Me lâche pas Gustave je tiens pas debout, me lâche pas putain je te dis que je vais tomber ! Merde tu me hais ou tu fais exprès ?
Non je t'en prie reste là, reste avec moi. Pardon Gus je suis con, pardon, doucement, mais s'il te plaît reste, me laisse pas tout seul, avec lui.Oui con, Marlon qu'est ce que t'es con. Tu sors de prison, t'as pas de pognon. Tu plonges vers le fond, tu tournes en rond.
Ma voix que tu confonds, avec tous ces autres sons, de l'autre bout du ponton, les acoustiques des oisillons et les klaxons.
Tes tons c'est le marron, la déception, le salon sans futon, les mites dans ton pantalon, les murs en carton, pas de maçon, et le délabrement de ton gazon.Ta vie est une fissure
Et tu m'obliges à devenir Charon, complice de ton abandon, de ton abdication, sans hésitation. Ça me paraît bien long, ce trajet dans Lyon. Tu te morfonds tandis que Gustave compte tes respirations. Béni soit ce maigrichon, avec ses cheveux brouillons et ses mains sous tension. Sans lui t'es bon que pour l'autoflagellation, voter Macron par dépression, et finir quatre pattes dans le goudron, à supplier pour une injection.
tel un misérable cochon.
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Marlon et ses rimes de vie, lignes qui vibrent.
PoetryMarlon sort le soir tard avec Gustave. Mais quelqu'un chuchote à son oreille, les démérites dont on l'accuse. [spoiler alert si vous regardez les titres des chapitres à l'avance] [[pour moi cette histoire n'est pas de la poésie mais visiblement le s...