(les pouces dans les poches, sourire insolent) D'accord.
C'est tout ce que tu dis ?
Oui d'accord. (ému) Moi aussi, moi aussi. Pardon. (sourit) Moi aussi je t'aime Marlon.
Et cette foi-ci ça ne recommence pas mal pour finir bien, ça recommence mal pour finir mieux.
Mal avec ce râle de peureux, ces "je t'aime" comme des plaintes d'amoureux. Et puis mieux avec des rires cons et joyeux, des rides au coin des yeux, de ce bonheur à deux. Son pull camaïeu qui accroche tes poignets lumineux.
Il y a un grand nombre de cuites que tu ne veux, ou très peu, des bien dégueues, lorsque tu te réveille pâteux et tout crasseux. Mais il y a aussi des moments plus sinueux, moins nombreux, certes. Mais si preux, que t'as l'impression de danser dans les cieux. Tu te dis il fait beau il fait bleu.Et tu sais quand ça commence mais tu sais jamais quand ça finit.
Alors dans ce lieu pluvieux, vous avancez les joues en feu à cause du froid boueux. Les cheveux plaqués par le mistral, vous passez devant les queues qui se forment pour aller dans des cinémas de gueux, déviant des entrepôts gazeux.
Il tend ses mains vers le creux de tes reins, t'es un peu nauséeux mais peu importe. Tu fais un vœux silencieux, dis adieu à ce monde véreux, aujourd'hui se dresse l'apocalypse, l'ère des nouveaux dieux. C'est un baiser rugueux qu'il t'offre, un peu mielleux, un peu baveux et crasseux.
Mais tu vois au fond de ses yeux que pour lui ce n'est pas un jeu, qu'il t'abandonne un baiser respectueux.
Il redore ce blason noyé par un milieu pouilleux, les désaveu de terriens, ces culs-terreux. Il exhibe dans un univers brumeux un tout nouveau je, dans lequel tu veux enfin vivre avec l'espoir d'être heureux.
Vous êtes rutilants à en faire des envieux.
C'est parce que l'ambroisie est votre intraveineux.
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Marlon et ses rimes de vie, lignes qui vibrent.
ŞiirMarlon sort le soir tard avec Gustave. Mais quelqu'un chuchote à son oreille, les démérites dont on l'accuse. [spoiler alert si vous regardez les titres des chapitres à l'avance] [[pour moi cette histoire n'est pas de la poésie mais visiblement le s...