Folklores, épouvantes et légendes urbaines Tome 1

3 enfants, 3 morts

C'était un samedi soir...

Pierre et Marie étaient partis en weekend en laissant leurs trois enfants seuls.

L'aîné, Thomas, avait 17 ans.

La cadette, Marine, 15 et la petite dernière 13 ans.

L'histoire commence alors quelques heures plus tard, lorsque la porte de la chambre des deux parents s'ouvrait doucement en laissant un bruit de grincement accompagner le mouvement de la poignée.

Thomas était encore dans le salon, ses petites soeurs dormaient déjà. Il avait éteint les lumières et zappait les chaînes de la télévision une à une. Quelques minutes plus tard, le téléphone sonnait et affichait "Marie".

"Thomas, Thomas ! Écoute moi bien. Ferme bien toutes les portes." Criait sa mère au bout du fil.

"Mais maman, pourquoi ? Tu me fais peur !"

"Dis moi quand tout est fermé ! On arrive !"

"Mais c'est bon ! J'ai bien vérifié toutes les portes il y a quelques heures !"

"On arrive tout de suite. Garde le téléphone près de toi nous rentrons."

Marie avait pris soin de ne rien dire pour ne pas provoquer la peur chez son fils et ça, Thomas l'avait bien compris. Il zappait les chaines pour arriver aux flash-infos : "Un homme d'une cinquantaine d'années aurait tué 3 enfants il y a maintenant 2 à 3 heures déjà. Une enquête est en cours.". Les caméras filmaient des images de maisons qui se trouvaient trois rues après celle de la maison de Thomas et sa famille.

Le coeur de Thomas se serrait très fort et il ne se réconfortait pas en se disant que la ville ne comptait pas beaucoup de demeures, que la sienne était proche d'une forêt.

Thomas se précipitait devant la porte-fenêtre en espérant voir les lumières des policiers. Bien-sûr le meurtrier aurait peur et ne viendrait pas par ici mais rien ni personne n'était là.

Le téléphone se remettait soudainement à sonner, cette fois-ci, ce n'était pas le numéro de ses parents qui s'affichait mais un appel privé. Thomas laissait alors la messagerie se mettre en marche pour écouter qui téléphonait.

"Bah alors Thomas... Pourquoi regardes-tu à cette fenêtre ?... C'est plutôt à l'intérieur qu'il faut me chercher..."