- Chapitre 17 -

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Pdv Ramia :

Alyssa - Was it necessary to hit him in front of everyone ?

Ramia - He started first.

Alyssa - You’re going to get us into troubles like always..

Ramia - Do you think they are speaking english too ?

Alyssa - Je ne sais pas, mais ce serait peut être plus sage de parler dans leur langue. Dit-elle.

Ramia - Why ?

Alyssa - Because ! dumb ass ! Dit-elle en soupirant. Tu attire trop l’attention, si on veut se faire discrète, on doit se fondre dans la masse.

Ramia - Ok je vois. Bon on va faire un tour ? Comme çà on peut les observer pour “ se fondre dans la masse “.

Alyssa - Oui j’ai besoin d’air frais, surtout que les hommes ici ne cesse de nous fixer.

Nous sortons de la taverne et prenons à droite. Les gens déambulent, les femmes font leurs courses et portent des habits anciens, du 17ème siècle ? Étrange… Nous continuons notre route, des enfants jouent avec des cailloux, des vaches et des chèvres circulent librement, des charrettes poussées par des chevaux sont remplies de tissus, de nourriture.

C’est très joli, on dirait une île de pirate c’est drôle. Les hommes sont tous sans exception armés de flingues, de machettes et de couteaux. Les femmes nous regardent d’un drôle d’air.

Ramia - Pourquoi les gens restent nous fixer ?

Alyssa - Nous sommes différentes, nous ne nous habillons pas de la même manière qu’eux.

Ramia - Ah oui, c’est sûr qu’avec nous jeans troués et nos tee-shirt on ne leurs ressemblent pas beaucoup.

PDV Dylan :

Le soleil se lève, je ne vois pas le requin. Cette nuit j’ai risqué de me déplacer sur un gros rocher plat, et j’ai failli ne pas réussir, c’était très juste. Ma jambe semble avoir guérie, enfin un peu. La marée est basse. C’est ma chance ! Si je ne me fais pas avaler par le requin, j’aurais peut être une chance de ne pas finir écrasé contre les rochers. Je vérifie une dernière fois que le requin n’est pas là, bouge de mon rocher et me prépare à plonger.

Aller, tu peut le faire y’a quoi, 150 mètres ? Tu ne vas pas te laisser mourir ici. Oh non ! Aller, respire…. Respire… J’ouvre les yeux et plonge la profondeur est juste suffisante pour que je rentre debout dans l’eau. Je remonte à la surface et nage comme un fou. Il me reste 20 mètres. Mon pied se coince entre des coraux, je vois un aileron arriver vite. Très vite. Je n’arrive pas à me dégager !!

Je tire sur mon pied de toutes mes forces mais il ne bouge pas, sans compter que je suis sous l'eau et que les vagues me cognent la tête contre le sol. Le requin arrive de plus en plus vite. Je me prépare à être dévorer vivant lorsque j'aperçois un gros truc rond, je l'attrape et frappe les coraux.

Ils se cassent enfin et je nage à toute vitesse jusqu’au bord. Je me traîne sur le sable en toussant comme un  malade, les yeux brûlant. J'ouvre les yeux et réalise que je suis sur le sable. Le requin est toujours dans l’eau. OUI ! OUI !

J’AI RÉUSSI ! TU NE M’AS PAS BOUFFER ENCULÉ WOUUUHOUUUU ! Je saute en l’air. Je suis en vie ! Je lui fais mon plus beau majeur et soupire de joie. Je me sens un peu faible je dois dire. Je tombe assis par terre et regarde ma jambe. Merde ! Je saigne ! Et pas qu’un peu si tu veux mon avis.  

Mon “ pansement” n'a pas tenu la route. Je me sens partir doucement.. et je m'écroule sur le sable.

* * * * * * * * * * * * * *

Des tintements de verres me réveillent. J’ouvre difficilement les yeux, je me trouve dans une caverne, habitée apparemment. Je me redresse, et ma tête tourne brusquement, je suis pris de nausée et ma jambe me fais atrocement mal. Je sens que je.. je me tourne sur le côté pour vomir. Pendant que je suis en train de gerber mes tripes, j'entends des bruits de pas arriver.

Une femme, une espèce de chaman chelou me tend un seau, elle parle une langue que je ne connais pas tout en me regardant. Meuf tu va pas t'attendre à ce que je comprenne ce que tu me raconte, regarde la gueule que je tire tu vois bien que je comprend rien. Elle pars chercher un truc dans une malle. Pendant ce temps, je réussi à me lever mais elle revient et me fais m'asseoir brusquement.

Dylan - Oh mais tu te calme ! Lui dis-je.

Flamkipa -  Doïste !

Elle me tend une fiole.

Dylan - Ouais et t’a crus que j'allais boire ta potion chelou espèce de tarée, hors de question je ne compte pas te servir de cobaye.

Elle me donne une énorme baffe et me force à la boire.

Dylan - Mais c'est quoi ton .. problème… espèce.. de…

Je sens mes forces m'abandonner (même si j'en avait plus beaucoup) avant que je ne m'endorme elle me murmura quelques choses.

Flamkipa - Dylan .. Tu m’as manqué sale cloporte.

WanhedaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant