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— Tu m'avais jamais dit que tu fumée, fait soudainement Ashton d'une voix neutre d'où on pouvait clairement entendre un reproche.

Dans sa main droite, il tient mon paquet de cigarette.

Merde.

— Ah euh ça, je marmonne en fuyant son regard accusateur.

— Ça quoi ? Demande Ashton.

— Je te promets que j'ai pas touché à une cigarette depuis qu'on est ensemble et la dernière remonte à lorsque Zayn était venue ! Je tente de me justifier tant bien que mal.

— Si tu en as pas fumé aussi longtemps, pourquoi tu as pris ce foutue paquet avec toi juste pour deux semaines ?

Il a raison.

Il venait tous simplement de me bloquer.

Je m'assois lassée sur le grand lit.

Comment lui dire que j'avais tous simplement prit ce paquet juste parce que ça me rassurer ?

Que ça me rassurer tous simplement de savoir qu'il était là soit dans ma valise ou soit dans ma table de chevet, au cas où j'aurai un moment où je ne serai plus tenir mes nerfs ou tous simplement en cas de stress ?

Que j'étais une putain de conne qui fumait cette merde par moment de faiblesse, tous simplement parce que je suis une faible ?

Je relève les yeux et je vois Ashton.

J'aurai pas du le prendre. J'ai un petit ami adorable, prêt à me soutenir à n'importe quelle chose, prêt à m'aider et à me réconforter si j'ai un problème.

Tous ce que je trouve à dire, sont quelques mots.

— Je suis désolée, j'aurai dû t'en parler.

Il soupire et vient s'asseoir à côté de moi.

Lorsqu'il passe sa main sur ma cuisse, je craque et lui avoue tous ce que j'ai sur le cœur.

Depuis quand j'avais commencé, à cause de qui et pourquoi.

Il savait tous désormais et je lui avais tout avoué.

Cette nuit, mes barrières que j'avais érigé autour de moi pour me protéger, je me rends compte qu'elle m'avait plus renfermer sur moi même que autre chose. Mais, cette nuit aussi, elles se brisèrent. 

Ashton allongé sur le lit et moi de même, ma tête posé sur son ventre, je lui raconte aussi ma connerie avec Zayn.

À peine à l'entende de mon aventure, je le sens ce contracter et se tendre.

— Je savais que quelque chose s'était passé entre vous deux, mais pas à ce point, fait éberlué Ashton.

— Il était tombé juste au bon moment, je me sentais mal et déchirée de l'intérieure. Cette nuit là, il a été simplement ma bouée de sauvetage et en retour j'ai été la sienne, je continue à expliquer en regardant le plafond.

— Tu étais pas bien ?

— Ouais, mais je vais mieux ne t'en fait pas et grâce à toi. Ça m'a fait du bien de te parler, j'avoue.

— Tant mieux.

Il eut un moment de silence, où on peut seulement entendre le bruit des voitures quelques étages plus bas, et les aller retour des gens dans le couloir de l'hôtel.

— À cause de mes conneries, on n'a raté sûrement la réservation au restaurant, je fais soudainement en me redressant.

Ashton se relève aussi.

— Peut être, mais tant pis si ça t'a servit à être mieux. Et de toute manière, je vais rappeler le resto pour m'excuser et je verrai si j'en trouve pas un autre.

Sur ces mots, il reprend son portable pour passer quelques coups de fils.

f o r t u i t y - a.iOù les histoires vivent. Découvrez maintenant