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— M'selle, un verre ? Me tire une voix du sommeil.

Je jette un regard à celui qui m'a réveillé, un con. Rapidement en regardant autour de moi, je reprend mes esprits et me réveillent. Je me suis endormi contre le mur, j'y crois pas.

Je vérifie ma pochette, tout est en place, je regarde rapidement l'heure.

3H57.

La fête était pratiquement vide, seuls quelques personnes étaient encore présente et elles n'étaient pas au top de leurs formes.

Si Laura m'a abandonné seule à cette fête, elle va entendre parler de moi.
J'inspecte rapidement le salon et les personnes endormis, aucune correspond à Laura.

Je fais le tour de la maison, et me rend compte que je suis pas dans un bonne état non plus. J'avais mal à la tête, je ne marchais pas droit et j'étais surtout crevé.

De : Lucy
À : Laura

Tu es passé où ?

De : Laura
À : Lucy

Toi où tu es passé ? Je t'ai cherché partout !

De : Lucy
À : Laura

Je suis à la maudite fête, me dit pas que tu es plus là !

De : Laura
À : Lucy

Hum si ? Mais en même temps tu étais plus là !

Roh et puis merde.

Je fais demi-tour, et sort enfin de cette maison.

Je respire à plein poumon l'air frais nocturne, et appelle un Uber.

Après une demi-heure, je pus m'allonger enfin sur mon lit, avec avoir bu un cachet, je sombre dans le sommeil.

[...]

Je me fais réveillé par des cliquetis de vaisselle dans la cuisine. Repoussant ma couverture rapidement, une sensation de panique se propage en moi. Merde ! Et si j'avais pas fermé la porte et un étranger c'est introduit ?

Ramassant quelques habits au sol je les enfile rapidement, et constate les dégâts de la veille. J'ai mit le bazar dans ma chambre, je soupire et cherche des yeux quelque chose qui pouvait me servir d'arme. Je prend mon parapluie dans l'angle de la pièce et sort discrètement de celle-ci.

Marchant discrètement vers mon petit salon, j'entends distinctement la machine à café en marche.

Genre un voleur ça prend le temps de se faire un café ?

Je baisse mon parapluie en entendant la voix de Laura chantonnée à mi-voix. Putain, elle m'avait fait peur.

— Mais je peux savoir ce que tu fais ici si tôt ? Je demande en faisant interruption dans la cuisine.

— Euh et bah hier lorsque tu ne m'as pas répondu, je me suis inquiétée. Du coup, vu que j'ai les doubles, je suis venu vérifier, elle explique. Et je t'ai trouvé endormi, et pour me pardonner t'avoir abandonné, je t'ai préparé un super p'tit dej', elle ajoute en se poussant pour montrer une assiette de crêpe derrière elle.

— Ohh c'est gentille ! Je souffle en m'attablant, mon ventre criant famine.

— Hum et toi ? C'est pour quoi le parapluie ? Elle questionne en se retenant de rire.

— Je pensais que, eh bah tu étais un voleur, mais, je m'arrête de parler remarquant de jolie roses derrière dans un vase.

Je me lève et fait le tour de la table.

— Ohh elles sont super belle Laura ! Tu aurais pas du ! Je m'extasie devant ces jolies fleurs.

— C'est pas moi ça par contre. Elles étaient devant ta porte, et je les ai juste mit dans un vase. D'ailleurs, il y a un mot derrière regarde, moi j'ai rien compris.

Qui peut bien m'offrir des fleurs ?

Je jette un œil à ce '' mot ''.

'' De jolie rose, pour une jolie personne,
Parmentier :) ''

Son geste est super gentil, mais comment il a fait pour avoir mon adresse ? En me posant mille questions, je retourne sur notre discussion et je constate les dégâts.

Bordel, je lui ai envoyé des messages en étant saoul. Je parcours la discussion et me recompte que je lui avais pratiquement donné mon adresse. Ça a du être rapide de remonter à moi avec la localisation restant fonctionnel. En plus de ça, je me suis ridiculisé à un point.

De : Lucy
À : Parmentier

Désolé pour hier, j'ai honte.
Et merci pour les fleurs et le petit mot c'est gentils ! Je m'attendais pas à ça, c'est grave sympa ^^

f o r t u i t y - a.iOù les histoires vivent. Découvrez maintenant