-Chapitre 11-

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Moi- Hum bonjour ?

Il continu de me fixer mais ne me réponds pas. Il sort de la pénombre, se lève et se dirige vers moi. Il est torse nu, sa peau est parsemée de tatouages. Il est très musclé et ses cheveux bruns bouclés lui arrive aux épaules. Il se retrouve face à moi et me regarde dans les yeux. Il s'approche encore plus près et me renifle. Sauf qu'à la différence d'Indra il ne s'arrête pas à mon visage, il renifle mes épaules, mes cheveux, il s'accroupit et descend sur mon buste, mon dos, mes jambes, mes vêtements, puis il arrive entre mes jambes.

Moi- Ah non! Là c'est trop! Dis-je en le giflant, je suis ouverte à toute les cultures mais là il ne faut pas trop abuser !

Je recule. Il a l'air surpris de ma réaction. Il reste debout devant moi, il ne bouge pas et me fixe toujours aussi intensément, cet homme est assez étrange. Je me dirige vers le côté droit du cachot et m'assoie. Le jeune homme lui, regagne lentement sa place.

Elipse de quatre heures.

Quatre heures... Cela fait quatre heures que je suis enfermée ici. J'ai essayé de trouver une sortie mais il n'y a qu'un seul trou fessant office de fenêtre, qui donne sur l'extérieur et elle est juste assez grande pour laisser passer un rat. Je n'ai pas changer de place et le jeune homme non plus. Soudain j'entends des bruits de pas dans le couloir, je tend l'oreille et m'approche de la porte, quelqu'un arrive. Je reprend ma place. La porte s'ouvre et deux hommes apparaissent dans l'encadrement de la porte. Ils me saisissent par le bras et me conduisent dans une salle sombre. Au centre de la pièce trône un chaise. Ils m'assoient de force dessus et m'attachent à la chaise puis partent. Je me retrouve plongée dans le noir. J'attends ainsi une quinzaine de minutes puis la porte s'ouvre soudainement sur une femme. Elle ferme la porte, puis se dirige vers moi. Je m'aperçois que c'est la fille qui m'a emmenée ici, je crois qu'elle s'appelle Octavia.

Octavia- Alors l'étrangère, on va faire un jeu, je te pose des questions et tu y réponds, dans le cas contraire je serais obligé de recourir à la manière forte compris ? Dit-elle avec un sourire en coin.

Moi- Tiens tiens comme on se retrouve, je ne t'ai pas trop manquer? Dis-je en souriant.

Elle rigole.

Octavia- Ne fais pas trop la maligne avec moi, tu n'est pas en position de force, de plus tu est attachée alors ferme ton clapet. Me répondit-elle sèchement.

C'est vrai çà, je ne sais pas combien de gardes sont présents dans cette tour, ni à quelle étage nous nous trouvons, je n'y avais pas réfléchit, j'aurais dût faire attention au chemin que nous avons emprunter pour venir au cachot et dans cette salle. Je ne sais même pas où se situe cette salle dans la tour. Est-ce qu'elle est isolée ? Comme un genre de salle d'interrogation pour les prisonniers ?

Octavia- Bon alors par où commencer.... Où se trouve le repère de Vane ?

Moi- Je ne sais pas qui est Vane, en revanche je sais que c'est votre ennemis vu la réaction que tu as eus lorsque tu m'a trouvée.

Octavia- Pourquoi t'a -t-il envoyé sur nos terres? Quels renseignements veut-il avoir?

Moi- Je viens de te dire que je ne sais pas qui est cet homme, pourquoi tu ne me crois pas ?

Octavia- Je ne suis pas naïve, pourquoi était-tu sur nos terres ?

Moi - Je vous l'ai déjà dis, le bateau dans lequel j'étais à fait naufrage au large, je me suis retrouvée sur une plage seul, je suis à la recherche de mon frère et mes amis. Clamais-je en soupirant.

Une minute. Mais pourquoi je n'y ai pas penser plus tôt ?

Moi- Vous ne l'auriez pas croisés ? Mon frère ? Il est grand métisse, les cheveux bouclés noir et il à 19 ans. Suggérais-je avec une lueur d'espoir.

Octavia- Non nous n'avons pas croiser d'étrangers.

Elle s'approche de moi dangereusement.

Octavia- Travailles-tu pour Vane ?

Moi- Non je vous l'ai déjà dit. Je ne sais pas qui est cet homme. Soupirais-je.

Je me prend une gifle monumental, je crois que j'ai la marque de sa main sur la joue.

Octavia- Arrête de me prendre pour une idiote! Cris-t-elle.

Moi- Je ne te prends pas pur une idiote je te dis la vérité ! Cris-je à mon tour.

Je reçois un coup de poing dans la mâchoire cette fois-ci. Ça picote un peu.

Octavia- Je me répète travailles-tu pour Vane ?

Moi- Non !

Je reçois un nouveau coup de poing qui fait tomber la chaise à laquelle je suis attachée. Ma tête heurte violemment le sol.

Octavia- Très bien. Puisque tu veut jouer on va jouer. Dit-elle en souriant dangereusement.

Elle sort de la pièce et me laisse par terre. Mais pourquoi ils ne me croient pas ? Ils n'ont qu'à vérifier mon rythme cardiaque ils verront que je ne mens pas . Sérieusement... je me fais frapper pour rien. Elle revient 20 minutes plus tard, avec deux hommes, chacun d'entre eux porte une grande malle. Elle se place devant moi et ouvre les malles, des couteaux, des seringues, des fioles, des tissus, de drôles de pinces, etc... sont rangés à l'intérieur.

Octavia- Ont va employer la manière forte. Souri-t-elle.

Moi- Mais j'ai répondus à tes questions ! Dis-je avec incompréhension.

Octavia- Non tu continus à mentir.

Moi- Je ne ment pas je dis la vérité ! Je ne connait pas d'homme s'appelant Vane, pour la 5 ème fois, je suis ici pour chercher mon frère Jérémy ! Combien de fois je vais devoir te le dire ? Cris-je.

Elle relève ma chaise et se place devant moi.

Octavia- On va te faire cracher le morceau, dit-elle en souriant.Valak, Kovu, je vous laisse faire votre travaille.

Puis elle part, me laissant seul avec les deux hommes.

Moi- Je suis plus résistante que vous ne le pensez. Dis-je avec défis.

??- Eh bien dans ce cas nous allons voir jusqu'où tu peut aller, Kovu, prépare le matériel, on va bien s'amuser. Dit-il en souriant.

Eh merde !


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