Quand le monde s'écroule *2

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Je n'entend plus rien, ma vue se brouille et je me dirige tant bien que mal vers ma chambre. Les larmes qui emplissent mes yeux m'aveuglent. J'essaye en vain de joindre Alexandra qui refuse l'appel. Je retourne donc sur snap et lui envoie un message désespérément énervée :

A Ma Femme ♡ :

S'il te plait répond à mon appel bc j'ai vrtm envie et besoin d'entendre ta voix, stt si ça doit être notre dernière discussion !

Je n'arrive plus à respirer, les larmes coulent sur mes joues et roulent dans mon cou. Je me sens étouffer, il me semble être à la limite d'une crise d'angoisse. Alex répond :

De Ma Femme ♡ :

J'en ai pas envie

Les centaines de larmes qui dévalent mon visage m'empêchent de respirer calmement, je n'arrive pas à me calmer. Après avoir continué un peu la discussion, je comprend qu'il s'est passé quelque chose lors de cette soirée. Alex nie totalement mais je le sais, j'en suis sûre. Ce désastre n'est pas arrivé seul, et il y a eu des orages avant les tempête. Et Enola est loin d'être innocente dans cette histoire...

A Ma Femme ♡ :

Pk ? Pk décider de me quitter comme ça ? Que s'est-il passé hier bordel ?!

De Ma Femme ♡ :

C'est juste que je t'aime plus comme avant... Rien à voir avec la soirée !

A Ma Femme ♡ :

Et qu'est ce que j'ai fait pour que tu ne m'aimes plus !

De Ma Femme ♡ :

Rien, c'est comme ça, les sentiments ne se contrôlent pas, tu le dis toi même...

Je suis désolée, je t'en supplie ne fais pas de conneries...

A Ma Femme ♡ :

Je peux rien te promettre et en plus mtn que tu m'as abandonnée t'as plus à t'en occuper...

De Ma Femme ♡ :

Cam je t'en supplie ! Et je ne t'ai pas abandonnée, je tiens encore énormément à toi !

Je ne répond pas et envoie un snap "Je suis célib" à mes amies. Charlotte est la première à m'appeler. Elle essaye de me réconforter tant bien que mal mais je reçoit un double appel de la part d'Hayden, la meilleure amie d'Alex et Cha me laisse décrocher.

- Alex m'a dit, ça va ma chérie ?

Je n'arrive pas à articuler, mes sanglots me coupent la respiration et bloquent ma gorge. Je sais que mon état est catastrophique. Je fais pitié, je le sais mais peu importe, la souffrance est trop grande. Je pleure sans retenue, je ne pensais pas qu'on pouvait pleurer autant. Je n'arrive même plus à sentir les battements de mon coeur. Je suis comme morte. Je ne suis qu'une coquille vide. Lorsqu'elle fini par raccrocher, je ne mange pas mais m'habille avec les premiers vêtements qui me tombent sous la main. Ce n'est pas que j'en ai envie, non, loin de là, mais cet après-midi, j'ai rendez-vous avec Julia pour trouver un cadeau à Charlotte qui va bientôt avoir 16 ans.

Je prend le métro et la rejoins dans une rue très commerciale. Une fois que nous avons trouvé ce que nous voulons, Julia en profite pour faire un peu de shopping. Je vais avec elle et essaye de paraître un minimum enjouée, même je dois avouer que j'ai très envie d'aller me coucher sous ma couette. Lorsque que nous nous séparons, elle prend son métro directement alors que je dois attendre un peu le mien. Mes yeux se posent sur les rails et je pense à sauter. J'en ai très envie. Plus de souffrances, plus de pleurs, plus de coeur en miette... Juste du repos à perpétuité. Je m'avance vers le devant du quai quand d'autres idées me traversent l'esprit : Tu sais que ton suicide va stopper toutes la ligne ? Pense à tout ces gens que tu vas faire chier comme ça ! Et ceux qui vont devoir nettoyer les reste sanguinolents de ton corps écrasé ! Tu penses à eux ?

États d'âmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant