Je sors de la voiture et prends mes valises dans le coffre. Mais Eliott insiste une fois de plus pour les porter à ma place. Nous marchons en direction du château que je suppose être mon nouveau lycée. Les murs sont très anciens. Les élèves portent un uniforme. Les filles une jupe avec des motifs écossais qui arrive 10 centimètres au-dessus des genoux, une cravate avec les mêmes motifs, une chemise blanche et une veste blanche. Quant aux garçons, ils avaient un pantalon, une cravate et une veste noir avec une chemise blanche. J'ai toujours rêvé de porter un uniforme de ce genre, je suis tellement contente ! Personne ne faisait attention à nous, ce qui m'arrangea. Nous continuons de marcher en silence dans un long couloir. Tous les élèves parlaient et rigolaient entre eux. Eliott s'arrête devant une porte, me regarde et dit :
- Ici, c'est le bureau de la directrice. Elle veut te voir pour pouvoir te donner ton emploi du temps et le lieu où se situe ta chambre. Tu es prête ?
- Oui ! Répondis-je enthousiaste.
Il ouvre la porte, me laisse entrer et me dit.
- Je ne peux pas venir, c'est une discussion entre toi et ta mère. Il me fait un clin d'œil puis ferme la porte derrière moi.
- Quoi ? Comment ça une discussion entre moi et ma mère... Ne me dis pas que...
Je me retourne, face à moi se tenait une belle femme à l'allure très jeune. Elle porte une tenue très élégante. Elle était assise sur le canapé avec un verre à la main. Elle me regarde toute joyeuse et surprise de me voir enfin là. Ses cheveux lui arrivent en dessous des fesses, de couleur châtain avec des ondulations. Ses yeux ont toujours pris une teinte dorée quand elle me regarde. Elle est vraiment très belle. Comment ai-je pu être aveugle à ce point, je lui ressemble comme deux gouttes d'eaux hormis pour la couleur des yeux.
- Elena ? C'est bien toi ? Je suis ravie de te revoir à nouveau ! Ça fait tellement longtemps ! Tu m'as tellement manqué !!!
- Kate ! Je suis heureuse de te revoir moi aussi. Maintenant que je sais que tu es ma vraie mère, comment je suis censée t'appeler ?
- Que dirais-tu si tu continuais à m'appeler Kate pour le moment... Cela te permettrait de ne pas te sentir mal à l'aise ?
- Entendu, j'avoue que tu m'enlèves une épine du pied, merci.
Elle me regarde d'un air attendrissant puis se lève pour me prendre dans ses bras.
- Prends tout le temps qu'il te faudra, ce qui compte c'est qu'on soit de nouveau réunie, me chuchote-t-elle à l'oreille.Je la prends dans mes bras. Nous restons ainsi un long moment avant de nous séparer. Je m'assoie en face d'elle et nous discutons un peu avant que je remarque le contenu de son verre.
- Qu'est-ce que ça sent, ça pue, on dirait une odeur de fer. Mais, ma parole, ne me dis pas que tu bois du sang ?
- Bien-sûr que si, je suis une vampire Elena, mets-toi ça dans la tête. Et toi, tu es ma fille, donc y a de forte chance pour que ton corps en réclame aussi. Si l'odeur du sang te dégoûte pour le moment, c'est que ton corps n'est pas encore prêt à boire du sang, mais un jour viendra où tu seras attirée par cette odeur et tu ne pourras pas t'empêcher d'en boire. C'est dans notre nature, Elena.
- Pardon, je ne voulais pas te contrarier, c'est juste que j'ai du mal à me faire à l'idée que je vais devoir boire du sang et peut-être même le boire directement à la source. Rien que l'idée de mordre un humain me dégoûte si tu veux tout savoir.
- Je comprends ce que tu ressens. Tes cours vont te permettre de voir les choses différemment et comme tu es en pleine transformation mais également une hybride, je te recommande de noter sur un carnet tous les changements que tu remarqueras sur toi. Tous les jours, je veux que tu écrives quelque chose dans ton carnet. Tu dois l'avoir constamment avec toi et quand tu seras en cours, tu en profiteras pour poser des questions.
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Le Pouvoir des Yeux Rouges - Tome 1
ParanormalElena âgée de 16 ans, depuis sa naissance, elle a des yeux rouges et fait des cauchemars étranges toutes les nuits. Mais cela ne l'empêche pas d'avoir une vie normal, enfin presque normal. Elena va découvrir que ses proches ne sont pas se qu'ils pré...