmes et un homme. L'une est sur un trône, la deuxième est postée à sa droite tandis que l'homme se tient face aux deux femmes. La femme sur la droite annonce d'une voix claire et forte :

?? - Kiera ke le usted akiero Octavia ?

Octavia- Misto e tuerao youa Indra, foundae unu junakata ella fuistae muetro kue Vane. Dit elle avec un sourire en coin en me regardant.

Indra- Koue ? Dit- elle avec surprise.

Octavia- Yé.

La dénommer Indra s'approche de moi, elle me tourne autour en me regardant de la tête au pieds. Elle s'approche de mon visage dangereusement et me renifle ? Euh ? Je n'ai jamais vu personne renifler quelqu'un bien qu'ayant voyagé dans de nombreux pays et rencontrer de nombreux peuples. Je ne dis rien et ne bouge pas d'un centimètre. Indra est très musclée, elle porte un pantalon noir, une veste noir déchirer, des bottes, une ceinture où est ranger une épée, elle possède un tatouage qui fait la moitié de son visage, ainsi qu'une veste noir. Elle s'écarte et se poste devant moi dégainant son épée. Je recule et me positionne de suite pour le corps à corps. Elle s'élance et me fonce dessus mais je réussi à esquiver son coup de justesse, la lame passe à deux centimètres de mon visage. Je me retourne face à elle « Ne tourne jamais le dos à ton adversaire » me siffle ma conscience, elle sourit malicieusement et se déplace je fait de même, nous ressemblons à deux loup se tournant autour près à bondir l'une sur l'autre. Elle s'élance une seconde fois mais j'avais prévu son coup. Je me déplace sur la droite et la frappe dans le ventre, elle grimace, je sourit elle a baisser sa garde, je fonce sur elle et la frappe au visage cette fois elle est sonnée, je lui fait un croche patte et elle tombe à terre je ramasse son épée et fonce sur elle, prête à lui trancher la tête. Je m'arrête à deux centimètres de son visage et la regarde droit dans les yeux. Je me redresse et jette l'épée au sol puis m'écarte d'Indra. Je fixe intensément la femme sur le trône. Elle me regarde en jouant avec un couteau. Elle porte un long manteau et un pantalon, elle as un signe tatouer entre ses sourcils.

Moi- Je ne suis pas ici pour me battre. Dis-je clairement.

Femme du trône- Pourtant tu viens de mettre à terre le commandant de mon armée.

Moi- Elle m'a attaquée en premier , je n'ai fait que répondre à ses coups, et puis je ne l'ai pas tuée. Dis-je en souriant malicieusement.

Homme – Pourquoi Vane t'a-t-il envoyer sur nos terres ?

Oh je l'avait oublier lui. Il porte une toge noir, il a le crâne rasé et porte un tatouage dessus.

Moi- Je le répète je ne sais pas qui est Vane, je ne viens pas de cette île mais des États-Unis, je suis à la recherche de mon frère et mes amis, notre bateau à fait naufrage au large.

La femme sur le trône sourit. J'ai déjà vu ce genre de sourire, celui qui fait peur, celui qui affirme que qu'elle est sans pitié.

Femme du trône- Tu pense que je vais te croire étrangère ?

Elle s'avance lentement dans ma direction et me tourne autour.

Femme du trône- Tu t'invite sur mes terres, tu met mon meilleure soldat à terre, tu viens ici au nom de Vane et tu dis que tu ne veut pas te battre ? J'ai du mal à te croire. Elle sourit encore une fois.

Femme du trône- Je pourrais te tuer sur le champ, te trancher la gorge, te faire endurer les pires tortures... Mais tu peut nous être utile. Emmenez-la au cachot 66.

Gardes- Tout le suite mon commandant.

Moi- Vous n'obtiendrez rien de moi. Dis-je en souriant.

Commandant- C'est ce qu'on verra.

Les deux gardes me saisissent les bras et me font sortir de la salle. Nous nous dirigeons vers le cachot. Ils me jettent dedans puis partent.

Moi- Dans quoi je me suis encore fourrer ?

Je m'assoie et me masse les tempes, il faut que je réfléchisse, comment je vais sortir d'ici ? Je tourne la tête pour observer le cachot lorsque je vois que je suis pas seul. Un jeune homme silencieux, m'observe.