Chap.16

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Moi : Qu'est-ce que tu fais à ce gamin ?

Erwin : Levi Ackerman, que me vaut ta visite ?

Moi : Réponds d'abord à ma question.

Mes poings se serrent automatiquement. J'ai accumulé tellement de rage en vers cet homme. La personne que j'étais avant n'aurais pas hésité une seconde et aurais fuit en le voyant. Mais j'ai bien changé. Il ne peut pas ou plutôt il ne peut plus me faire peur.

Moi : Me dis pas que tu continues ton business après tout ce temps. Ça serait lamentable.

Erwin : Crois moi, mon seul regret c'est de t'avoir vendu à une personne aussi faible et gentille que Bum. J'aurais dû te garder pour moi... tu sais on se serait bien amusé toi et moi.

Le sérum que j'avais dans le sang m'empêchais de réfléchir correctement. Mes émotions étaient décuplées et beaucoup plus intenses. Je ne sais pas d'où je trouvais la force de rester un minimum calme. Mon self contrôle est puissant dans un moment pareil. Erwin tiens l'homme qui me fais sourire entre ses mains souillés. Non je ne suis pas amoureux. Enfin je crois.

Erwin : Mais dis moi, ce n'est pas le gamin de Carla ?

Je ne répondis pas.

Erwin : Ha je vois. Tu ne plaisantais pas quand tu étais gamin. C'est mignon et à la fois répugnant.

Mon éternel silence.

Erwin : Je vois. Tu n'es pas décidé à parler. Je te laisse l'enfant et je m'en vais.

Moi : Je te connais il y a toujours une condition dans tes marchés. Quel est ton prix ?

Il balança le gamin au sol et je le rattrapa comme je pouvais. Il me regardait avec mépris et s'en alla et finissant sa phrase.

Erwin : La prochaine fois qu'on se voit, tu es à moi.

Fin du Flashback.

PDV EREN

Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer. Il m'a sauvé d'un réseau de vente... du moins je crois, mais m'a quand même obligé à lui faire des gâteries pour le moins... dérangeantes. Je doute que ça soit dû au sérum.

Après son récit, il restait de marbre. Rien ne le dérangeait à son silence. Il était tout aussi immobile ; un oeil qui me regardait tandis que l'autre voulais en dire un peu plus. Et puis, comment connaissait il un homme comme ce Erwin ? De mon point de vue ce n'est pas le genre de fréquentation qu'un prof pouvait avoir. Mais outre ça, il restait un mystère à éclaircir.

Moi : Cela n'explique pas tout.

Levi : Je sais... Mais... C'est à cause de ta mère.

Alors là c'est la meilleure. Il rajoute ma mère dans ces délires pédophiles et je dois le croire. La bonne blague.

Un fou rire nerveux s'échappa de ma bouche. Je riais pour évacuer le stress. Trop de de stress en même temps dans un corps comme le mien.

Levi : Je ne plaisante pas. Quand je t'ai ramener chez toi, tu me tenais fermement. Mais tu bougais un peu trop. Du coup, quand j'ai voulu te déposer dans ton lit et que j'ai vu que tu gigoter, je t'ai attaché à une chaise.

Moi : Le rapport avec à mère ou le fait que j'étais à moitié nu ?

Il baissa la tête. J'ai cru voir une pointe de rouge sur ses joues.

Levi : Un fantasme... et pour ta mère, bah c'est sa faute, elle t'a mis au monde.

Woooh. Je m'attendais à tout sauf à ça. Limite si il ne viens pas de me clasher... et attend... quoi quoi ? Fantasme ?

Moi : Vous aviez bien dit un fantasme ? Dis-je apeuré. Parce que euh c'est pas trop mon délire de servir de soumis pour un riche homme d'affaires.

Levi : Je le conçois. Je vous donnerai plus d'informations si tu acceptés de venir vivre avec moi.

Dafuq !?

ANCIENNE VERSION // Teach Me [Ereri/Riren] TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant