Quand j'arrivai à la maison, il était 15h. Iwan avait fini de regarder ses dates.
"Alors ce travail ?
- génial ! Je commence lundi. Le patron est super cool et le barman ressemble à un gros ours.
- c'est bien alors.
- euh tes grands parents ont le téléphone ?
- hahaha non !
- et les dates ? ça va ?
- ouais, on pourrait y aller pour Pâques. ça leur fera plaisir.
- oui ce serait super !
- donc je réserve."
Il reparti dans son ordinateur et moi je reparti à la cuisine me faire un milkshake chocolat/bananne/café. J'avais un plan pour cette nuit. En attendant, je sorti faire une heure de fitnesse puis je rentrai et je regardai la télé. Game of Thrones. Je finis la série pour la troisième fois.
J'étais en train de fusionner avec le canapé quand j'entendis une voix dans la chambre d'à côté. Une voix de petite fille qui jouait avec des poupées. J'éteigni la télé et me dirigeai vers la porte. Je l'ouvri lentement et je vis une scène en même temps touchante et effrayante. Une vieille femme était assise dans au fauteuil et une petite fille jouait à ses pieds. La vieille avait des cheveux blancs de neige, des yeux noirs et une peau blanche, une robe noir victorienne et elle brodait une sorte de drap. La petite fille c'était la défunte soeur d'Iwan. Elle jouait avec de petites poupées de cire habillées et coiffées comme des êtres vivants. La vieille tourna sa tête vers moi. Ses yeux semblaient me transpercer sans me voir.
"Entre mon enfant." Sa voix était assurée, elle ne tremblait pas. La petite arrêta de jouer et me regarda. Je restai pétrifiée sur le pas de la porte.
"N'aie pas peur, on ne mord pas, continua la vieille. Je me ressaisi et entrai m'asseoire par terre vers la petite fille. Qui es tu ?
- euh je... Je suis une amie d'Iwan.
- pourquoi es tu là ?
- j'étais internée en hôpital psychiatrique quand une chose a attaqué le centre. Iwan et un autre m'ont aidée à le descendre et nous nous sommes enfuis.
- c'était quoi comme chose ? Demanda la vieille les sourcils froncés.
- en bref, j'ai eu quelques problèmes avec des démons."
Les épaules de la vieille femme s'affaissèrent et elle eu l'air accablé.
"-je vois qu'il ne s'arrêtera jamais.
- comment ça ? Et vous, qui êtes vous ?
- je suis de la famille du père d'Iwan. Je suis morte en 1846. Et elle c'est sa soeur. Cette chose qui te tourmante. Elle tourmante toute la famille depuis des millénaires. Il apparaît sous une forme différente pour chacun. Mais à chaque fois c'est un chevalier. Enfin... Un pseudo chevalier.
- comment ça "pseudo" ? C'est un chevalier et je l'ai vaincu." La vieille cessa son ouvrage et la petite fille se tu.
"Comment ça tu l'as vaincu ?
- je l'ai éxécuté hier soir.
- oh mon dieu. Qui t'as aidée ?
- Arthémis elle même.
- et qu'as tu fait ? Un plis soucieux s'était formé aux coins de sa bouche.
- je lui ai demandé sa dernière volonté. Il m'a dit vouloir mourir comme un chevalier. Arthémis m'a guidée, alors j'ai lavé ses plaies, je lui ai rendu son épée et j'ai proclamé la sentance.
- et qu'as tu dit ?
- "Chevalier Léandre, au nom de la Justice Blanche des Innombrables Mondes, je te condamne à mort pour meurtre, que les dieux m'en soient témoins."
La vieille devint encore plus blanche qu'avant (si c'est possible).
"Et il a ajouté quelque chose ?
- qu'il en soit ainsi." La petite et moi avions répondu en choeur.
"Il l'a marmonné dans son sommeil, m'éxpliqua-t-elle.
La vieille laissa retomber ses mains sur ses genoux et des larmes coulèrent de ses yeux aveugles.
"Il est ncore plus puissants que je ne le pensait. Il à réussi à duper Arthémis elle même... Tu as éxécuté un mort comme un un chevalier alors qu'il ne l'était pas. Ce dont il avait besoin, c'était de la reconnaissance de son statut de chevalier par un mortel pour prendre les pleins pouvoirs.
- mais c'est impossible ! Son corps a explosé en poussière !
- grâce à ça, il peut voyager entre les Mondes ! Petite inconsciente ! Qu'est ce que tu as fait ! Rugit la vieille femme. Arthémis t'avais mise en garde ! Tu as lâché un démon puissant sur le monde. Pas que sur celui des rêves, mais aussi sur le monde physique et sur le nôtre. Tu nous a condamnés. Tous condamnés...
Les paroles de la vieille femme résonnaient dans ma tête. J'étais à genoux par terre les bras serrés. Tout devint noir autour de moi. Je ne sais pas combien de temps je restai là, mais la porte s'ouvri lentement sur Iwan. Je restai les yeux perdus dans le vague. Quand il me releva, j'étais toujours en état de choc et je ne vis pas l'immense sourire qu'il avait. Il m'amena à table. Je lui expliquai ce que je venais de vivre.
"Euh il n'y avait personne avec toi. Tu étais seule devant la télé à marmonner je ne sais quoi.
- il y avait ta soeur et ton aïeule... Elles m'ont tout expliqué. Ce que je peut être stupide !!!
- tu ne pouvais pas savoir. Aller. Il faut que tu ailles dormir.
- je peux pas... Je ne pourrais plus jamais dormir. J'ai condamné des milliers d'innocents. Je ne pourrai plus jamais dormir...
- mais si, mais si. Je vais te coucher..." Il me pris par les épaules et m'amena en haut. Je me mis en pyjama et il vint dormir avec moi.
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Cette fois, j'étais dans un paysage désertique. Des roches, du sable, quelques arbustes. Il faisait grand soleil et une chaleure d'enfer. Par terre, il y avait des traces de pas. Elles allaient vers le nord. Je les suivis pendant deux bonnes heures. Je glissais dans le sables, je transpirais comme un boeuf. J'étais vêtue d'un habit de nomade, mon épée attachée dans mon dos. soudain, je vis des arbres plus grands et à leur pied, un lac. je me précipitai vers l'eau et la goûtai. de l'eau douce !
*oh mon dieu ! j'ai tellement soif.*
je bus tout ce que je pouvais. après, je regardai autour de moi : le lac s'étandait à perte de vue, une petite barque flottait au bord à quelques mètres de moi. au centre du lac, il y a une grande colonne. comme un obélisque, mais plus massif et les symboles dessus ne sont pas des hiéroglyphes. Derrière moi, il y a une tente assez grande, avec un homme assis devant. je me levai et allai dans sa direction. habillé de la même manière que moi, les yeux blancs et les cheveux gris. je m'arrêtai devant lui et lui demandai où nous nous trouvions. alors qu'il ouvrait la bouche pour répondre, une flèche sortie de nulle part le transperça et le cloua au poteau de sa tente. je me reculai d'un bond et me relevai. je regardai autours de moi, mais rien. je dégainai. un scientillement attira mon attention sur les dunes. c'était un homme en armure.
*et merde. une fois débarrassée du petit, voilà que je me coltine le grand..."
je m'assis à l'ombre des arbres et l'attendis. il arriva un quart d'heure plus tard, un arc à la main et un carquois sur le côté gauche. il s'arrêta en face de moi, récupéra sa flèche à la pointe bleue et la rangea. le nomade se décompsa en sable.
"où est ce qu'on est ? lui demandai-je.
- alors comme ça on a décapité mon frère ? ricana-t-il.
- et alors ?
- oh rien. tu as vraiment été stupide, petite fille." toujours un rictus narquois et tordu sur le visage. cette fois, il avait un tissu sur la tête pour se proétéger du soleil.
"où est ce qu'on est ?!
- tu as vu comment cet homme vient de se décomposer ? nous sommes là où tous les morts vienne.
- c'est l'enfer ! et pourquoi m'as tu amenée ici ?
- ah c'est bien. tu as enfin compris que tu ne contrôle rien ici. c'est nous qui jouons avec toi et qui te manipulons.
- qu'est ce que tu veux dire par là ?
- tu verras bien assez tôt, dit-il en me faisant un clin d'oeil."
