Mathilde, 8 ans

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Qu'elle était adorable notre petite Mathilde... Elle ne savait pas... C'était bien le problème...

Dans sa belle robe fleurie, elle jouait dans le jardin de ses parents... Elle riait, chantait, dansait comme n'importe quelle enfant.

J'étais sa nourrice, sa ... deuxième maman... Elle me faisait confiance...

Mais ni elle... ni ses parents ne pouvaient savoir que mon moi d' exécution commençais à se faire sentir en mon être... Il était temps d'agir...

En ce doux soir de printemps, les deux parents de Mathilde décidèrent de dîner dehors, occasion parfaite.

J'emmenai donc l'enfant dans le salon où elle s'installa devant la télévision, trop captivée par l 'écran, la jeune fille ne remarqua pas que mon corps s'amincissait, mes cheveux s'allongeaient et que je me soulevais du sol doucement...

Par ma volonté, la lumière éclate, les bouts de verre écorchant l'enfant qui se retourne vers moi en pleurant. Ces sanglots se transformèrent rapidement en hurlements de terreur face à mon apparence...

« Hurle pour moi, crie pour moi, tu seras bientôt éduquée, corrigée »

Mes paroles eurent pour effet d'amplifier les cris de terreur de la gamine. Mon plaisir n'en fut qu'augmenté... Je fermais les volets à distance pour que la peur de Mathilde me transperce...

Le temps de la correction était venu.

Par mes longs cheveux j' agrippais le bras tendre de la fillette, et mon esprit rentra en elle avec la facilité d'un couteau dans du beurre, néanmoins Mathilde tentait de résister. Je sentais la très faible force de son esprit d'enfant s'opposer à ma volonté centenaire. En vain.

Peu à peu je pris possession de son corps, la forçant à fredonner ma chanson.

HAHA je sais que tu voudrais l'entendre jeune lecteur mais tu ne la connaîtra que lorsque ton tour sera venu. Et il viendra...

De sa voix douce et cristalline ma chanson récupérait ma splendeur d'antan... J'obligeais la petite fille à se rendre dans la salle de bain, prendre le rasoir de son père... Et juste pour mon plaisir personnel, la fit se couper doucement les veines du bras droit jusqu'à sa gorge que j'adorais voir se vider du sang qu'elle contenait, cette boisson de Satan me rendait toujours avide de lui telle l'héroïne pour certains d'entre vous, pauvres humains pitoyables.

Après que la jeune fille se soit vidée, je pris ce pourquoi j'étais là, son âme, ses souvenirs, tout ce qui faisait d'elle ce qu'elle était ainsi que l'organe que je convoitais, ses yeux... Ses doux yeux d'enfant de 8 ans .... Voilà comment j'ai corrigé la jeune Mathilde.

Ne faites pas confiance à n'importe qui car vous ne savez pas qui je suis !

Folklores, épouvantes et légendes urbaines Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant