𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 4

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𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 4 : Nina.

Il est deux heures cinquante-sept du matin et je n'arrive toujours pas à dormir. J'ai plusieurs pensées qui traversent mon esprit.

Je ne peux m'empêcher de penser que si mon frère serait toujours là, je n'aurais pas à subir tout ça. Il m'a toujours protégée. Il a toujours fait en sorte que je ne manque de rien. Il m'a toujours fait passer avant les autres. Je me souviens d'un jour à mon ancien lycée...

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- Nina ? Nina ? Pourquoi tu pleures ? Me demande mon jumeau inquiet.

Il toque à la porte de ma chambre, cherchant à avoir une quelconque réponse positive de ma part. Mais je ne peux pas lui en donner. Je ne peux pas lui mentir.

- Ouvre-moi. Je t'en supplie. Je n'aime pas quand tu es triste.

Je me lève de mon lit, essuie rapidement mes larmes et lui ouvre la porte.

Ne pleure pas Nina. Ne pleure pas.

Mais je ne peux m'en empêcher lorsque je vois mon frère. Je me précipite dans ses bras et éclate en sanglot.

Il entre dans ma chambre, me serrant fort et me couche sur mon lit. Il se couche à mes côtés et me caresse le dos.

- Raconte-moi. Na'

- Je.. Steven.. Il m'a humilié...

Il me lâche et se relève en un clin d'oeil.

- Il a quoi ? Il demande n'ayant pas sur d'avoir compris.

Je baisse les yeux et sanglote.

Il me reprend dans ses bras et me demande calmement de lui expliquer.

- J'étais dans la cour avec Sanna et il s'est approché en souriant. Il m'a demandé si on pouvait parler. J'ai accepté... On s'est éloigné des regards et il m'a demandé de sortir avec lui. J'ai refusé car je ne ressentais rien pour lui et il a commencé à s'énerver. J'ai voulu partir mais il m'a retenu et ma menacé de sortir avec lui ou j'allais le regretter. Je ne l'ai pas cru et je suis partis, restant sur ma réponse négative et dans le couloir, il m'a fait un croche-pied devant tout le monde. Je suis tombé à genoux devant lui et il a dit " Oh non bébé pas ici ".

- Mais c'est un gros obsédé ce mec ! C'est pas possible ! Je vais le buter. C'est pas une pute ma sœur. Je vais le tuer.

Il se relève et commence à faire les cents pas dans la chambre, se tirant les cheveux.

- Écoutes, je vais arranger ça demain. Promis. Maintenant dors, tu es fatiguée. Il revient vers moi, et me pose un bisous sur le front.

🅂🄰🄳 🄶🄸🅁🄻 [ 𝗪𝗶𝘁𝗵 𝗢𝗹𝗱 𝗠𝗮𝗴𝗰𝗼𝗻 ] EN RÉÉCRITUREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant