Il est dix-neuf heure quinze. Louis quitte son appartement pour se rendre à la bibliothèque.
Il marche, les écouteurs enfoncés dans les oreilles, les mains dans les poches.
Aller à la bibliothèque est devenu son rituel depuis qu'il a emménagé ici à Londres.
Toute la semaine après les cours, il passe prendre un café chez Alyane's et il se rend à la bibliothèque pour se noyer dans ses livres.
Il marche lentement profitant du beau temps qu'il fait. Louis aime beaucoup l'automne.
En ce début de soirée la couleur du ciel est d'un bleu clair, les nuages se dissipennt petit à petit. Une légère brise vient frapper le visage de Louis. Il ferme les yeux un instant et soupire de bonheur.
Il a toujours aimé ces moments-là, quand il marche, seul, profitant (ou bien essayer de profiter) de ce petit moment de joie.
Bien qu'il mène une vie paisible, il réfléchit beaucoup et parfois ça gâche sa bonne humeur. Donc il chéri ces petits moments comme un trésor, quand il ne pense un rien.
Quand il arrive enfin devant la bibliothèque, il enlève ses écouteurs les laissant pendre par le col de son tee shirt. Il se dirige vers sa place habituelle au fond de a pièce et s'y installe.
A cette heure-ci, la bibliothèque commence à se vider et il n'en reste qu'environ cinq personnes.
Louis sort son livre de son sac « A l'est d'Eden. » de John Steinbeck et commence à lire. La majorité de ses soirées se passent ainsi, il va à la bibliothèque, il lit jusqu'à se fatiguer et il rentre chez lui.
Apres quelques heure ses yeux commencent à se fermer et il sent la fatigué envahir son corps et son esprit. Il sort son téléphone et regarde l'heure « 22 :37 ». Louis pense qu'il est temps de rentrer chez lui. Il range ses affaires et il jette un coup d'œil à la bibliothèque et réalise qu'elle est presque vide et qu'il y'a encore une seule personne assise dans une des tables du premier rang. Louis trouve ça bizarre, car habituellement à une heure aussi tardive la bibliothèque est toujours vide. « Mais il reste toujours une place pour un oiseau de la nuit comme lui. » pense-t-il.
Il commence à marcher entre les rangs pour sortir. Il jette un coup d'œil à la personne qui avait l'air noyée dans son livre. Louis peut s'apercevoir que c'est un garçon aux cheveux longs dont les pointes sont bouclées.
Il continue à marcher tout en regardant le garçon (il ne sait pourquoi d'ailleurs.) jusqu'à ce qu'il heurte sa hanche contre une des tables causant par la suite un bruit qui attire l'attention du garçon sur Louis. Louis grimace de douleur et tourne son visage vers le garçon. Louis remarque que le garçon a l'air fatigué car d'énormes cernes ornent ces yeux dont il ne peut deviner la couleur.
Le garçon reprend sa lecture tandis que Louis arrive enfin à sortir de la bibliothèque.
Quand il arrive chez lui, il pose son sac par terre, son manteau sur le fauteuil et se dirige vers la cuisine.
Quand il a eu dix-huit ans, il n'a pas hésité une seconde à déménager. Il a toujours voulu vivre seul, pas qu'il n'aimait pas sa famille. Mais il a toujours été une sorte de loup solitaire. Il a toujours eu besoin de son espace à lui pour qu'il puisse se sentir vraiment à l'aise.
Il se sert une tasse de café pour booster son énergie puis il va dans sa chambre pour regarder un film.
Sa petite vie désormais ressemble à ça. Il va en cour le matin. A la pause de midi il se rend chez le même petit resto sui se trouve derrière son école. A la fin de la journée il se noie dans ses bouquins. Et en rentrant chez lui, il clôture sa journée par un film mauvais soit-il ou bon.
Sa vie est banale, il ne demande pas beaucoup. Il veut juste la paix et aucune prise de tête. Il se contente de très peu car il dit que son bonheur n'est fait que de petites choses et de petits détails.
Mais ça n'empêche pas que Louis soit un grand rêveur. Il rêve d'une vie hors du commun mais il ne fait rien pour. Il rêve du grand amour mais il refuse de côtoyer qui que ce soit. Donc il se contente de lire, pour vivre l'histoire de chaque bouquin. Et il se contente de rêver, faute de savoir vivre correctement.
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"LIBRARY."
Random« Viens avec moi. » lui dit-il. « Je te guiderai vers le chemin du bonheur. » « Comment peux-tu me guider vers toi alors je suis déjà à tes cotés... »