Il est quatorze-heure et Louis s'ennuie cen cours. Il n'a pas voulu y aller ce matin, il ne s'est pas senti très bien car il pense qu'il a attrapé froid. Il a ses deux petites mains coincées entre ses cuisses et le dos courbé. Ses lunettes sont descendu jusqu'à la bosse de son nez rougit par la grippe et ses jambes tremblent de froid. Assis là sur sa chaise, a première vue il semble complétement avec ces yeux cernées et son teint gris.
Depuis qu'il est rentré dans la classe il prie intérieurement pour que les cours se terminent au plus vite pour qu'il puisse rentrer chez lui, s'enrouler dans la couette et dormir jusqu'à pas d'heure.
Mais comme la vie est beaucoup trop chiante pour exaucer ses vœux, les cours se déroulent aussi lentement qu'une tortue avec une insuffisance hépato cellulaire. Louis soupire et pose sa tête sur la table et ferme les yeux. Des secondes passent et il sent son portable vibrer. Il prend son téléphone et vois une notification d'un message d'un certain Harry Styles. Il ouvre le message et plisse ces yeux larmoyants pour pouvoir lire correctement.
De Harry Styles :
"Bonjour Louis, j'espère que tu vas bien. J'ai hésité à t'envoyer un message hier car j'avais peur que tu me trouve un peu du genre 'forceur' donc j'ai attendu ces vingt-quatre heures. Mais puisque je te dis ça, tu dois quand même penser que je suis un forceur."
Louis pouffe de rire faisant apporter les regards des gens de sa classe sur lui, mais il s'en fiche car tout ce qui compte pour l'instant c'est le message D'Harry. Il poursuit sa lecture.
"Mais ce n'est pas grave car ça allait arriver tôt ou tard. Bref, tout ça pour dire que je veux qu'on se voie une deuxième fois et je me demandais si on pouvait se rencontrer devant la bibliothèque pour aller faire je ne sais quoi, je te laisse choisir. Alors qu'en dis-tu ?"
A cet instant ci Louis veut crier, mais vraiment hurler sa colère contre cette poisse qui le suit depuis qu'il est sorti de l'utérus de sa chère et tendre mère. Car comme par le grand des hasards, Louis tombe malade quand Harry veut le revoir. Il veut accepter mais il ne peut même pas avoir une conversation avec quelqu'un sans éternuer chaque et trois secondes, et c'est à peine si il peut tenir debout.
Et si il décline, Harry vas surement penser que Louis ne veut pas passer du temps avec lui. Mais il est obligé de refuser.
De Louis à Harry :
Salut Harry, j'espère que tu vas bien aussi et non je ne pense pas que tu sois un forceur, à vrai dire j'attendais ton message. J'aurai aimé qu'on passe encore du temps ensemble malheureusement on ne peut pas se voir aujourd'hui car je suis malade et je ne veux pas prendre le risque que tu choppe toi aussi la crève. Je suis désolé, mais dès que je vais mieux je te fais signe, promis. Et encore désolé.
Louis soupire une deuxième fois et prie pour qu'il ne se fasse pas percuter par un camion la prochaine fois qu'il décide de voir Harry.
Les cours se terminent enfin et Louis rassemble tout son courage pour se lever, marcher, prendre le métro et rentrer chez lui.
Apres avoir pris une douche difficilement, Louis est maintenant enroulé dans sa couette comme un burrito les yeux à peine ouverts et tous les membres de son corps lui font mal. C'est triste mais ça lui manque le bon vieux temps quand il tombait malade, quand ça mère prenait soin de lui et veiller pour que rien lui manque. Même s'il est indépendant sa mère lui manque, encore plus quand il se rappelle qu'il n'aura jamais l'occasion de le lui dire parce qu'elle est parti trop tôt.
En plus d'être malade et en colère il est aussi triste, quelle belle journée !
Quelques minutes sont passées et Louis commence à s'endormir jusqu'à ce qu'il sursaute en entendant quelqu'un toquer à sa porte. Décidemment aujourd'hui il ne va pas pouvoir se reposer correctement. Il se lève, se trainant dans sa couette a va ouvrir la porte.
« Tant pis si c'est un criminel, j'ai trop la flemme de regarder par le Judas de la porte. » pense-t-il à haute voix. Mais c'est pas du tout un criminel qu'il aperçoit en ouvrant la porte non, c'est un Harry se tenant droit comme un poteau avec un sourire et des sachets pleins les bras.
« Apres avoir lu ton message je me suis dit que peut-être une soupe chaude te ferait le plus grand bien. » Dit-il en désignant du regard le sachet qui tenait dans son bras gauche.
Louis n'en croit pas ses oreilles ni ses yeux. Harry est venu jusqu'à son appartement avec une putain de soupe après avoir su que Louis est malade. Il n'y a même pas une minute il se sentait seule et sans personne pour s'occuper de lui et là il y a Harry. Toujours enroulé dans sa couverture il regarde Harry avec un air attendrit. Et lui dit d'une petite voix écorchée.
« Harry...tu es si attentionné. » Et Harry baisse les yeux et regarde ses chaussures en souriant.
« Je t'en prie, rentre. » Louis s'écarte pour laisser Harry rentrer. La porte donne directement sur sa cuisine ouverte sur le salon. Harry passe son regard sur le petit espace de Louis et dit.
« C'est très jolie chez toi Louis. » Le châtain lui sourit faiblement et l'aide à se débarrasser des sachets pour aller les déposer sur le comptoir de la cuisine, tandis qu'Harry prend bien soin d'enlever ses bottines pour après les poser soigneusement à côté des chaussures de Louis. Et ce dernier ne peut s'empêcher de trouver Harry vraiment poli.
« J'espère que je ne t'ai pas trop dérangé, je me suis dit que la présence de quelqu'un te ferait peut-être du bien. »
« Et tu as totalement raison. » Louis est vraiment content que Harry sois venu, il voulait le voir mais cette satanée de grippe l'en a empêcher. Mais peu importe car maintenant Harry se tient au milieu de son salon, les mains derrière les dos, et il tournait sa cheville gauche comme un enfant. Et à cet instant il parait tellement innocent. Louis lui sourit en l'invitant à s'assoir sur le canapé.
« Louis ? » demande Harry en regardant Louis droit dans les yeux.
« Oui ? »
« Tu as l'air d'une crêpe avec ta couette. »
Puis ils éclatent tous les deux de rire jusqu'à avoir mal au ventre.
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"LIBRARY."
Diversos« Viens avec moi. » lui dit-il. « Je te guiderai vers le chemin du bonheur. » « Comment peux-tu me guider vers toi alors je suis déjà à tes cotés... »