Chap.13

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Quand j'ouvre enfin mes yeux, la seule chose que j'ai pu apercevoir était une lignée de lumière blanche avançant à grande allure. M'efforcant d'ouvrir les yeux, je retombe dans un état d'inconscience flagrant.

Lorsque mes yeux daignent enfin s'ouvrir, je suis allongé sur un lit peu confortable entouré de barres métalliques. J'ai l'impression d'être un bébé dans son berceau dont les barreaux lui en empêche de s'évader pour découvrir le monde magnifique des biberons volants. Je remarque ensuite que de l'air passe nettement dans mon dos. L'air passe sur mon dos en me laissant des frisons sur son passage. En passant ma main sur mon dos je découvre que je suis dans une tenue d'hôpital. "Logique pour quelqu'un qui a voulu se suicider...", me rappelle ma conscience.

Mais ce que je ne comprend pas c'est que d'une manière ou d'une autre je ne suis pas arrivée ici par magie. Par réflexe, mes yeux se mirent à observer les alentours de mon berceau. A ma droite, une commode avec plusieurs télécommande et une montre hors de prix. De l'autre côté, un M.Ackerman endormi avec un bouquet de fleurs à la main...

Stop... "Eren.exe à cesser de fonctionner"

Mais que fait ce taré dans ma chambre d'hôpital ? Il veut me violer dans mon sommeil ? Si ça se trouve c'est déjà fait ! Non impossible je ne ressens aucune douleur dans mon postérieure. A moins que non... Non aucune trace d'un quelconque sperme inconnu sur mon corps.

Décidément je me fais des idées. Je le regardais avec le plus de méchanceté possible. Peut-être que mon regard aurait l'effet de le réveiller. J'ai comme la vague impression que depuis mon réveil je fonctionne bizarrement mentalement. Derrière lui se trouvait deux portes. L'un qui je pense menait vers l'extérieur et l'autre qui devait être les toilettes et les douches... La douche.

Plus je regardai mon professeur plus j'avais une folle envie de le tuer dans son sommeil. Je regardai attentivement chaque traits de son visage. Il avait l'air de faire un cauchemard : ses paupières était gonflé comme si il avait pleuré et ses mains tremblaient. En regardant à travers la fenêtre, je pû remarquer que la nuit commençais à tomber. Ironique dans un sens.

En pensant à quel genre de cauchemard il pouvait bien faire, la vague idée qu'il recommence ses actes de perversion à mon égard me laissa perplexe. Dans un élan de courage... ou plutôt de peur, je me leva précipitamment de mon berceau. En me levant, je ne manquai pas de cogner mon orteil contre la commode. Je retins un cri de douleur et avança doucement vers la sortie. Je fus très vite ramener à la réalité quand l'aiguille qui se trouvait dans mon bras me ralentis en fesant tombé le gros appareil qui prenait ma tention et mon rythme cardiaque. Je rattrapa tant bien que mal l'appareil mais l'aiguille sortit de mon bras. Lorsque celle-ci tomba au sol, un "bip" infernal se dit entendre, aussitôt, deux médecins et une dizaine d'aides soignants se trouvais là dans ma chambre.

Docteur : Qu'avait vous fait ?

Aide soignante : Heureusement qu'il n'est pas mort...

Toutes mes pensées de mélangèrent  dans mon esprit. J'étais tenté entre dire ce qu'il m'était arrivé ou dévoiler  juste les péripéties (pleines de maladresse) depuis que je suis à l'hopital. Après un grand vide dans ma tête, j'avais décidé que je dirais la vérité. Mais en ouvrant ma bouche, l'homme qui dormait tantôt, esquissa un sourire en coin et un regard noir vers moi. J'avais compris que si je parlais, mon martyr allait reprendre.

ANCIENNE VERSION // Teach Me [Ereri/Riren] TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant