Only the Lonely [V.F] h.s

Chapitre vingt-quatre

Définitivement, quelques secondes se sont écoulées après le moment où Trent m'a agrippé par l'arrière; personne dans la pièce parla ou même ne bougea – personne n'eut le temps.

Ensuite, les coups de feu retentirent.

On aurait dit deux simples coups de feu; de la vitre éclata par la fenêtre, et quelque chose de mouillé éclaboussa contre le côté entier de ma joue avant que des mains me tirent par en arrière.

Trent.

Son corps soudainement mou me tira à terre avec lui, et je tombais par dessus lui, regardant une paire de yeux sans vie; il y avait un trou épais directement dans le milieu de ses yeux avec des tonnes de sang qui s'écoulaient. Je touchais lentement mon visage et réalisais que ce n'était pas recouvert de son sang.

C'était recouvert de sa salive. Il fut tiré directement entre les yeux, et il a craché sous l'effet, l'envoyant tout sur mon visage.

Oh mon Dieu.

Je tressaillis, me recula du corps mort, laissant échapper un cri soudain. Quelqu'un a tiré sur Trent. Mais qui ? Personne dans la pièce à l'exception de Caroline n'avait des fusils...

...et Caroline.

Je tournai mon regard par dessus mon épaule pour voir Caroline aussi morte sur le sol, le visage contre le sol, ses cheveux remplis de sang à cause du coup de fusil. Son corps était sans vie, lui aussi.

Nous trois – moi, Gemma et Harry – étions perplexe. Qui a fait ça ? La fenêtre brisée proche de notre lit était la réponse à nos questions. Évidemment, c'était fait par quelqu'un ayant un fusil longue portée. Nous regardâmes avec hésitation la fenêtre, mais Harry me repoussa.

- Non, dit-il. Ça pourrait être dangereux.

- Ils nous ont sauvé, protestai-je faiblement. Je suis certaine qu'ils sont de notre côté.

Harry me fixa avec un regard noir.

- Putain, fais juste ce que je te dis.

Ses lèvres tremblaient légèrement et elles étaient sèches; son visage était plus pâle qu'à l'habitude. On dirait qu'il avait vu un fantôme. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Je serais certainement en train de pleurer présentement si j'avais eu un fusil contre mon visage.

- Hey, est-ce que vous êtes corrects ?

Matty se tenait près de la porte.

- Qui a fait ça, putain ? Harry fut le premier à parler.

- Zayn et Louis, répondit Matty, regardant les deux corps morts tandis qu'il marcha par-dessus eux. J'ai remarqué une agitation quelques minutes auparavant, et je savais que ça allait dégénérer. Remercies tes gardes du corps, Harry – ils sont leurs meilleurs. Je ne savais pas qu'ils étaient aussi bons avec des snipers.

- Ils sont mieux d'être bons, marmonna Gemma. Ils protègent le roi.

- Trouve quelqu'un pour nettoyer cette pièce, dit Harry sans émotion. Je ne veux pas d'enterrement pour ces corps. Ils sont des traitres de ce pays, et ils sont aussi des tueurs.

- Harry, dit Gemma doucement.

- Non, Gemma, cracha-t-il en réponse. Ses mains étaient serrées en poings. Ils ont tué maman et papa.

- Je sais... mais faire quelque chose comme ça, ce n'est pas toi. Tu ne peux pas ne pas leur donner d'enterrement – c'est très irrespectueux pour les morts.