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PDV ETHAN

Je peux dire que cette gifle je m'en souviendrai pendant un bon bout de temps. Après m'avoir giflé, Alia est sortit de la chambre en claquant la porte. Je peux comprendre, je suis un vrai bâtard avec elle. Je peux voir, au miroir, que ma joue est rouge.
Je prend le plateau que Alia nous a préparé et descend dans la cuisine.

- Putain mec, qu'est-ce qui t'es arrivé ? Me questionne Mickael.

- Laisse moi deviner, Ethan. Victoria prend la parole. Alia t'a foutu une gifle ?

- Ouais. Je marmonne.

- Pourquoi ? Elle demande.

- Je lui est laissé croire que j'ai couché avec une fille cette nuit. 

- Mais t'es con ma parole ! S'exclame Victoria. Tu l'aimes comme un fou et tu lui dit ça ?

- Faut rattraper ton coup, mon pote. Dit à son tour Devon. 

- Ou alors t'es dans la merde. Elle va t'en faire voir de toutes les couleurs. Poursuit Tyler. Tu ne sais pas ce dont elle est capable.

- Pfff, arrête tes conneries, demain ç'a sera oublié. Je dit, essayant de me convaincre.

- Si tu le dit, tu l'auras voulu. Répond Devon.

A ce moment là, on entend des pas précipités dans les escaliers. Alia. Elle à un sac sur son épaule et prend une veste sur le porte manteau. Elle passe devant nous en me bousculant.

- Je sort. Elle dit. Je reviendrai avant la nuit.

Sur ce, elle claque la porte.

PDV ALIA

Je ne sais vraiment pas où aller. Je suis partie sur un coup de tête. Au fur et à mesure que je marche, j'entends de la musique. Elle provient d'un bistrot pas loin. Je décide d'y aller, n'ayant aucun endroit pour passer le reste de ma journée. Je n'ai vraiment pas envie de rentrer maintenant, je rentrerais quand il fera nuit.
Il n'y a pas beaucoup de monde dans le bistrot, que quatre personne tout au plus. Je m'installe au fond de la pièce et commande un jus de fruit.

Depuis que je suis rentrée dans le bistrot, une personne n'arrête pas de me regarder, elle me dit vaguement quelqu'un mais je n'arrive pas à le reconnaître.

Soudain, il se lève, se dirigeant vers moi.

- Je peux me joindre à vous ?

- Tony ? Maintenant, je le reconnais. C'est le moniteur. Vous ne travaillez pas aujourd'hui ?

- Hé bien non, c'est mon jour de congé aujourd'hui. Il sourit face à mon manque de tact.

- Asseyez-vous. Vous voulez boire quelque chose ? Je lui demande.

- Une limonade ne me dérangerait pas. Il sourit encore. Mais c'est moi qui vais payer.

- Non, c'est m..

- J'insiste. Il sourit de plus belle.

Il a vraiment un très beau sourire.

J'ai appris beaucoup de choses sur Tony. Il a 18 ans. Le métier de moniteur est son job d'été. Il est étudiant et il habite à deux heures de routes de là où nous sommes. Il a beaucoup parlé de lui, ce qui ne m'a pas dérangé. Ma vie est tellement pourrie pour que je la lui raconte.

23h40 

- Jje crois qu'on a un peu trop b-bu. Je dit à Tony.

- Oui, beaucoup même. Il va fa-falloir rentrer. Je te raccompagne. Il se lève difficilement de sa chaise.

- Allez viens, on y va. Je prend mon sac, manquant de faire tomber la chaise.

Quelques rues plus loin, je trébuche et m'étale de tout mon long sur le trottoir. Je me relève difficilement et m'accroche à Tony qui, lui, est moins soûl que moi.

Pendant le trajet, nous rigolons de tout et de rien. Malheureusement, je ne retrouve plus notre location. Les maisons sont toutes semblables.

- On va chez toi ? Je demande à Tony. Je retrouve plus ma maison.

- Ouais, viens, c'est par là. Il tend le bras vers la gauche.

- Tony, j'ai envie de dormir. J'annonce en m'appuyant sur le mur d'à côté.

Je ne sais pas comment ni pourquoi mais quelques secondes après, Tony et moi sommes en train de s'embrasser. Je suis trop soûle et surtout trop faible pour le repousser.

- On peut pas faire ça. Je dis en me détachant un instant de lui.

- Si on peut, nous sommes bien en train de le faire. Il me répond.

Je rigole par le surplus d'alcool et recommence à l'embrasser.

Soudain, Tony est projeté en arrière.

- Tu la retouches, je te bute.

Je reconnaîtrais cette voix entre mille. Ethan.
Malgré mon manque de force à cause de l'alcool, quelque chose monte en moi.

-Arrête Ethan ! Je crie. Ce n'est pas à toi de contrôler ma vie. Laisse le tranquille.

Je m'avance vers Tony et l'aide à se relever.

- Je vais rentrer chez moi, on se voit plus tard. Je lui souris.

- Ouais, à plus tard. On se parle par message.

- Oui.

J'attend qu'il disparaisse de notre champ de vision pour m'adresser à Ethan.

- Nan mais ça va pas, toi !? On était tranquilles avant que t'arrive.

- Ouais, vous étiez en train de vous lécher la gueule.

- Et alors ? T'es jaloux ? Je demande soudainement.

Mes paroles ne surprennent pas Ethan uniquement mais moi également. Il se tait et il commence à avancer.

- Pourquoi t'es venus, tu nous suivais ou quoi ? Je demande.

J'ai du mal à le rattraper.

- Je vous ai entendu rire alors je suis sortis.

- Ouais. Je dis, peu convaincue.

D'hier et d'aujourd'huiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant