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Baisers mortels

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Baisers mortels.

Beacon Hills, Californie.
Mardi 25 Septembre 2012.

« -Et tu es rentrée à quel heure exactement ?

-Il y a environ une demi-heure. »

L'agent de police gribouilla toutes les informations récoltées. Cela faisait plus d'une heure que la police tentait de me sortir les verres du nez, essayant de trouver une explication à tout ce bazar et à la disparition de Steven qui n'était même pas du coin. Néanmoins, j'étais connu de tout Beacon Hills pour mes tragédies sans fin.

« -J'ai retrouvé la maison dans cet état et les affaires de mon frère dans le garage.

-Dont sa voiture ? »

J'acquiesçai. Les bras croisés sur la poitrine, j'observais du coin de l'œil les faits et gestes de la police qui recherchait sans relâche un indice quelconque qui pourrait appuyer mes propos.

« -Et tu as découvert ce bazar toute seule, relit-elle. »

Pas vraiment... mais mentir ne ferait de mal à personne. Stiles était reparti à l'hôpital pour rejoindre un Derek que nous avions laissé inconscient dans l'ascenseur après m'avoir convaincu de faire appel à la police. Après un vif débriefing, l'Alpha avait conseillé à mon camarade de rester dans le bâtiment pour occuper les forces de l'ordre qui ne tarderaient pas à débarquer. Quant aux autres, les nouvelles étaient rares. Peter et Isaac s'étaient occupés du transport de Cora et Chris ainsi qu'Allison avait dû se contenter de les rejoindre comme Derek venait de le faire.

« -Quelqu'un pourrait-il t'héberger ? »

Je relevais mes petits yeux vers la trentenaire.

« -Un ami, de la famille ? Reprit-elle.

-Je préfère rester ici, juste au cas où, prévins-je.

-Mademoiselle Davis, même si je le voulais je ne peux pas vous laisser sans surveillance dans une maison qui a été infiltrée et saccagée. »

Ce soir n'était pas le bon soir pour vouloir me faire quitter mon seul chez-moi. J'étais épuisée, faible et extrêmement angoissée. Des marques trainaient sur chacun de mes membres. Mon attelle au poignet avait failli se briser je ne sais combien de fois tandis que ce dernier était plus douloureux que jamais. Mon cou, avec lequel les jumeaux s'étaient bien amusés, laissait paraître quelques irritations qui ne tarderaient pas à virer au violet. Pour finir, j'étais plus que chanceuse de ne pas souffrir d'une commotion cérébrale. Mon téléphone se mit à sonner. Je le sortais de la poche de ma veste pour analyser l'appelant. Stiles Stilinski.

« -Excusez-moi, répliquais-je. »

Je m'éloignais au fin fond du couloir, quittant la cuisine pour rejoindre la porte d'entrée.

𝐉𝐎𝐋𝐈𝐄 𝐏𝐄𝐓𝐈𝐓𝐄 𝐂𝐑𝐄𝐀𝐓𝐔𝐑𝐄 [𝟐] ─ teen wolfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant