Chapitre 8

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Dans l'ascenseur, je fulmine ! C'est du délire ! Il doit forcément y avoir une erreur !
Lorsque les portes s'ouvrent à l'étage de monsieur Carter, je me précipite vers l'accueil afin de régler ce malentendu !
Une secrétaire est là. Elle ne ressemble pas à la pimbêche de l'autre jour mais elle n'a pas l'air plus sympathique. Je l'observe taper sur son clavier avec zèle et dextérité. J'ai le sentiment d'avoir autant d'importance que le pot de fleur à l'entrée. Elle ne m'adresse aucun regard.

Moi:Bonjour...

Elle lève un sourcil dubitatif dans ma direction puis lache un petit soupir d'exaspération avant de se remettre à taper.
Je reste plantée la en attendant qu'elle me calcule... je me sens toujours mal à l'aise face à ce genre de personne. J'ai toujours l'impression que je dérange, que je suis moins importante qu'elles...
après quelque secondes, la secrétaire daigne le donner un peu d'attention.

Secrétaire : Vous êtes ?
Moi: Mademoiselle Bruss. Écoutez, il faut absolument que je parle à ..
secrétaire : Suivez moi .

Elle se lève de son siège avec la grâce d'une danseuse étoile, et me fait signe de la suivre. Nous nous arrêtons devant une petite porte.

Secrétaire : Je vous en prie

Elle me fait signe d'entrer, tout en surveillant quelque chose sur sa tablette. Je retiens mon souffle.
Psychologiquement je me prépare à faire face à monsieur regard-intense !
J'entre fébrilement dans la pièce, mais...personne ! Simplement un bureau spacieux installés à côté d'une large baie vitrée qui donne sur la ville
C'est plutôt sympa comme bureau ! Je me serai imaginée autre chose pour un bureau de grand chef, mais bon..

Je me retourne vers la secrétaire.

Secrétaire : Monsieur Carter ne va pas tarder. En attendant vous pouvez vous installez dans votre bureau.. souhaitez vous un café ?

Je me demande si j'ai bien entendu.

Moi: Pardon !!?

Elle le regard presque avec pitié.

Secrétaire : Vous voulez un café ?
Moi: Non.. je veux dire "mon" bureau ?

Elle m'observe un instant sans rien dire. Elle doit se demander qui est cette cretine devant elle.

Secrétaire : Je vous laisse, Monsieur Carter ne va pas tarder.

C'est une blague ?! Je ne comprend même pas ce que je fiche ici ! M'installer dans mon bureau ?
Je contourne lentement le bureau pour venir toucher le siège en cuir. Doucement je me laisse tomber dessus et je pose mes avant Bras sur les accoudoirs. Je fais tourner la chaise de droite à gauche en fixant l'écran de l'ordi.

Tout à coup, la porte s'ouvre. Je reste figée sur place lorsque deux iris gris pétillante se plantent dans les miens.

Carter CorpOù les histoires vivent. Découvrez maintenant