*beurk...*
il se tourna face au lac et appela :
"mon frère ! par delà les murs du sommeil éternel, par delà les limites de nos dimmensions, par delà les limites de l'esprit, entends mon appel !"
alors que j'allais ouvrir la bouche pour lui demander qu'est ce que c'est que ce bordel encore, il se retourna avec une lumière si effrayante dans les yeux et un sourire tellement sadique et malveillant que je me retins et je commençai à reculer. à mes pieds, les grains de sable roulaient vers lui, ils sortaient de la mer et ombaient du ciel. devant lui, une masse dorée et luisante se formait, grandissait...
*oh... mon... dieu... qu'est ce que j'ai fait ?*
pendant que j'essayais de partir discrètement, il fit un pas dans ma direction et m'atrappa par le col pour me garder et m'obliger à voir le spectacle.
"J'ai cru que tu détestais ton petit frère.
- avant c'était le cas. mais maintenant, il a réussi à duper non seulement toi, mais Arthémis elle même. tu imagines ?! duper la déesse de la sagesse ? il ricana.
d'un seul coup, l'adrénaline monta et j'essayai de me libérer. je me tordi dans tous les sens, donnai des coups de pieds, mais rien à faire. lorsque j'essayai de sortir mon arme, il me souleva de terre pour me mettre à la hauteur de ses yeux.
"Tu sais ce qu'il va se passer si tu sors ton épée ? tu as peut être reçu les tatouages d'Arthémis, tu restes inférieure en taille et en force. alors je ne te conseille même pas d'essayer."
il me reposa et changea de prise. il m'aggripa les cheveux.
*heureusement pour lui que je ne suis pas sensible des cheveux, sinon il l'aurait regretté*
la masse dorée avait fait une sorte de cocon palpitant, sillonné de sorte de veines d'or. une chaude et effrayante lumière s'en émanait, ce qui me fit encore plus envie de prendre mes jambes à mon cou. soudain, le cocon se craquela, craqua, gémit et un long rire glaçant et hystérique en sorti en sorti. Je pu apercevoir à l'intérieur un homme en armure qui se redréssait lentement, s'étirant.
une fois debout, son frère me lâcha et alla vers lui à grandes enjambées. il se prirent dans les bras. leurs armures cliquetaient et tintaient au moindre de leur mouvement. tous les deux, ils rirent en se disant combien ils s'étaient manqué.
*oh mais beurk ! ça me donne la gerbe... même ma soeur et moi on est pas aussi guimauve...*
ils se séparèrent et Léandre posa ses yeux verts et froids sur moi. un sourire mauvais grandi lentement sur son visage. il me fit une révérence et s'approcha. je reculai d'un pas ce qui fit rire son frère que je foudroyai du regard. il en rit de plus belle.
"Alors, on est pas contente de me voir ? ricana-t-il
- ça m'apprendra à avoir bon coeur. quelle idiote de penser que tu aurais pu un jour être humain...
- ma fois. c'est pour ça que les femmes sont des proies faciles. un trop grand coeur, trop de sensibilité."
son frère s'approcha de nous et souri.
"bon. Léandre. Qu'est ce qu'on en fait maintenant ?
- je ne sais pas. on ne peut pas la tuer tout de suite. ce n'est pas drôle. on pourrait la garder pour... s'amuser un peu"
*hein ? ils sont sérieux ?! eh mais je veux partir moi ! quelqu'un s'il vous plaît !!!*
"Euh je suis toujours là si jamais. et massacrez tous les innocents que vous voulez, mais moi je rentre chez moi." je parti en courant dans la direction opposée. je n'arrivais pas à courir comme il faut dans le sable. je les entendis rire comme des perdus. je regardai derrière moi et je les vis déployer de grandes ailes. Blanc immaculé pour Léandre et noires comme la nuit pour son frère. ils battirent quelques fois des ailes puis se lancèrent dans les airs. je craigni qu'ils ne viennent me récupérer, mais ils repartirent dans les airs. je m'arrêtai alors et retournai vers le lac. je plongeai dans l'eau et je me réveillai dans mon lit.
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D'un extrême à l'autre
Mistério / SuspenseD'un extrême à l'autre, ballotée entre ses démons et ses sentiments, Elle ne saura plus quoi faire contre cette psychose possessionelle. Sans savoir s'Ils sont réels... Elle pensait le processus enrayé depuis des années... Quelqu'un l'aidera. Homme...